mardi 27 février 2024

Les belles de nuit





Leurs jupes aux malices artifices,
Sur nos désirs toujours complices
Elles ont des délices a offrir,
A celui qui en a pour jouir,
 
Elles tirent leurs bas, jusqu’au bas-ventre,
Leurs fines dentelles dans la lumière,
Des doux plaisirs qu’elles nous inventent,
Dans de belles lettres étrangères.
 
Elles ont leurs doigts endimanchés,
Aux dieux célestes de leurs desseins
Leurs mains aux éventails secrets
Ont fait rêver nos lendemains.
 
Elles ont mis des couleurs aux temps,
Sur leurs corps nus, à peine éclos.
Leurs coquines coquilles croquant
Des lieux qu’on dit incognitos.
 
Les yeux en partance pour l’ailleurs,
Dans ce cargo, privé d’hublot
Elles crèvent leur histoire, en plein cœur,
Pour accoucher d’Amour frigo.

Paroles et musique: Robert Nicollet.
 

samedi 17 février 2024

Les p'tits bonheurs à "La cigale dans la fourmilière".





En attendant que la scène soit libre... et que la technique soit en place...


C’est une larme qui s’fait sourire,
Un jour de pluie, en plein mois d’avril,
Du vague à l’âme  qui s’noie de plaisir.
Sur le trottoir, d’un boulevard des souvenirs.
C’est du chagrin qui trouve l’amour,
Un soir, au bar, devant un ballon d’rouge,
C’est une ruelle, qui nous emmène,
Dans les sentiers de nos « je t’aime ».
C’est le désir, à l’angle d’une rue,
Dans les jarretelles d’une inconnue.
Un soir d’hiver, sous un lampadaire
Où deux tourtereaux s’bécottent en pleine lumière.
Les p’tits bonheurs, ça nous réchauffent le cœur,
Ça nous emmène, dans les nuages, en douceur,
Là où les rêves, effacent les problèmes
Le seul plaisir c’est d’se dire des « je t’aime »
C’est le père dodu, aux vêpres du soir,
Qui attend son verre de blanc, pour le boire
La mère Michelle qui a r’trouvé son chat,
Qui crie à tue-tête, mais qui rit aux éclats.
C’est le bonheur qui sourit à Madame
Avec aux mains un bouquet de pivoines.
Et les impôts qui vous rendent de l’argent,
Et ça, c’est une chose qui arrive pas très souvent !
Les p’tits bonheurs, ça vous chante des ballades
Au coin d’une rue, ou bien sous une arcade
Un accordéon, une guitare et une voix,
De la poésie, des p’tits mots, des p’tites joies.
Les yeux verts tendres, d’un amour en tempête,
Qu’on rêve de revoir un jour, à sa fenêtre,
Ces p’tits bonheurs, ça vous met du baume au cœur,
Et, c’est c’qu’il faut, pour une vie en couleurs.
Paroles et musique : Robert Nicollet.