vendredi 28 mai 2021

Je ne t'oublie pas.






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J'ai bien trop embrassé tes lèvres sucrées,
Tant caressé ton corps de mes pensées,
J'ai tant voyagé dans tes dunes dorées.
Tant voulu croire, en un amour parfait.
Je t’ai dédié mes poèmes emportés,
Dans des je t’aime, au parfum de vérité
J’ai abrité, dans mon cœur ta fraîcheur,
Ta beauté d’âme, tes sourires et tes pleurs,
Je n’t’oublie pas, je pense à toi,
Tu me manques tout le temps, j’t’imagine dans mes bras,
On s’enlace d’amour, on s’embrasse sans trêve,
Et personne ne pourra, t’enlever de mes rêves.
J’ai tant pensé à toi le jour et la nuit
Pour oublier un seul mot qui s’est dit.
Et me plonger dans tes vers d’amour,
Dans tes poèmes que brodent tes toujours.
J’ai souvent habillé mon amour de bohème,
Parce que sans cesse j’aimais te dire « je t’aime »,
Parce qu’avec toi, j’aimerai finir ma vie,
Partir tous les deux sur le ch’min de l’infini.
Je n’t’oublie pas, je pense à toi,
Tu me manques tout le temps, j’t’imagine dans mes bras,
On s’enlace d’amour, on s’embrasse sans trêve,
Et personne ne pourra, t’enlever de mes rêves.
J’ai tant de rêves avec toi dans ma tête,
Que j’attraperai chaque virgule du peut être.
Je resterai là, sur le bord du trottoir,
Sur ce boulevard de ce « jamais trop tard ».
J’attendrai, tes yeux, ton sourire, et ta voix,
J’attendrai mon amour, un petit signe de toi,
Je t’attendrai là, tout au bout du chemin
Pour te dire « je t’aime », jusqu’au dernier matin
Je n’t’oublie pas, je pense à toi,
Tu me manques tout le temps, j’t’imagine dans mes bras,
On s’enlace d’amour, on s’embrasse sans trêve,
Et personne ne pourra, t’enlever de mes rêves.
Alors, enlacés, sous ce vieux réverbère,
On restera figés, de peur de tout perdre,
On portera notre amour, bien plus hauts que le ciel,
Et nos vies deviendront pour toujours éternelles.
On aura dans les mains tes bouquets de pivoines,

Dans le cœur, des étoiles, comme des poussières d’arcane,
Nous chanterons nos ballades, déclamant nos poèmes,
Le soleil sera là, éclairant nos « je t’aime ».
Je n’t’oublie pas, je pense à toi,
Tu me manques tout le temps, j’t’imagine dans mes bras,
On s’enlace d’amour, on s’embrasse sans trêve,
Et personne ne pourra, t’enlever de mes rêves.
Je n’t’oublie pas, je pense à toi,
Tu me manques tout le temps, j’t’imagine dans mes bras,
On s’enlace d’amour, on s’embrasse sans trêve,
Et personne ne pourra, t’enlever de mes rêves.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 25 mai 2021

Le sang bleu.






Le sang bleu.
Mes regrets éternels.


