mercredi 30 décembre 2020
Les marchands de lune
Dans ma ville, le soir,
mercredi 23 décembre 2020
A toi, mon Amour...
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A l’or dessiné par le souffle du vent,
A tes pépites en soleil aux mille éclats
Aux rêves bercés par la houle du temps.
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A toi, mon Amour...
Aux tendres mots d’amour, du
matin
A ceux sucrés de la fin de
soirée,
A tes « je
t’aime », clandestins,
Qui traînent en moi, toute la
journée.
A nos rêves en dentelle de
soie,
Finement brodés et posés
Sur ton corps de fée en émoi
Les soirs d’hiver près d’la
ch’minée.
Aux tagues d’amour, sur le
miroir,
Aux nuits de noir satin
éclair,
A tes émeraudes du regard,
A tes reflets sur tes
rivières.
Au sirocco, de tes baisers,
Aux tornades de nos frissons,
Aux folles vapeurs de nos
pensées,
Aux alambics de nos chansons.
Je t’aime, je t’aime, je
t’aime, je t’aime.
Aux cris d’amour d’étoiles
filantes,
Sur les cratères de nos
belles lunes,
Aux vapeurs soyeuses et
enivrantes,
De nos deux souffles sur la
dune.
Aux cimes veloutées de ton
corps,
Que mes caresses ce soir,
allument
De mille baisers, toujours,
encore,
Toujours plus fous, qui nous
parfument.
Aux bouquets de blanches
pivoines,
Jeté à la gueule du vent,
Pour qu’il les porte aux
creux d’ton âme,
Et y fleurissent tes jours, en
printemps.
Il y a des rubis dans tes
soleils,
Et des topazes, dans tes
étoiles,
Et nos lunes se font de miel,
Et nos caresses de cristal.
Je t’aime, je t’aime, je
t’aime, je t’aime.
C’est un lit, au satin de nos
nuits,
Lorsque le temps se fait
discret,
Que nos corps tissent nos
envies,
Pour en offrir tous nos
secrets.
A la tendresse de nos matins,
A la chaleur de nos soirées,
Aux lettres d’amour, aux doux
câlins,
A tous nos arcs en ciel
cachés.
Alors, la mer se fait légère,
Sur nos belles envolées de
mots
Faisant épanouir nos rêves,
Faisant de l’amour, le plus
beau.
A tous nos déliés à la plume,
Sur ce papier de vélin blanc,
Au mot désir que l’on écume,
Les soirs d’été, en
s’embrassant.
Je t’aime, je t’aime, je
t’aime...
lundi 21 décembre 2020
Le chien (extrait des concerts du Printemps de Bourges avec l'Agence Culturelle.)
Isolé, seul, dans ma vieillesse.
La mort errante, en guise de laisse,
Avec pour maître, toute ma détresse.
Se retrouver au petit matin,
La peau ridée, en fil de lune,
Et, pouvoir croire au lendemain,
Le fait de boire son amertume.
Refaire le monde à chaque verre,
Lipper les gouttes, toute sa misère,
Pisser sur les plates bande du coeur,
Là où la mort se met en fleur.
Avant de mourir, je veux qu’on me laisse
Isolé, seul, dans ma vieillesse.
La mort errante, en guise de laisse,
Avec du vin, pour mes ivresses.
Avant que je m’en aille, je veux qu’on enterre,
Les cris des enfants qui ont faim,
Pleurant leur vie, de larmes en pierre
Sur des prières qui ne servent à rien.
Et pouvoir effacer les dires,
De tous ces maîtres apostoliques,
Qui devant Dieu, font les martyrs,
En vertu de morale cynique.
Pouvoir dégrafer leur corsage,
Aux saints de démons et d’enfer,
Et y accrocher leurs mirages,
Aux yeux aveugles de l’univers.
Avant de mourir, je veux qu’on me laisse
Isolé, seul, dans ma vieillesse.
La mort errante, en guise de laisse,
Avec pour Dieu, toute ma tendresse.
Alors peut-être j’irai mourir,
Accroché aux étoiles du pire,
A recoller, mes petits bouts de lune,
Aux établis de l’infortune.
Rallumer les amants perdus,
Embrasser les nones, leur vertu,
Fêter les mois, les jours, les heures
Aux yeux bourgeois du triste coeur.
Baiser le corps de l’infini,
Lui faire l’amour toute la nuit,
Avoir envie de se prendre la tête,
De se balancer de la planète.
Avant de mourir, je veux qu’on me laisse
Isolé, seul, dans ma vieillesse.
La mort errante, en guise de laisse,
Avec pour niche, toute noblesse.
