jeudi 28 décembre 2023

Un soir à Paris...La fille aux yeux cristal.



A Montmartre, chantant devant les escaliers du Sacré Cœur.

 

Elle marche seule sur le trottoir,
La fille blonde aux yeux cristal,
Elle n’a pas peur, il se fait tard,
Elle a son âme dans les étoiles
Elle marche seule comme un poème,
Qu’aurait des dentelles de « je t’aime »,
Elle pense à sa fille, de dix ans,
Et qu’elle aimerait voir plus souvent.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Elle marche seule, dans cette ville,
Rêvant d’une âme au cœur fragile,
Qui lui donnerait un sac d’amour.
Et qui serait là comme un toujours…
Sa vie ça serait juste du bonheur,
Juste un sourire au bout d’une fleur,
De doux baisers contre ses lèvres,
Qu’elle cacherait dans sa boîte à rêve.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Elle marche seule, sur le boulevard,
Cette femme blonde, aux idées noires,
Les p’tits boulots, les fins de mois,
C’est l’quotidien d’une vie sans joies.
Elle rêvait d’une histoire d’amour,
Une passion sur draps de velours,
Mais elle est là, dans son studio,
Et, y’a plus rien dans le frigo.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Elle rêve seule, sur c’vieux divan,
Sa vie se blues, son cœur se fend,
Elle passe ses nuits, à tapoter
Sur des réseaux à faire chialer…
Je t’souhaite qu’un jour, sur l’horizon,
Tu aies du soleil dans tes cheveux blonds
Et d’la lumière au fond des yeux,
Comme le cristal des jours heureux.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 26 décembre 2023

Un soir à Paris... Vitriol'blues





VITRIOL'BLUES.

Ils enchaînent les poètes, aux durs maillons rouillés
Des chaînes des prisons, qu’ils ont prostituées;
Leurs barreaux de la honte te gardent prisonnier,
Entre ces quatre murs, tes mots, ils ont tués.
Ils ont brûlé tes vers, poètes ou écrivains.
Tes belles idées se crèvent, comme une peau de chagrin.
La liberté se meurt, ses larmes sont de tristesse.
Sur le lit de la peur, c’est de l’amour qu’on blesse.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils construisent leur monde, sur leur intolérance,
Et leurs discours inondent, les trottoirs de vengeance.
Ils baladent leur dégoût, les armes en porte voix
Sur des êtres à genoux, couverts de désarroi.
Ils disent que certains ont la peau qui dérange,
Qu’à la couleur du teint, on sait de quoi est l’ange
Ils savent fragiliser, les mots de la misère,
Ces gens venus d’ailleurs, qui traînent leur galère.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils te crachent à la gueule, sur ta fragilité,
Un funeste linceul, empli de cruauté
Et, si l’on chante encore, derrière les coups de feu,
C’est que leurs armes ont tort, et nos mots merveilleux.
Amis poètes rêvent, s’ouvrir les prisons,
Amis poètes, rêvent, dans les rues les chansons,

Cette nuit de clair de lune, où les étoiles se couvrent,

Des mots de liberté, qu’en rêvant on retrouve,

Des mots de liberté, qu’on aimerait retrouver.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 22 novembre 2023

L'enterrement d'un poème en direct.

 



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Ce poème d’Amour tombant sur le sol,
Dans cet automne endeuillé où se brûlent nos alcools
Comme un torrent en furie, comme un ultime soupir,
Le visage de larmes, et la vie qui se déchire.
Il tremble, grelotte, il n’a plus rien à me dire,
Il est nu, dépouillé, sans une rime, il chavire,
Il tombe, se meurtrit, dans cette flaque il se noie,
Poème d’un autre monde, où les poètes étaient rois.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...


Cet amour abandonné, au coin d’une rue,
Lorsque l’un s’en va, quand l’autre n’est plus,
Ce terminus de jour, qui drague mes nuits,
Qui en font des cauchemars, et des rêves engloutis,
Aux abords de mon port, où survit ta mémoire,
Où les chaloupes clapotent, en crachant notre histoire,
Mon amour naufragé, sur récif en tempête,
Poésie enivrante, à l’impuissante quête.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...