J’ai du sang bleu dans mes veines,
Il coule aux fissures de mon cœur,
Il en surgit des mots, des peines,
Comme un torrent fou fossoyeur.
Je pousse toujours comme la misère,
Sur le flanc escarpé du vent,
Là où l’espace n’apprécie guère,
Qu’on vienne lui prendre ses moments.
Il fait si froid, dans mon silence,
Souvent le soir, je m’y égare,
Tremblant, rêvant d’une présence
Que j’attends là, jusqu’à plus tard.
Les heures ont la figure de l'ombre,
Car le soleil les ignore,
Elles se noircissent, et deviennent sombres
Jusqu'à ce que le jour, les dévore.
Mon oreille guette, chaque murmure,
Chaque frisson, qui se poserait là
Sur mon épaule, sur mon armure,
Un grain d'amour, comme un éclat...
Une lueur grande comme un rêve,
Qui me sortirait de l'abysse,
Qui m'emmènerai, au bord de grève,
Pour m'emporter, loin d'mes supplices.
J'ai tout perdu de ma belle lune,
En regardant trop les étoiles,
J'en ai oublié, la fortune,
Que j'avais là, devant la toile.
Ce beau bijou, au cœur exquis,
Aussi fragile que le cristal,
Cette belle âme de poésie,
Semant ses vers, comme des pétales.
Ils viennent toujours tomber aux pieds,
D’mon drôle de cœur si mal, souvent,
Que je ne sais plus, le verbe aimer,
Alors que je l’aime passionnément.
O, mon amour, comme je saigne,
De t'avoir fait, tant de tourments
La honte dans l'âme en moi s'imprègne
Comme la lave des volcans.
Elle en parcourt mes fêlures,
Pour en signifier, mes erreurs,
Elle me les jette à la figure,
En révélant toutes mes horreurs.
Des larmes s'écrivent sur mon visage,
Ce sont toujours des mots d'amour
Que le vent du sud dans ses bagages,
Te les promène chaque jour...
J'ai le sang bleu du manque d'aimer,
Dans mes artères, j'ai de l'acide,
Il coule, bouillonne, il a brûlé,
Toute la lumière de ses splendides.
Tous les mots doux, tous nos baisers.
Il a rayé de notre belle île
L'émeraude sertie d'or et d'amour,
Qui nourrissait nos âmes d’argile
Sur les songes de nos toujours.
Un cyclone sur l'île de Marö,
A tout détruit de nos soleils,
A poignardé ce qui est de plus beau.
Notre belle histoire, ses merveilles.
Voudront-ils s'allumer encore ?
Il tient de toi, il tient de moi
Il tient aussi des vents si forts,
Qu’ils détruisent tout à nos endroits.
J’ai l’esprit mat et noir de blues
De la douleur en majuscule,
J’ai le regret, qui m’éclabousse,
De sa souillure, de ridicule,
Au fond d’mes tripes, je sens l’angoisse,
Celle qui me ronge, celle qui me blesse,
Celle qui me déchire, me fracasse
Contre ce sale mur qui m’agresse…
Dans les immenses couloirs obscurs,
Où le silence hurle ma douleur,
J’entends le vide, siffler torture,
J’entends le néant, porter clameur.
La honte chiale son noir venin.
Sur mon cœur aux rides meurtries,
Sur mon âme, tremblante de faim,
Faim d’amour pour toi, ma mie.
Je te décrocherai les étoiles.
Que je déposerai à tes pieds,
Pour qu’elles t’éclairent de leurs pétales,
Ton doux visage, tes yeux sacrés.
Tes émeraudes resplendissantes,
Au vert de lumière, de clarté,
A cette sublime transparence,
Qui éblouit toutes mes pensées.
On partira sur notre radeau,
Sur la mer calme, rejoindre notre île,
Cette île si belle, celle de Marö,
Cher à nos rêves, rêves fertiles.
Là où les graines qu’on a semées,
Pourront alors s’épanouir,
Comme notre amour, nos doux baisers,
Comme nos caresses, et nos désirs.
Nos âmes s’enivreront de feu
Aux élixirs de nos envies
Nous viderons nos graals précieux,
De leurs parfums d’alcool de vie.
Puis, on s’envolera si haut,
Qu’on atteindra, l’inaccessible,
Enchaînés l’un à l’autre, au chaud,
De nos câlins invincibles.
Et notre amour sera si grand,
Que l’univers explosera
Alors, la face vers l’océan,
Nous chanterons à bout de voix.
Toutes les ballades que portent nos rêves,
Sur les sentiers de nos étreintes,
Là où nos âmes blanches s’élèvent,
Jusqu’à l’horizon des matins…
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.