Mais il fait nuit, je vais rendre ma vie.
dimanche 20 décembre 2020
Ne me laisse pas tomber
Quand la déchirure est si forte, qu'elle laisse dire tout et son contraire... Puis tout s'arrête quand la lumière revient...
Ne me laisse pas tomber,
Mon p’tit brin d’amitiés,
J’ai le cœur dans les bottes,
Et la tête qui grelotte.
Ne me laisse pas tomber,
Ça ne sert à rien d’aimer,
Ça vous bouffe toute la vie
Et la vie, c’est ma nuit.
Ne me laisse pas tomber,
Dans le creux d’un ruisseau,
Sur le bord d’un baiser,
Qui s’rait v’nu un peu tôt
Mais,
Ne me laisse pas tomber,
J’ai de l’amour à donner,
Du ciel bleu des
« Marquises »,
Aux glaces de la banquise.
Je dessine ton prénom,
Sur les murs de tes silences,
Et, ton souffle me répond,
Aux abonnés de l’absence.
Ne me laisse pas chialer,
Mon temps est bien trop
court,
Et, j’n’ai plus l’temps
d’aimer.
Et, j’ai tant besoin d’amour.
Tu sais,
L’amour, c’est d’la misère,
Qui ruisselle sur le
boulevard,
D’étrangetés passagères,
Qui n’pensent qu’à faire
pleuvoir.
Y’a des jours de tempête,
Où je me r’trouve noyer
Sur la rive d’un « je
t’aime »
Sur une plage abandonnée.
Puis, la bouteille se vide,
Et, le verre se renverse,
Suis-je encore lucide,
L’amour a ses ivresses.
Ne me laisse pas tomber,
Ne me laisse pas tomber,
Ne me laisse pas tomber,
Non.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
jeudi 17 décembre 2020
J'y vais
Parce que le papillon, se pose comme ça sur une fleur...
Ce drôle de cœur comme une
larme,
Posée sur l’échine du temps
Comme un poème libre et sans
arme,
Jeté au fil du vent.
Ce drôle d’amour, qui me
pénètre,
Au rythme de l’accordéon,
Qui m’envahit, qui m’fait r’naître
Aux meilleurs fruits de la
passion.
Si ses yeux m’emmènent
ailleurs,
Loin de mes folles noirceurs.
J’y vais…
Ce drôle de mystère, involontaire,
Un ouragan d’émotion
Sortit du ventre d’une
lointaine mer
D’un ailleurs en évasion.
A marée haute, entre deux
vagues,
Elle bouquinait du Verlaine,
Une illusion, un doux mirage,
Quand ma vie était d’ébène.
Si ses yeux m’emmènent
ailleurs,
Loin de mes folles noirceurs.
J’y vais…
Cette sensation, ce cœur à nu,
Cette potion qui s’infuse
Puis, qui résonne au plus
haut des nues,
Lorsque la nuit s’en amuse.
Elle se fait tendre, son
regard doux,
Elle sait comment m’apaiser,
Les mots du soir sont des
chants d’Amour,
Et nos désirs, des baisers.
Si ses yeux m’emmènent
ailleurs,
Loin de mes folles noirceurs.
J’y vais…
Paroles et musique: Robert Nicollet.
vendredi 11 décembre 2020
A nos rêves étoilés
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(Poème des songes à celle
de mes pensées)
Aux souffles du désir, câlinant
l’épiderme,
Eclosions de plaisir, où le
temps s’enferme.
A l’infiniment sublime, aux
délices passionnés,
Emportés sur les rimes, de
tes mots susurrés,
Juste à peine soufflé, jouant
aux alizés.
La chaleur au parfum, si
finement posé,
Enivre mes refrains, mon
esprit embrumé.
Elle me surprend en flag, sur
ton île des tropiques,
Et, j’entends, les vagues, caresser
tes criques,
Quand le soleil divague entre
récifs et presqu’île.
Chaque reflet se promène, hardiment
sur ton corps,
Céleste îlot en bohème, où
mon regard se dore.
Magnifique étoile perlée, où
jaillit la lumière,
Que le ciel a sublimé, au
désir sans frontière.
Sur tes galbes veloutés, aux
couleurs du jasmin
Je poserais mes baisers, doucement,
un à un.
Sur ton lit de soie blanche,
aux pétales embaumés
Où ton âme se penche, je
viendrai m’y poser.
A fleur de tes lèvres, sur
ton souffle exhalé,
Comme des éclats de rêves, en
pourpre magnifié,
Je cueillerai tes baisers, et
j’en sèmerai d’autres,
Sur ta peau chamoisée, je
serai là, ton hôte.