Dans les crachoirs des temples, où la conscience rôde,
Où les têtes se baissent, comme des saules en maraude
Où la honte se grise, et noircit nos pâleurs,
Habillant nos souvenirs de mensonges charmeurs...
Et, j’entends pleurer, dans le hall des silences
Des cœurs blessés, des cris de résistance
Des heures enlacées de sinistres déchirures
Où les rêves se meurent dans des cachots obscurs.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...


Mon amour, endormie, sur ce poème en dérive,
Où les mots se battent contre des vers en folie,
Où ton nom résonne comme des coups de tonnerre,
Le soir, arrivant, je compte les éclairs,
Ils me montrent la nuit, comme un jour sans fin,
Ton corps amoureux blotti contre le mien,
Tu me parles tout bas, comme une caresse de mot
Et moi je t’écoute, je te rêve en sanglot.
Mais vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...


Paroles et musique: Robert Nicollet.



samedi 21 octobre 2023

Alors, on s'aime en duo



Version en duo...

L’étoile brûlante de ton ciel,
Allongée sur ta voie lactée,
Me joue à nue, du violoncelle,
Et mes cordes s’mettent à vibrer.
Sur les caresses de ton archet,
Je te picore de baisers,
J’te croque les lèvres, tes friandises,
Jusqu’à leur miel, je gourmandise…
Alors, on s’aime…
Je me promène, sur ton dos,
Je t’pianote en pizzicato,
Je pose ma langue sur ta peau blanche
Je me glisse sur tes avalanches,
Je te déguste, je te mordille,
Je sens ton corps qui frétille,
La nuit se pare de ses lumières,
Et ton ombre se fait éclairs,
Alors, on s’aime…
Je te violette, tu me fleuris,
Nos corps s’emmêlent de nos envies,
Y’a des soupirs, qui s’laissent aller,
Mes caresses vont les retrouver…
Et nos esprits se font désir,
Et nos désirs se font plaisir.
Ta tête se pose, sur mon épaule,
Je suis vertige, tu es alcool.
Alors, on s’aime…
Puis, je t’envole, jusqu’à plus d’ciel,
On f’ra l’amour sur balancelle,
Devant l’regard, de la pleine lune,
Si j’ai dix balles, j’te paye des prunes.
Si j’en ai plus, on sort les voiles,
On tire très loin, près des étoiles.
Mais on est là, on est si bien,
A quoi ça sert, d’aller si loin.
Alors, on s’aime…
Paroles et musique : Robert Nicollet.

Alors, on s'aime


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L’étoile brûlante de ton ciel,
Allongée sur ta voie lactée,
Me joue à nue, du violoncelle,
Et mes cordes s’mettent à vibrer.
Sur les caresses de ton archet,
Je te picore de baisers,
J’te croque les lèvres, tes friandises,
Jusqu’à leur miel, je gourmandise…
Alors, on s’aime…
Je me promène, sur ton dos,
Je t’pianote en pizzicato,
Je pose ma langue sur ta peau blanche
Je me glisse sur tes avalanches,
Je te déguste, je te mordille,
Je sens ton corps qui frétille,
La nuit se pare de ses lumières,
Et ton ombre se fait éclairs,
Alors, on s’aime…
Je te violette, tu me fleuris,
Nos corps s’emmêlent de nos envies,
Y’a des soupirs, qui s’laissent aller,
Mes caresses vont les retrouver…
Et nos esprits se font désir,
Et nos désirs se font plaisir.
Ta tête se pose, sur mon épaule,
Je suis vertige, tu es alcool.
Alors, on s’aime…
Puis, je t’envole, jusqu’à plus d’ciel,
On f’ra l’amour sur balancelle,
Devant l’regard, de la pleine lune,
Si j’ai dix balles, j’te paye des prunes.
Si j’en ai plus, on sort les voiles,
On tire très loin, près des étoiles.
Mais on est là, on est si bien,
A quoi ça sert, d’aller si loin.
Alors, on s’aime…
Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 5 septembre 2023

La fille aux yeux cristal.