Je pars (extrait du conte "ailleurs est la lumière")


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Regarder le soleil, dans le bleu du ciel,
Les yeux grands ouverts à cueillir des merveilles,
S’illuminer l’esprit et la grâce du cœur,
De mille délices et de folles splendeurs.
Puis d’une voix décidée, dire aux temps qu’il s’arrête,

Il n’a plus sa place, ici, dans mon ultime quête.
Surtout, lâcher prise, partir dans l’ailleurs,
Loin du vent maraudeur, et des obscures rancœurs,
Loin du silence des mots, et des mémoires déguisées.
Loin des faux discours, et des faillites organisées...
 
Je pars... Je pars...
 
Paroles et musique: Robert Nicollet.


lundi 24 mai 2021

La force des mots (extrait du conte "ailleurs est la lumière")

 


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Quatrième partie : La poésie comme lumière, énergie puissance de paix.
 
 
A l’ivresse de nos heures fécondes
Aux âmes furtives et vagabondes
Aux caresses de nos nuits solidaires
Aux cris d’amour, à nos enfers.
A l’éternel, à l’éphémère
A la tendresse, à nos colères,
A la force, à nos faiblesses
Devant les hommes qui nous oppressent
 
Dans les ténèbres de nos nuits,
Là où ta lune se blottit,
Aux noirs de ton corps dévêtu
Là où mes songes se mettent à nu.
Elles riment au vent qui les emmène,
Aux bords de tes lèvres souveraines
Lorsque ta langue sucrée câline,
Les mots, les vers, s’encoquinent.
 
J'entends encore ta poésie
Griffonner sur le bord du lit,
Là où nos cœurs se font la coure,
Là où nos corps se font l’amour.
Lorsque la nuit ouvre ses ailes,
Aux bienveillances de tes dentelles
Et qu'elle te picore de baisers,
Je sens tes lèvres frissonner.
 
Dans la constellation des mots,
Il y a des étoiles qui s'font la peau,
Et quand Vénus livre ses charmes,
Elles se rendent et posent leurs armes,
Les mots sont plus forts, que vos guerres,
Messieurs de la chose militaire,
La poésie, c’est l’âme sœur,
Celle qui vous touche avec le cœur.
 
Paroles et musique: Robert Nicollet.
Si vous voulez visionner la totalité du conte, cliquez ici
https://chansonprintaniere.blogspot.com/2019/08/ailleurs-est-la-lumiere.html

dimanche 23 mai 2021

Les prisonniers ( extrait du conte "ailleurs est la lumière")




Les prisonniers…


Aux décolletés des nébuleuses,
Lorsqu’elles se pointent impétueuses,
Dans les bas-fonds souvent sordides,
Des argentiers de la morbide...
La beauté se grime le coeur,
Elle fricote avec des menteurs
Elle s’invente d’autres chemins,
Ton âme, c’n’est plus rien, plus rien,
Il restera les souvenirs...
Ceux dont on parle, dans un soupir.
Mais, c’est demain, qu’on marchera,
En file indienne, la tête en bas,
Le cœur en berne, muet, jusqu’au silence,
Jusqu’à la pensée, jusqu’à l’ignorance
Il ne restera rien, fini ! Fini !
Et notre Amour, la poésie,
La poésie... La poésie...
Ecoute la avec le cœur,
Brise tes chaînes, oublie tes pleurs
Ferme les yeux, ouvre les bras,
Et sur un poème, envole-toi,
Pars, ailleurs, tu te retrouveras,
La poésie c’est le miroir de ton âme
Laisse-toi porter par l’épigramme.
Réapprend le monde, la terre,
La douceur des printemps,
La chaleur des étés,
La froidure des hivers,
La beauté des automnes.
Admire ces célestes goélands
Tourbillonnant sur l’océan,
Au dessus des falaises de marbre.  
Redécouvre les fleurs, les arbres,
Les montagnes, aux sommets enneigées
Les rivières miroir de notre humanité
Nos lacs, nos mers, nos tendres passions,
L’amour, et sa valise d’émotions.
La liberté, la liberté,
Celle qu’on t’a volée, pillée,
Morte assassinée,
La poésie se meurt d’Amour,
Elle n’a plus de place pour s'asseoir,
Alors elle s'allonge dans une cour,
Comme les malades, dans les mouroirs
Comme les morts dans les cimetières
Le soir, une couverture sur ses vers.
Elle s'invente un peu d'espoir,
Les nuages sont trop bas, tu vois,
J'ai juste besoin d'un peu de toi...
Ici, chez moi, il fait si froid...
Pars, envole-toi, vas-y
J’entends le soir, hurler le vent,
La peur d’un grand chambardement,
Les hommes sont fous, ne les crois plus,
Ils t’ont fait tant de mal, ils t’ont vendue,
Ils ont marchandé ta pureté,
Ils t’ont violée, meurtrie, jetée,
Dans le caniveau, abandonnée,
La rue était ton seul foyer...
Ils pourront citer Baudelaire,
Verlaine, Rimbaud, Apollinaire,
Pourront étaler leur culture,
Sur le divan d’leur imposture
Un verre de whisky à la main,
Devant leurs complices, leurs copains,
Leur p’tite cravate comme une chaîne,
Le maillon faible d’leur A.D.N.
Prisonniers ils sont,
Prisonniers, ils resteront.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

