mercredi 26 août 2020

C’est toujours les mêmes qui trinquent






De Brasilia ou de Bankok,
De Moscou ou de New York
De Paris ou de Pékin,
De Varsovie ou de Berlin,
Nous sommes tous les enfants du monde
Pourtant certains se traînent dans l’ombre
C’est toujours les mêmes qui trinquent,
C’est toujours le même bastringue…

Certains shootent dans un ballon,
Et pour le faire, gagnent des millions,
Quand d’autres sauvent des vies humaines,
Et vivent chichement en hlm.
Y’a pas d’justice, dans ce vieux monde,
C’est le bazar, la colère gronde,
C’est toujours les mêmes qui trinquent,
C’est toujours le même bastringue…

Dans un deux pièces à Saint-Denis,
La maladie fait ses petits,
Ils sont six sept, dans la même pièce,
Y’a rien qu’y est fait pour que ça cesse
Les temps sont durs, pour les plus faibles,
Alors que d’autres font la fête,
C’est toujours les mêmes qui trinquent,
C’est toujours le même bastringue…



Chacun de nous sur cette vieille terre
Peut témoigner en solidaire
Y’a pas besoin de statistiques,
Pour se rendre compte du pathétique.
Il suffit d’ouvrir les yeux,
Autour de nous et autour d’eux,
C’est toujours les mêmes qui trinquent,
C’est toujours le même bastringue…

On en parle depuis un siècle,
Mais y’a toujours rien qui se fait,
On attend quoi pour le changement,
Pour qu’on se traite humainement,
Les intérêts de quelques uns,
Sont bien plus forts que d’être humain,
C’est toujours les mêmes qui trinquent,
C’est toujours le même bastringue…

Paroles et musique : Robert Nicollet.