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Elle marche seule sur le trottoir,
La fille blonde aux yeux cristal,
Elle n’a pas peur, il se fait tard,
Elle a son âme dans les étoiles
Elle marche seule comme un poème,
Qu’aurait des dentelles de « je t’aime »,
Elle pense à sa fille, de dix ans,
Et qu’elle aimerait voir plus souvent.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…
Elle marche seule, dans cette ville,
Rêvant d’une âme au cœur fragile,
Qui lui donnerait un sac d’amour.
Et qui serait là comme un toujours…
Sa vie ça serait juste du bonheur,
Juste un sourire au bout d’une fleur,
De doux baisers contre ses lèvres,
Qu’elle cacherait dans sa boîte à rêve.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…
Elle marche seule, sur le boulevard,
Cette femme blonde, aux idées noires,
Les p’tits boulots, les fins de mois,
C’est l’quotidien d’une vie sans joies.
Elle rêvait d’une histoire d’amour,
Une passion sur draps de velours,
Mais elle est là, dans son studio,
Et, y’a plus rien dans le frigo.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…
Elle rêve seule, sur c’vieux divan,
Sa vie se blues, son cœur se fend,
Elle passe ses nuits, à tapoter
Sur des réseaux à faire chialer…
Je t’souhaite qu’un jour, sur l’horizon,
Tu aies du soleil dans tes cheveux blonds
Et d’la lumière au fond des yeux,
Comme le cristal des jours heureux.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Paroles et musique : Robert Nicollet.

dimanche 20 août 2023

Chaque jour m’enterrer…





 


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En solidarité aux victimes de harcèlement...

Laisse moi respirer, ce vent des libertés,
Quand l’amour caresse, l’horizon de baisers.
Laisse moi rêver encore, qu’ailleurs est bien plus beau,
Que même si c’est peut être, j’ai choisi ce radeau,
Je saurais affronter, les tempêtes, les éclairs,
Seul, je serai me battre, et tant pis si je perds.
Mais pourquoi es-tu là,
Comme une ombre, dans mes pas,
Et pourquoi, m’étouffer,
Chaque jour, m’enterrer.
Autour de moi, c’est le vide, même le vent a oublié,
C’est un sac de silence, où tu m’as enfermé.
Quelques miettes emportées, dans la poche d’un souvenir,
Qui vous tient à aux trippes, qui vous aide à survivre.
Et, je rêve de beaux jours, de caresses, de passion,
Je rêve que ma vie ne soit pas qu’une prison
Et, je ne suis dans ton regard
Qu’un bâtard, qu’un clebard,
Celui qu’tu tiens en laisse,
Pour défendre tes faiblesses.
Je vais sûrement partir, j’ai mon sac dans la tête,
Mes chansons, mes poèmes, ne seront plus que bohème,
Etre libre, sans attache, sans rien qui me déchire,
Etre libre, sans ton ombre qui me courbe l’échine,
Etre libre, sans collier, juste sentir la vie,
Dire je t’aime aux oiseaux, aux lumières de la nuit,
Mais tu es toujours là,
Comme une ombre, dans mes pas,
Et pourquoi, m’étouffer,
Chaque jour, m’enterrer,
Et pourquoi, m’étouffer,
Chaque jour, m’enterrer...
Paroles et musique, Robert Nicollet.



lundi 10 juillet 2023

Ballade pour Aline - Répétition - Séquence 3

 



Elle chantait des poèmes

Sur les trottoirs mouillés,
Elle écrivait des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur son jeans délavé,
Il y avait toutes ses idées,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.


Une fois le bac dans le sac,
Elle partit à la Fac,
Ses cours d’économie,
Lui bouffaient toute sa vie,
Puis à minuit et demie,
Elle me rejoignait au lit,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
  
Elle travaille aux finances,
Service des contredanses
Elle commence à huit heures,
Rentre chez elle à cinq heures,
Puis elle allume la télé,
Et elle va se coucher
C’est ce qu’on t’a enseigné
A l’université.