Vous pouvez voir la totalité du conte à cette adresse:
https://chansonprintaniere.blogspot.com/2019/08/ailleurs-est-la-lumiere.html
 

mardi 18 mai 2021

Dans tes yeux


 

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Dans tes yeux,
Je vois la mer, le ciel,
J’entends le cri des mouettes,
Qui s’en vont pêcher au large.
Dans tes yeux,
J’admire l’horizon,
Se frotter en vagabond
Sur les traits de ton rimmel.
Je navigue toute voile dehors,
Aux archipels des Açores,
Juste en plongeant dans tes yeux,
Mon doux regard amoureux.
 
Dans tes yeux,
Y’a des soleils heureux
Des émeraudes en feu,
Illuminant toute ma vie.
Dans tes yeux,
Y’a d’l’amour en flag,
Caressant l’écume des vagues.
Par de longs baisers bivouac.
Je navigue toute voile dehors,
Aux archipels des Açores,
Juste en plongeant dans tes yeux,
Mon doux regard amoureux.
 
Dans tes yeux,
Je vois la lune, danser
Je vois, tes lèvres bouger,
Au rythme de mes baisers.
Dans tes yeux,
Y’ a des étoiles d’amour,
Qui brillent la nuit et le jour,
Sur ton fin visage d’ange.
Je navigue toute voile dehors,
Aux archipels des Açores,
Juste en plongeant dans tes yeux,
Mon doux regard amoureux.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.


vendredi 14 mai 2021

Je pars...


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On peut avoir quelque fois envie de partir, quitter ce monde… et puis quelque chose, quelqu’un, quelqu’une nous retient… comme une amarre au cœur… comme la lumière et cette corde au fond du puits…

Adieu, les mots toutes griffes dehors,
Adieu, les mensonges de pervers,
Adieu, les plaintes, adieu les r’mords,
Adieu, aux tyrans d’la pirouette.
Je pars !
Respirer tout au fond d’mes brumes,
Là, où je s’rais sûr d’y bien dormir,
Là où la parole ne s’entend plus,
Le silence s’ra mon seul ami.
Je pars !
Plus de manoeuvres de barbares
Par des goupils de basse cour,
Juste le vide, et puis basta,
Aux oubliettes, les sales vautours.
Je pars !
Je jette tout, même le plus beau,
Mon sac d’amour, mes sentiments
Ça n’sert à rien, sur mon radeau,
Je les sèmerai au gré du vent.
Je pars !
J’laisse mes guitares aux vieux rapaces,
Toutes mes chansons et mes poèmes,
J’laisse à la gueule de ces voraces,
Toute mon histoire et mes « je t’aime »,
Je pars !
 Ne vous levez pas de cette table,
Je suis assez grand pour partir,
Je ferais comme les grains de sable,
Profitant du mistral pour fuir.
Je pars !
Et puis y’a toi, au bout du monde
Dans ton pays, à fleur de France,
Là-bas au loin j’entends que gronde,
Mon amour, venue de Provence.
Je t’aime.
Et toi, ma belle que j’aime tant
Combien de jour, combien de nuit
Resterai-je là, devant l’écran,
A t’attendre comme le messie.
Je t’aime.
Ne m’en veut pas, mais je suis las,
Peut être lâche, sûrement aussi,
Mais dans ce monde, j’n’ai plus ma place,
Où se confond Amour mépris.
Je t’aime.
Je m’enivre toujours de tes mots,
Je ne boirai plus de tes silences
Ou j’les couperai avec de l’eau.
Qu’ils me fassent moins mal à tes absences.
Je t’aime !
Toi, ma plus belle histoire d’amour,
Celle qui m’a redonné l’envie,
Peut être qu’un jour, dans nos toujours,
On s’aimera alors à l’infini…Je t’aime… A l’infini…je t’aime… A l’infini…je t’aime…
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.
 


