jeudi 20 février 2020

Fait divers


On estime qu'annuellement, 219000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles dans notre pays… cette chanson sans prétention, ne relate qu’un fait divers…


Fait quotidien…

Elle marchait sur ce trottoir,
Dans les lueurs de la nuit,
Son pas résonnait dans le soir
Il était déjà plus de minuit.
Elle avait peur, toute seule,
En sortant du cinéma,
Une ombre, un bruit, et cette gueule,
Quelque chose qui ne lui revenait pas.

Elle accéléra le pas,
Mais lui, en fit tout autant,
Elle prit le trottoir d’en face,
Croyant qu’il s’rait moins collant
Elle avait peur, dans le noir,
En sortant du cinéma,
Elle était seule, comme chaque soir
Et lui la collait au pas.

Sans forces et paralysée
Par l’angoisse de l’instant,
Par la crainte d’être agressée
Par lui, qui devenait menaçant
Elle décida de filer,
Pour semer ce triste brigand,
Mais elle tomba sur le pavé,
La tête dans une mare de sang…

La tête dans une mare de sang…
Lui, pris son sac et s’enfuie,
Elle resta seule trop longtemps,
Sans soin, elle mourut dans la nuit.

Paroles et musique : Robert Nicollet.

samedi 1 février 2020

Amour de jeunesse






Dans les ruelles étroites d’Uzès,
Nous promenions tous les deux, amoureux,
Entre vieilles pierres, et pavés usés
Entre nos rêves, et la réalité
C’est ici qu’on s’est trouvé, là,
Et, qu’on s’est aimé…

Tu écrivais des poèmes d’amour,
Nous vivions notre bohème, tous les jours.
Qu’importe demain, il est déjà si loin,
La vie, ça s’écrit sur les chemins.
On vivait en liberté, là,
Sous la chaleur de l’été.

Fin août arriva, les études, la rentrée,
Et partir chacun de son côté
Nos cœurs déchirés à l’idée de s’quitter
On s’était promis de se r’trouver
Mais, on s’est aimé tout l’été, là,
Puis on s’est oublié…

Quand j’me balade dans les ruelles d’Uzès,
Je revois nos moments de tendresse,
Notre insouciance, notre soif de vie,
Notre jeunesse, et nos douces folies,
Je me souviens de ces instants si rares,
Que j’voulais t’les chanter.

Paroles et musique: Robert Nicollet.