Mais où est ma copine,
Des « Martin Luther King »,
Des combats passionnés,
Où sont tes grandes idées?
Excuses moi quand même,
Si je t’ai fait de la peine,
A manier les souvenirs,
On se rend compte du pire.

Mais, tu chantais des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Tu écrivais des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur ton jeans délavé,
Il y avait toutes tes idées,
Tu restes une grande copine,
Toi que j’appelle Aline.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

samedi 8 juillet 2023

Ballade du trottoir et L'hôtel du vieux port.

 


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LA BALLADE DU TROTTOIR
Assise sur le trottoir,
Le trottoir de la rue.
Une rue sans histoire,
Une histoire sans issue.
Le regard dans le vide,
Plein de vide d’Amour.
Amour aux mille rides,
Mille rides de chaque jour.
La main vers l’autre tendue,
Tendue parce qu’elle a faim.
Faim et froid dans la rue,
La rue, sa rue sans fin.
Peut-être, serais-je l’autre,
Cet autre qui la regarde,
Peut-être qu’un jour ou l’autre.
Sans que j’y prenne garde.
Je serais dans l’histoire,
Assis sur le trottoir,
Ce trottoir de la rue,
Cette rue, sans issue.
Alors j’irais cueillir
Des roses d’espérance,
Pour pouvoir en offrir,
Aux femmes dans la souffrance.
 


L’HÔTEL DU VIEUX PORT
A l’hôtel du vieux port, les larmes de la mer,
Caressent d’écume ton corps, de vagues souvent amères.
J’entends le soir les cris, des marins qui enterrent,
Leur chaloupe de l’oubli, sur leurs pêches éphémères.
Ils vident leurs pichets, comme tu vides tes amants,
Ceux que tu as aimés, l’histoire d’un instant.
Dans les draps de ton lit, ils se brûlent trop souvent
A l’ombre de tes nuits, les marins sont enfants,
Et tu danses autour d’eux, tu leur fais tourner la tête,
Ils plongent dans tes yeux, conquérir ta planète.
A l’hôtel du vieux port, les Marins font la fête.
A l’hôtel du vieux port, les nuits sont jours de fête.
Ton cuir noir qui se frimousse, ta jupe à raz de marée,
A noyer tous les mousses, et leurs cœurs embrumés.
Ils t’accostent sur le quai au soleil découchant,
Font l’amour pour gommer leurs tempêtes de l’instant.
Enfin, ta porte s’ouvre, les accueille aux enfers,
Leurs bateaux qui s’engouffrent, naufragés volontaires.
Près du port, dans ton lit, la vie est enivrante,
Près du port, dans la nuit, les marins boivent et chantent.
Et tu danses autour d’eux, tu leur fais tourner la tête,
Ils plongent dans tes yeux, conquérir ta planète.
A l’hôtel du vieux port, les marins font la fête.
A l’hôtel du vieux port, les nuits sont jours de fête.
Ils lèvent un dernier verre, avant de repartir,
L’allure toujours plus fière, regagner leur navire.
Dans ta chambre en silence, tu pleures trop souvent
Dans le froid et l’absence, des compagnons d’un temps.
Le bateau est parti, et les marins aussi,
Ton cœur s’est endormi, y’a plus d’homme sur ton île,
Alors tu ouvres la fenêtre, et tu regardes au loin,
Ce bateau du peut-être, pour un meilleur demain.
Tu rêves... que tu danses autour d’eux,
Tu leur fais tourner la tête,
Ils plongent dans tes yeux, conquérir ta planète.
A l’hôtel du vieux port, les marins font la fête.
A l’hôtel du vieux port, les nuits sont jours de fête.
Et tu rêves...
 

Paroles et musique: Robert Nicollet.


jeudi 6 juillet 2023

Première séquence: "Autoportrait" et "J'ai mal".

 



AUTOPORTRAIT

Je suis en plein soleil, un minuscule point noir,
De l’acné en sommeil sur visage de l’espoir.
Je suis un tout petit, un minable sans pareil.

Un poème sali sur les plages du réveil.

Je suis un truc en bas de page, en italique et en fine lettre.