jeudi 6 mai 2021

L'invitation.

 


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" Aux rêves et à l'utopie de l'Amour..."


Viens, je t'invite dans mon jardin,
Dans mon monde, mon univers, 
Là où le parfum des jasmins,
T'emporte dans les plus beaux rêves.
Il y a des fleurs, en forme de coeur,
Qui s'offrent au soleil de l'amour,
Où chaque pétale, livre ses couleurs,
Aux douces chansons des troubadours.
 
Viens, je t'invite dans mon jardin,
Je vois tes yeux comme l'émeraude,
S'ouvrir d'amour dans leur écrin.
Comme les lumières que tu brodes.
Elles s'habillent de blanches dentelles,
Fines comme des aiguilles de glace,
Elles laissent voler les ritournelles,
Sur ta peau fine, que j’embrasse.
 
Sur ce divin tapis de fleurs,
Nous volerons dans un ciel bleu,
Où notre amour voyageur,
Pourra chanter libre et heureux.
On s’arrêtera sur un cirrus,
Ce sont les nuages les plus hauts,
Enfin, nous détiendrons, ma muse,
Les clefs d’amour de nos joyaux.
 
Allez, viens, boire à nos vendanges,
Près du jardin de nos rêves bleus,
Viens murmurer, de ta voix d’Ange,
Tous les mots doux, les plus fiévreux.
Viens mordre dans les grains de raisins,
Que j’ai cueillis, de cette treille,
Viens le goûter, là dans mes mains,
C’est du muscat, une pure merveille.
  
Viens sur mes sentiers, musarder,
T’évader, t'enfuir à plaisir,
Entendre le gravier blanc crisser,
Sous les pas feutrés de nos désirs.
Dans cette échappée, où le temps,
Oublie sa mémoire, et ne s’occupe,
Que d’une poésie du présent,
Comme un poème qui exulte.
 
Laisse-moi donc te contempler,
Toi, ma déesse, aux lèvres en lys,
Toi qui me parles, comme des baisers,
Toi qui m’envoûte d’amour exquis.
Laisse-moi poser mon âme frêle
Dans ton foyer le cœur en feu,
Et que nos flammes alors se mêlent,
A la pure beauté de nos vœux.
 
Vois ce parterre de myosotis,
Accroché à leurs fines fleurs,
Des mots si bleus, et si complices,
Des mots aux sublimes couleurs.
Ils parlent d’amour et d’éternel,
Comme si le temps, n’existait plus,
Où seul l’espace est citadelle,
Aux amants des fous imprévus.
 
Regarde planer ces papillons,
Sur le pistil des coquelicots,
Ils en bécotent chaque bouton,
Ils s’en régalent, comme des marauds
J’aimerai que tu sois cette fleur,
Et moi, cet insecte butineur,
Que nous volions, tous deux, en cœur,
Loin de cet univers tapageur.
  
Je connais de splendides sentiers,
Où nos baisers seraient délices,
Où le parfum des alizés
Embaumerait notre oasis.
Il suffirait d'une courte balade
Dans ce jardin aux mille grâces,
Il suffirait qu'nos cœurs nomades
S'y posent un peu, là, à cette place. 