Et ta fleur sur ma fleur, nous
serons en bouquet,
Déployant tes splendeurs, à
mes yeux fascinés.
Respirant chaque senteur, chaque
pétale, chaque rosée,
Dégrafant chaque saveur, de
ton âme enflammée.
Et nos cœurs enivrés, nos
esprits envoûtés,
Nous nous amarrerons, nos
corps enlacés.
Même, l’espace et le temps, en
perdront leur chemin
On nichera, où l’on rêve, et
qu’importe nos demains.
Je veux être graine d’étoile,
sur ta silhouette en soleil,
M’allonger sur ta toile, et
baiser tes merveilles.
Combien de mots doux,
aurons-nous échangés ?
Combien de caresses,
aurons-nous désirées ?
Combien d’ivresse,
aurons-nous rêvées ?
Quand le soir se fait soie, que
nos mots se couchent
Dans nos lits souvent froid,
où nos infinis se touchent
Et nos rêves nous emportent,
aux chaleurs de l’écrit,
Et nos rêves nous apportent, ce
que la vie interdit.
Sur tes yeux d’émeraude, où
les lacs s’endorment,
Où la douceur se brode, sur
nos feuilles d’automne.
J’imagine tes pensées, tes
désirs, tes idées,
Ne résistant à rien, de ton
charme dévoilé.
Je pense à toi, ma belle, perchée
dans mon esprit,
Tu seras toujours celle, qui
me réveille à la vie.
J’imaginerai toujours, ton
visage, ton regard,
Tes mots de velours, qui me
parlent, me reparlent,
Je rêverai toujours, de ton
toi, qui m’habite,
Des paroles d’amour, si
sensiblement écrites,
Des doux poèmes libres, comme
la brise des mots,
Qui souffle et qui se livre,
à mon cœur en sursaut.
Je dépose mille baisers, dans
le creux de ton cou,
Que ce rêve soit si fort, que
tu en sentes le goût…
J’aimerais écrire des poèmes
sans mots,
Même une seule lettre serait
là de trop,
Juste sentir l’explosion de
nos sens,
Une poésie du sentir, douce étreinte,
si intense…
Des regards partagés, des
sourires in vitro,
Sentir ton souffle, ta voix,
toucher ta peau, ton dos ;
Là où les frissons se jettent
à la gueule des passions,
Ces passions sans fin,
insolentes invasions,
Ivres, amantes, donnantes,
libres, comme le vent, les éclairs,
Enflammées, dévorantes,
exaltantes et lunaires.
Ces passions qui me tracent les
chemins de tes lèvres,
Qui me portent si haut, pour
te décrocher la lune
Elle est si proche de nous,
ferme les yeux et rêve,
Voilà, elle est à toi, ma
belle, tu es ma dame de lune.
Vénus sera ta reine, et Mars ton
toujours
Nos planètes chanteront des
beaux hymnes à l’amour
Dans cette folle tourmente, s’enflammeront
nos vies,
Pour qu’elles veillent
ensemble, nos doux secrets enfouis.
Je te serrerais si fort, que
nous ne ferons qu’un,
Un comme l’univers de nos
rêves éveillés,
Comme cet autre univers de
nos mots partagés,
Sur l’échine de papier, que
le temps voudra gommer.
Je câlinerai toujours, les
nuages de pivoines,
Je soufflerai au ciel, pour
t’en fleurir l’âme
J’embrasserai les nues, pour
être à tes côtés,
Quand nos rêves clandestins,
se voudront connectés.
Quel sublime moment, où nos
rêves se croisent ;
Habillés de leurs mots, des
« je t’aime », « je t’embrasse »
Et nos lèvres se touchent,
s’effleurent, s’apprivoisent,
Nos baisers nous emmènent,
nous portent, nous embrasent,
Nos esprits en naufrage,
chavirent dans cette mer,
Où les vagues se rêvent, où
le radeau espère,
Malgré la houle, la tempête,
et le bruit du tonnerre,
Nos baisers sont d’amour, notre
amour est stellaire.
Les étoiles nous réchauffent,
comme le nid de nos rêves,
Et leur lumière éclaire, nos
âmes liées de fièvre.
Je pense à toi, ma belle,
perchée dans mon esprit,
Tu seras toujours celle, qui
me réveille à la vie.
J’imaginerai toujours, ton
visage, ton regard,
Tes mots de velours, qui me
parlent, me reparlent,
Je rêverai toujours, de ton
toi, qui m’habite,
Des paroles d’amour, si
sensiblement écrites,
Des doux poèmes libres, comme
la brise des mots,
Qui souffle et qui se livre,
à mon cœur en sursaut.