Des propos mis en cage, certitude du peut-être.
Une pensée en quatre mots, des mots plein de promesses,
Des promesses de bistrot, un verre, et v’là l’ivresse.
Je suis au clair de lune, un pierrot, un rêveur,
Une histoire sans rancune, et le jour qui s’fout d’l’heure.
Une grande gueule ouverte aux tyrans du pouvoir,
Aux fanas de la pirouette, qui se la joue du tiroir.
Je suis un beau parleur, une lanterne au lavoir, 
Un vent fou persifleur, qui se faufile dans le noir.
J’affiche tard dans la nuit, des idées sur papier;
Je colle sans répit, sur les murs des cités,
Des mots qui fâchent la conscience des bourgeois ;
Ils ont peur, ils se cachent, leur armure c’est la loi !
La loi ? Celle qui fricote, le bizness du trottoir,
Qui vous met les menottes, pour trois gouttes d’espoir.
J’ai mal, j’ai mal d’amour.

J'AI MAL.

J’ai mal du bout des lèvres, des “ je t’aime ” contenus
Des mots cachés, des fièvres, des crépuscules déçus.
J’ai le mal du soir, des caresses attendues
Des vides et des espoirs et des sentiers perdus.
J’ai mal, les matins blêmes, les nuits enguirlandées
Mes douceurs suprêmes sans tes rondeurs sucrées.
J’ai mal, cet immense cœur qui se met entre parenthèses
Ces guillemets en pleurs aux accents de grosse caisse.
J’ai mal de n’avoir plus ton corps à caresser
Ta peau lisse et tendue et mes doigts prisonniers.
Tes lèvres ne me touchent plus, les miennes perdent la mémoire
Des mots d’amour à nu, faux déliés de l’espoir.
J’ai mal, j’ai mal d’Amour.
J’ai mal des faux bonjours, des sourires automates
Des clins d’œil sans discours, des brillants que tu mates
J’ai mal à l’amitié, trop d’emplâtres à mensonges
De tendresses agressées, aux angoisses qui me rongent.
Et mes longues nuits s’enivrent à rêver des étoiles,
Jusqu’à ce que je chavire accroché à ta voile.
J’ai mal dans mon violon, ces belles paroles noyées
Ces bassines à chansons, ces égouttoirs bridés.
J’ai mal, au fond du gouffre, mon horizon d’ennuis,
Où l’infini s’engouffre, et je me couche sur lui.
Il a construit des murs, a engraissé ma honte,
Déchirante déchirure, et le soir, me la conte.
J’ai mal, j’ai mal d’Amour.
J’ai mal du bout des lèvres, des doux baisers perdus,
Abandonnant mes rêves comme un enfant déçu.
Accroches-moi dans le ciel sur ce nuage faubourg
J’irai jusqu’au soleil pour t’offrir mes toujours.
Si mes boulets sont lourds et mes chaînes bien trop courtes
Entends mes mots d’amour, entends-les donc, ils doutent.
J’ai mal, j’ai mal d’Amour.


 

