lundi 29 janvier 2018

Mon jardin secret.






Quand je me réveille le matin à 7 heures
Il y a des mésanges bleues, qui me chantent en chœur
De belles ballades, qui me font voyager
Dans le jardin, où le soleil s’est levé.
Viens donc rêver, dans mon jardin secret,
Fermes les yeux, et laisses toi aller.

Il y a des clowns, acrobates, et jongleurs,
Le rire aux lèvres, et la main sur le cœur.
Un cracheur de feu, et un briseur de chaîne,
Un ours géant, qui fredonne des rengaines
Viens donc rêver, dans mon jardin secret,
Fermes les yeux, et laisses toi aller.

Les tulipes jouent de la clarinette
Et les narcisses se la joue à Yépès,
La guitare écoute de douces mélodies
Que les roses jouent à l’orgue de Barbarie
Viens donc rêver, dans mon jardin secret,
Fermes les yeux, et laisses toi aller.

Accroches-toi aux ailes des verdiers,
Ils t’amèneront aux parcs des Libertés,
Là où la vie souffle comme un éclat de rires,
Où le soleil brille que pour le plaisir.
Viens donc rêver, dans mon jardin secret,
Fermes les yeux, et laisses toi aller.

Viens déguster du muscat de Hambourg
Juste arrosé par la rosée du jour,
Puis, respirer, près d’un piano à queue,
Ecouter du Chopin en fermant les yeux.
Viens donc rêver, dans mon jardin secret,
Fermes les yeux, et laisses toi aller.
Aller viens.


Paroles et musique : Robert Nicollet

mardi 23 janvier 2018

Sur les dunes de l’Espiguette






Le vent souffle, c’est la tempête,
Sur les dunes de l’Espiguette,
Le sable s’envole, fait des pirouettes
Devant le r’gard, inquiet des mouettes
Le ciel s’emporte, noir de gris,
Jusqu’au bout, vers l’infini,
Le jour, la nuit, je n’sais plus trop,
Il n’y a pas d’heures, pour s’lever tôt.
Il n’y a plus d’heures, pour s’lever tôt.

Il pleut sur la mer, jusqu’au ciel,
Ce sont les larmes de l’éternelle
Donnes-moi ton souffle, comme un sourire
Comme une caresse, sans devenir
Le phare s’accroche, aux solitudes,
Il a la force et l’habitude,
La pluie, le vent, les vagues hurlent
Et sur la peau, le sable brûle
Et sur ma peau, le sable brûle

Les vagues se lassent, sur cette plage,
Elles ont la couleur, des nuages,
Un peu d’écume qui s’illumine,
Sur la grisaille qui l’égratigne,
Et dans le ciel, je vois tes yeux,
Une lumière, aux mille feux,
J’imagine le son de ta voix,
Je rêve du jour où t’étais là…
Je rêve du jour où t’étais là…

Le jour s’éclaircit, ô ma vie,
Je t’sens tout prêt, tout prêt, ici,
Le vent se calme, le ciel s’éclaire,
La mer est belle comme nos hiers,
Quand tu me manques, je reviens là,
Sur cette plage, du toi et moi,
Sur le sable, j’lis ton prénom,
Ça me fait du bien, dans ma prison.
Ça me fait du bien, dans ma prison.


 Paroles et musique: Robert Nicollet

vendredi 19 janvier 2018

Un peu d’Amour et des souvenirs.






Dis-moi des mots qui nous ressemblent,
Des sentiers écrits ensemble,
Sur les pavés de l’université
A passer de folles années,
A croire, à espérer,
Que le monde allait changer
Qu’est-ce qu’il nous reste aujourd’hui,
Un peu d’Amour, et des souvenirs.

On a souvent rêvé d’ailleurs,
Pris des chemins voyageurs,
A construire nos vérités.
Et, si l’histoire en a fait autre,
Fête de l'huma 2000
Ce n’est même pas de notre faute,
Mais, nos idées ont dérangé
Qu’est-ce qu’il nous reste aujourd’hui,
Un peu d’Amour, et des souvenirs.

Parles-moi des années passées,
Du temps où l’on s’était aimé,
Dans la lumière pure de l’été,
Tu sais, c’est drôle de se souvenir
Ces tendres moments, ces doux sourires
Et cette jeune complicité
Qu’est-ce qu’il nous reste aujourd’hui,
Un peu d’Amour, et des souvenirs.

Je ne sais même plus où tu es partie,
Tu voulais voir d’autres pays
D’autres cultures, d’autres envies,
Je t’ai retrouvée, dans cette boîte,
Sur cette photographie qui date
Qui a réveillé ma mémoire.
Qu’est-ce qu’il nous reste aujourd’hui,
Un peu d’Amour, et des souvenirs.



Paroles et musique : Robert Nicollet.

samedi 13 janvier 2018

Toute petite histoire




L'histoire de deux présidents et de bombes atomiques....

Petite Maison
Petit à petit bâtie
Petite voiture
Pourvu qu’elle dure, aussi
Petite famille,
Un garçon, une fille et puis ?
Petit bout de vie,
Qui se tient tranquille, ici.
Ce n’est pourtant pas facile,
Quand on est là, tout petit.

Tout petit jardin,
Petites fleurs en main, coupées
Tout petit cliché
D’un instant exquis, pris.
Une petite histoire
Vue dans ce tiroir, là,
Et toutes ces images,
Enfermées en cage, chut,
Ce n’est pourtant pas facile,
Quand on est là, tout petit.

Petit film banni
Petite censure, aussi,
Petits commentaires,
Qui s’en vont dans l’air, pschitt !
Petite entreprise,
Petit à petit partie,
Tout petit sinistre,
Pour nos chers ministres, tristes,
Ce n’est pourtant pas facile,
Quand on est là, tout petit.

Un petit bouton,
Il appuie dessus, paf.
Un petit champignon,
D’une toute petite bombe, boum
Une petite réplique,
Ça a l’air comique, clic,
Et pour qu’on finisse,
Dans le tout petit, petit,
A ça y est, on est géant,
On est devenu des grands.


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 3 janvier 2018

Entends donc leurs cris








Ils ont marchés des jours dans un froid d’hiver
La faim pour compagne et la main au cœur,
Au péril de leur vie, ils ont fui la guerre
Les bombardements, ce monde de terreur,
Ce sont des familles, hommes, femmes et enfants,
Qui ont pris la route, un soir au gré du vent
Ô âmes citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends donc leurs cris, comprends ma colère

Aux marches des palais, on entend des voix,
Des gens qui ont peur, des gens qui ont froid
Qui dorment sous des tentes, tout près de nos villes
Ayant pour tout bagage, le sac de l’exil.
Ils ont tout perdu leur pays, leurs racines,
Il n’leur reste plus, qu’un futur fragile
Ô âmes citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends donc leurs cris, comprends ma colère

Ils ont tracé leur route et franchi des frontières,
Certains ont navigué et traversé la mer,
Dans des chaloupes bondées, miroirs aux alouettes,
D'aucuns sont morts, noyés, une nuit de tempête
On les retrouve chez nous, sur une place de parking,
Ou sur un bout de trottoir, pour seul domicile
Ô âmes citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends donc leurs cris, comprends ma colère

Ce soir, je prends ma plume, pour parler d’Amour,
Assis sur ce banc, j’entends les tambours,
Des discours de haine et de xénophobie
Contre des êtres humains à qui on a tout pris
Nos cœurs sont-ils si durs, qu’ils ne s’ouvrent plus,
Leur misère est si grande, tendons leur nos mains
Ô âmes citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends donc leurs cris, comprends ma colère


Paroles et musique : Robert Nicollet.