Je dépose mille baisers, dans
le creux de ton cou,
Que ce rêve soit si fort, que
tu en sentes le goût…
Que ce rêve soit si fort, que
tu en sentes le goût…
dimanche 6 décembre 2020
Lettre au vieux monde et Les vautours - version public au "Printemps de Bourges".
Lettre au vieux monde.
Du pourquoi, du pourquoi...
mardi 1 décembre 2020
"Belles de nuit" et "l'Africaine" concert au "Printemps de Bourges" par l'Agence culturelle.
Les belles de nuits
Leurs jupes aux malices
artifices,Sur nos désirs toujours
complicesElles ont des délices a
offrir,A celui qui en a pour jouir, Elles tirent leurs bas,
jusqu’au bas-ventre,Leurs fines dentelles dans
la lumière,Des doux plaisirs qu’elles
nous inventent,Dans de belles lettres
étrangères. Elles ont leurs doigts
endimanchés,Aux dieux célestes de leurs
desseinsLeurs mains aux éventails
secretsOnt fait rêver nos
lendemains. Elles ont mis des couleurs
aux temps,Sur leurs corps nus, à peine
éclos.Leurs coquines coquilles
croquantDes lieux qu’on dit
incognitos. Les yeux en partance pour
l’ailleurs,Dans ce cargo, privé
d’hublotElles crèvent leur histoire,
en plein coeur,Pour accoucher d’Amour
frigo.
Paroles et musique: Robert Nicollet. L'africaine (après l'assassinat de Rania, jeune prostituée, dans le bois de Boulogne).
Il fait nuit,Dans l'ombre luitTon corps nuFemme de rue.Insomniaque ingénueDe l'Amour mal foutu,Tant voleuse que violéeAmoureuse mal friquée,Douce braise africaine,Ton corps joue des rengaines,Dans cet enfer latinTu sexes ton gagne-pain.Sur les airs de Harlem,Tes baisers sont aubaines,Dans le désert hurlantOù brûlent tes amants.Tes formes d'aventure,Ta belle architecture,S'achète au mètre temps,A coup de kilo-francs.Quarante fois encoreIls t'ont enfoui leurs guerres.Cette impuissante force,Aux charmes militaires.Un coup et puis la fuite,Un coup et plus de suite...Tu te retrouves sur l'herbe,Si belle femme de rue,Dans cette forêt déserte,Nue, dans l'absolu.Il fait encore nuit,Mais le soleil s'éveille,L'ombre a tout repris,De ton corps en sommeil.Froide et contre rien,Morte au petit matin.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
vendredi 27 novembre 2020
"A l'hôtel du vieux port" version public "Printemps de Bourges" par l'Agence culturelle.
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mercredi 25 novembre 2020
Protège-toi du vent maudit.
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Allongé là sur l’horizon,
Sur cette mer comme un
frisson,
Je te vois belle ensoleillée,
Comme les sirènes en mer
Égée.
Ton corps savoure les
caresses,
Que les vagues livrent avec
ivresse,
Sur ta peau de blanche
colombe,
Qui frissonne quand le soir
tombe.
Elles ont les âmes de la
passion,
Des voyages en terres
d’exception
Là où l’amour est enfant roi
Là où le ciel n’en finit pas.
Et tu te laisses souvent
bercer,
Par les flots tendres de
leurs baisers,
Dans cette absinthe du plaisir,
Je vois le fragile se
blottir.
Quand les lumières de
l’infini,
Sur la silhouette de ton nid,
Posées, te réchauffent
d’artifices,
Comme les flammes de tes
délices.
Quand la divine lune
approche,
Le temps se fait un peu
gavroche,
Elle tend les mains pour
t’enlacer,
Pour te serrer et
t’embrasser.
J’entends les violons de tes
lèvres,
Jouer de douces symphonies,
Quand leurs archets sur tes
cordes rêvent,
Des plus belles phrases de
litanies.
Elles t’emportent, loin des
tempêtes,
Loin des ouragans de l’esprit,
Elles te protègent, te font
renaître,
Des graines d’amour, des
graines d’envie.
Tu fermes les yeux, comme
emportée,
Au baccara du verbe aimer,
Là où le « m » se
fait porter,
Par les désirs, sensualité.
La valse joue, toujours plus
fortes,
C’est comme de l’amour qui
s’déguise,
Elle tourbillonne, elle
virevolte,
Elle voyage dans tes terres
exquises.
Les mots se sculptent dans la
rosée,
Ils s’agrippent à tes perles
d’amour,
Ils ont la force, des vents
mauvais
Et la beauté du chaque jour.
Les mots ça s’ jettent sur du
papier
Où les déliés d’Amour s’y
glissent.