samedi 20 mai 2023

Je marchais au hasard


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Je marchais au hasard,
Dans cette petite rue,
Tu sortais de ce bar,
Et, je t’ai reconnu.
Je marchais par hasard,
Mais le hasard, c’est quoi ?
Quand, il est bien trop tard,
D’aimer une dernière fois.
Je marchais comme chaque soir,
Dans cette petite rue,
La nuit se faisait noire,
La lune s’était perdue
Les yeux dans mes tiroirs,
Fermés pour imprévus
J’errai comme un espoir,
Qui lui, n’y croyait plus.
Dans cette rue du hasard,
Au bout de l’inconnu,
Cette lueur, un espoir,
Et, toi que j’ai revue
Tes yeux verts en Paname
Ton sourire ingénu.
Et, la nuit qui s’efface,
Et, le jour qui ne vient plus.
Je marchais au hasard,
D’une ville presque nue,
Quand il se fait très tard,
Que le temps ne compte plus.
T’étais là sur le trottoir,
Et, moi, en garde à vue,
T’étais là, comme un espoir
Dans un silence absolu,
Tes cheveux blonds tombaient,
Sur un manteau d’étoiles
Ton visage s’éclairait,
Dans cette nuit noire totale
Nos regards se croisèrent,
Devant ce piano-bar,
Nos sourires s’enlacèrent,
Devant ce lieu du « couche tard »
Je me souviens encore,
De ta voix, de tes mots,
Je me souviens d’abord,
De tes yeux émeraudes,
Tes mains qui dessinaient,
Sur du papier gaufré,
La belle gueule de Ferré
Au crayon gris HB.
T’avais tous les talents,
T’étais riche de bohème,
Et, quand le soir, le vent,
M’envoyait tes poèmes,
J’en buvais chaque vers,
A m’enivrer sans cesse.
Quand l’absinthe se libère
M’étourdissant d’ivresse.
Tu vois, je suis là,
Devant toi, ma superbe,
J’ai rêvé de te voir,
Craignant trop de te perdre,
Mais le soir, se déchire,
La nuit n’a plus l’temps…
Et, mon rêve s’évanouit,
Y’a plus rien, tout fout l’camp.
Je marchais au hasard,
Dans cette petite rue,
Tu sortais de ce bar,
Enfin, je croyais t’avoir vue
Tu me manques tellement,
Chaque jour, chaque nuit,
Tu me manques tout le temps,
Tu me manques à l’infini.
Paroles et musique : Robert Nicollet


dimanche 14 mai 2023

Puis...

 


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La nuit rêver de ton corps
Aimer, toucher, ta peau d’or,
Tes formes, tes secrets, quand tu dors
Enfin, t’aimer aux aurores…
Puis,
Ôter, gommer, le passé,
Oublier, cette mémoire abîmée,
Chiffonnée, déchirée, agressée,
Puis, cueillir l’étoile du berger.
Je t’aime.
Sentir, ton souffle, ton parfum,
Tes soupirs, tes désirs, tes câlins,
Errer, dans le creux de tes reins,
Et laisser mon cœur faire son chemin.
Puis,
Frôler, tes dunes, tes vallées,
Tes mers, aux passions déchaînées,
Tes vagues de caresses enivrées
Ta lune aux rondeurs embrasées
Je t’aime.
Aimer le goût d’un baiser,
Tes doux murmures enflammés
Tes mots aux rimes enlacées,
Sur mes lèvres voyage en liberté,
Puis,
Tous deux, emportés dans nos rêves,
Nos âmes, dans un vertige suprême,
Aveuglés, par cette nuit qui s’achève,
Nos vers sommeillant en poème,
Je t’aime…


Paroles et musique: Robert Nicollet.

dimanche 7 mai 2023

Je pense à toi, ma belle

 


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Je pense à toi, ma belle
J'aime tes yeux verts,
Tes lèvres un peu rebelles,
Au parfum de lumières,
Qui se posent sur les miennes,
Illuminant mes rêves,
Je pense à toi, ma belle.
Je pense à toi, ma belle
Ta voix « porcelaine »,
Résonne dans ma tête,
Comme les chants des sirènes,
Sur les flots bleus de la mer,
Quand le temps se fait clair…
Je pense à toi, ma belle.
Et, si la vie nous a séparés,
Et, si le temps mauvais nous a déchirés
Ici, je ne t’oublie pas,
Les souvenirs sont là,
Je pense à toi, ma belle.


Je rêve de ta planète, de ta voie lactée,
De tes étoiles filantes que tu as accrochées,
Au ciel de notre amour illuminé,
Je pense à toi, ma belle.
Je lis toujours tes vers,
Tes poèmes et ta prose,
Ton amour sur papier,
Tes mots de soie nacrée
Des mots qui se baladent
Dans mes escapades…
Je pense à toi, ma belle.
J’accrocherai au vent
Des mots en dentelles
Des mots, déliés d’amour,
A la plume d’argent
Des mots doux qui s’habillent,
De soie et d’argan,
Je pense à toi ma belle.
Et, si la vie nous a séparés,
Et, si le temps mauvais nous a déchirés
Ici, je ne t’oublie pas,
Je pense à toi
Je pense à toi, ma belle.
Je rêve de ta planète, de ta voie lactée,
De tes étoiles filantes que tu as accrochées,
Au ciel de notre amour illuminé,
Je pense à toi, ma belle.