Mon jardin chante comme le silence,
Il n’a de voix que pour nous deux,
Il est muet à l’impuissance,
Du monde au pouvoir caverneux.
Des dictatures du sentiment,
Du despotisme de l’habitude,
De la rumeur du néant,
Du verbiage d’ingratitude.

C'est un jardin comme une merveille,
C'est un repère pour notre amour,
C'est notre île de Marö, la belle,
Celle qui nous accueille chaque jour.
C'est un pic qui crève le ciel,
Quand les nuages se font trop lourds,
Pour qu'il allume nos pleins soleils,
Des lumières chaudes de notre amour.
 
C'est une étoile, qui se faufile,
Dans le noir vide, de l'univers,
C'est un camouflet aux sibylles,
A leurs présages, mis à l'envers.
C'est la fontaine qui jaillit,
D'un rocher brun de l'innocence,
Une rivière, qui, dans son lit,
Accueille l'amour et la romance.
 
C'est cette chambre 322,
Le rendez-vous, du bout de la nuit,
Où l'on s'aimait, si fort tous deux,
Aux lueurs d'une lune blanchit.
C'est une chanson qui grime nos âmes,
A la mélodie des passions,
Une voix perlée qui fait ses gammes,
Devant le monde et ses prisons.
 
C’est un poème qui trouve ses vers
Dans les couloirs du crépuscule,
Là où nos cœurs, riment aux lisières
Du rêve, et de la majuscule,
Il vous secoue, la verve haute,
A déclamer ses cris d’amour,
A caresser chacune des notes
De la symphonie du toujours.
 
Mon jardin, est forteresse
Quand on y rentre, on y est bien,
On s’aimera, jusqu’à l’ivresse,
Des petits soirs aux doux matins.
Alors le temps s’endormira,
Sur les poèmes de nos chemins,
L’éternité succédera
Et, notre amour sera sans fin…
 
Viens, je t'invite dans mon jardin,
Dans mon monde, mon univers,
Là où le parfum des jasmins,
T'emporte dans les plus beaux rêves.
Il y a des fleurs, en forme de cœur,
Qui s'offrent au soleil de l'amour,
Où chaque pétale, livre ses couleurs,
Aux douces chansons des troubadours.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.


samedi 1 mai 2021

Y'a du bonheur

 





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Au fond d’mon cœur, y’ a du bonheur,
Y’a du bonheur, ça crève les yeux,
Y’a beau pleuvoir, en arrache coeur
Un p’tit bout d’rêve, et on est mieux.
On r’garde le monde en amoureux,
Et le soleil dans tes yeux verts,
Un beau sourire, je suis heureux,
Viens on va faire un tour en mer…
 
Il faut savoir chercher l’bonheur,
Il n’arrive pas, toujours tout seul,
Il faut savoir trouver l’âme sœur,
Au bout d’ta route, à la bonne heure…

Y’a du bonheur, dans ta voix d’ange.
Y’a des sourires, au bout d’tes lèvres,
Un éclat d’rire que je vendange,
Pour le goûter, après l’dessert.
Des explosions de bouquets d’fleurs
Des p’tits mots doux, juste dans le cou,
Et ton regard qui se fout d’l’heure,
Tes p’tits bonheurs, qui me rendent fou.
 
Il faut savoir chercher l’bonheur,
Il n’arrive pas, toujours tout seul,
Il faut savoir trouver l’âme sœur,
Au bout d’ta route, à la bonne heure…
 
J’ai pris la route, j’ai bourlingué
Juste ma guitare, un sac à dos,
Le cœur en peine, l’âme blessée,
Quand j’t’ai croisée, sur ton radeau.
Ce dont j’suis sûr, c’est qu’je suis bien
Tout près de toi, fou et heureux,
A  t’aimer fort jusqu’au matin,
Nos poésies entre quatre yeux.
 
Il faut savoir chercher l’bonheur,
Il n’arrive pas, toujours tout seul,
Il faut savoir trouver l’âme sœur,
Au bout d’ta route, à la bonne heure…
 
Il faut savoir chercher l’bonheur,
Il faut savoir chercher l’bonheur.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.