Comme pour te sortir de la
nausée
Et t’emporter vers sa magie.
Quand le divin sublime le
pire
Quand l’éternel drague
l’infini,
Le temps se jette dans le
souvenir,
Dans les Abymes des âmes meurtries.
Et tes émeraudes sont poésie,
Elles caressent le regard
fasciné,
Des grands rêveurs qui te
chérissent
Des décrocheurs de lune
argentée.
Le ciel te couvre de sa nuée,
Comme un châle en mal
d’aimer,
Ne prend pas mal, ma douce
amie,
Protège toi du vent maudit.
Ne prend pas mal, ma douce
amie,
Protège toi du vent maudit.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
mardi 24 novembre 2020
"Femme à Cuba" en public, version "Printemps de Bourges" avec l'Agence culturelle.
Mes yeux perchés sur tes soleils,
Femme infinie, femme à Cuba.
vendredi 20 novembre 2020
Ta solitude.
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Ta solitude, c’est du chagrin
Sur ton visage qui dégouline,
C’est le regard du lendemain,
Qui a peur que ton charme
s’abime,
Ta solitude, c’est un écho,
Aux carrefours des âmes
perdues,
Celles qui errent jusqu’à
plus trop,
Sur le boulevard de
l’inconnu.
Elle te dévore, toutes les
nuits,
Quand dans ton lit, tu
désespères,
Sous les draps froids des
insomnies,
L’satin du silence,
t’éclaire,
Alors, tu t’parles, c’est
toujours ça,
Tu mets ta poésie à nue,
Tes mots t’emportent, dans
les étoiles,
Ta lune, s’la joue à
l’ingénue.
Y’a d’la lumière dans tes
yeux verts,
Qui sublime tous les mots
d’amour,
Toutes les guerres, toutes
les colères,
Tous ces amants en abat-jour,
Qui s’noient au lac de ta
belle gueule
Là où le charme se pavane,
Devant l’obscur de tes nuits seules
Lorsque le noir se fait
Paname.
C’est le tic-tac du noir
foncé,
Quand seule la longue brune
s’allonge,
Sur le lit d’la grisaille
froissée,
Par le désert qui se
prolonge,
Les heures se passent des
minutes,
Le temps c’est d’la bohème
qui coule,
Ta liberté en parachute,
Et le vent qui craint la
houle.
Le bout de la nuit qui se
déhanche
Tes aventures sur bout
d’papier,
Tes mots scultés dans d’la
soie blanche
La poésie qui t’fait rêver,
Puis, quand la lune va faire
son deuil,
Tu la suis seule, à pas
feutrés,
Le ciel s’la joue un peu
bégueule,
Mais tu t’en fous, ça t’casse
les pieds.
Y’a d’la liqueur dans tes
bouquets,
Des fleurs qui font trembler
le soir
Et leurs pétales boivent en
secret,
Des lettres calligraphiées
d’espoir,
Ils se frottent à ta virgule,
Aux pointillés d’la voie
lactée,
Comme si leurs poussières, se
majusculent,
Au firmament de leurs
pensées…pensées…
Ces quelques mots en
filigrane
Sur ces notes blues, en la
mineur,
Comme un bouquet de blanches
pivoines,
Qu’on offrirait au juste cœur
Une drôle d’histoire, qui
sème le doute,
Aux violoncelles des
enchanteurs,
Qui vous enivrent, goutte
après goutte,
Comme si la vie était
ailleurs…
O doux mirage, en aquarelle
Couché sur cette vague en
brume,
Je t’imagine en sentinelle,
Sur les plages mornes de la
lagune,
Et les mouettes crient à
l’amour,
Sur le fond bleu de tes
chimères
Tes larmes se fondent de
velours,
Salies du noir de ton rimmel.
Ne pleure plus, laisse toi
rêver,
Au doux parfum des harmonies,
Ferme les yeux comme un
baiser,
Qu’tu déposerais là, en
alibi,
Les labyrinthes du chagrin,
Ça te séduit, puis
t’assassine,
Le temps s’en va au p’tit
matin,
Et t’as la vie qui crie
famine…
J’connais une île, en père
peinard,
Où les vents chauds se font
dociles,
Où la mer brille, comme un
miroir,
Sous le ciel bleu parfum
vanille,
Elle a un cœur comme
l’horizon,
Qui frotterait avec l’espoir,
Pour rallumer de belles
passions,
Sur le lit du jamais trop
tard.
Sur le lit du jamais trop
tard.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
dimanche 15 novembre 2020
Ballade du trottoir et Eternelle. Enregistrement au "Printemps de Bourges"