Je dépose à tes pieds,
Des pétales de fleurs,
Des pivoines en bouquet,
Des blanches, des roses en cœur,
Des milliers de baisers,
Qui viennent se poser,
Sur tes lèvres en rosée.
Sur ta peau parfumée,
Que l’air du temps protège,
Je te réchaufferai,
De mes caresses, mes arpèges,
Nous irons sur notre île,
Dans notre paradis
Écrire une autre vie.
Car, si la vie nous a séparés,
Et, si le temps mauvais nous a déchirés
Ici, je ne t’oublie pas,
Les souvenirs sont là,
Je pense à toi, ma belle.
Je rêve de ta planète, de ta voie lactée,
De tes étoiles filantes que tu as accrochées,
Au ciel de notre amour illuminé,
Je pense à toi, ma belle.


Paroles et musique : Robert Nicollet.




samedi 29 avril 2023

Il n'y a pas d'amour facile

 



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Ce soir, il pleut dans la cour,
Des larmes de chagrin,
Comme des larmes d’amour,
Aux parfums incertains.
Sèche tes larmes, prends ma main,
J’te montrerai le chemin,
Pour, soigner nos blessures,
Jusqu’au dernier demain.
Il n’y a pas d’Amour facile.
Il pleut des silences
Dans le bruit de nos vies,
Nos cœurs dans l’abstinence,
D’un amour trop meurtri.
Il est des peines d’amour,
Dont on ne se remet pas.
Mais qu’importe, du jour,
Je sais qu’on se reverra.
Il n’y a pas d’Amour facile.
Ne pleure plus, ma belle
Tu sais bien que je suis là
N’aie aucune peine,
Serre-toi fort dans mes bras.
Entends les mots que je sème
Entends le souffle de ma voix.
Tu sais combien je t’aime,
Combien je tiens à toi.
Car, il n’y a pas d’Amour facile.
Allez viens, on va briser nos chaînes,
S’évader sur notre belle île,
Celle qui efface nos peines,
Et rend notre amour infini.
Nous construirons des jardins,
Où les fleurs seront nos baisers
Le soleil sera sur nos lèvres,
Pour illuminer nos rêves.
Mais, il n’y a pas d’Amour facile.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 11 avril 2023

Tu t'enfuis

 



Je t’imagine, toi, dans le nord,
Là-bas au froid, toi que j’adore,
Je t’imagine, ton doux visage,
Aux yeux si verts, que j’fais naufrage.
Dans mon radeau, je rame d’amour,
Je perds mes gammes, je perds toujours
Je t’attends là, comme chaque jour,
Fou de tes mots, folie qui saoule
Tu m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu t’enfuis…
Je reste là, seul dans l’oubli,
Je reste là, au bord de tes lunes,
Jusqu’au soir, de mes envies,
Lorsque la nuit, m’enivre et m’embrume.
Dans le noir de tes silences,
J’entends le vent, j’entends l’absence,
J’entends le cri, d’la solitude,
Elle m’accompagne, comme l’habitude.
Tu m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu t’enfuis…
Alors, je rêve, de tes mots bleus,
Que j’emportais dans mes bagages
Bien plus brûlant qu’un ciel en feu,
Tu me chavirais, mon cœur en cage.
Je rêve encore, de nos poèmes,
De ton parfum, de nos je t’aime,
Je rêve encore, si fort d’ivresse,
Que j’en boirai, chaque caresse,
Tu m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu t’enfuis…
Alors je guette, le moindre geste,
Le moindre mot, le moindre reste,
Je n’veux rien perdre, je garde tout,
Même les coups durs, les moments fous,
Et, je t’attends là, ma belle furtive
De blanches pivoines sur notre sentier
Elles ont le parfum de nos rives
Elles ont la sève de nos étés…

Tu m'écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m'oublies,
Je te dis combien je t’aime, combien tu me manques et puis, tu t’enfuis…


Paroles et musique : Robert Nicollet