lundi 30 octobre 2017

La paix pleure à la nuit









Ils ont dans la gueule, des mots de guerre,
Dont ils connaissent toute la grammaire,
Ils sèment au vent haine et terreur,
Sur l’horizon noir de l’horreur.
Leurs regards fous, accusateurs,
Au pays des armes et des rockers
Là où la musique, chante la paix,
Certains confondent bombes et jouets…
Et les loups rôdent bien trop souvent,
Là où nos démons se réfugient
Aux couleurs du feu et du sang
Là où la paix pleure à la nuit

Ils tweetent aux marches de leur palais,
Des phrases dont ils ont le secret,
Où chaque syllabe blesse l’Amour,
Du grand vacarme de leur basse cour.
Ils ne connaissent que la menace
Leurs liasses de mensonge qu’ils amassent,
La liberté prise en otage,
Aura du mal dans ce naufrage…
Et les loups rôdent bien trop souvent,
Là où nos démons se réfugient
Aux couleurs du feu et du sang
Là où la paix pleure à la nuit.

Je rêve d’un monde d’harmonie,
De beauté et de fantaisie,
Là où l’amour est bien plus fort,
Que tous ces tweets de croque-mort.
Le vent balayera ces minables,
Toute cette folie qui nous accable
Ces pathétiques de la télé,
Où l’audimat est chant sacré.
Et les loups rôdent bien trop souvent,
Là où nos démons se réfugient
Aux couleurs du feu et du sang
Là où la paix pleure à la nuit

Paroles et musique : Robert Nicollet









dimanche 22 octobre 2017

Dans l’sac à dos.






Je n’savais pas trop, si j’devais t’écrire
Si ces quelques mots, pouvaient t’faire plaisir
Puis j’ai pris ma plume, et mon piano,
Toute mon amitié dans l’sac à dos.
Il est des larmes qui peuvent faire du bien,
Des paroles en forme de doux câlin,
Les douleurs d’un cœur qui est en bataille
Et les plaies d’une vie qui déraille
Et les plaies d’une vie qui déraille

Et si tu r’gardes là bas sur ton île,
Le soleil se l’ver, les matins fragiles,
Y’a des mouettes, qui chantent des poèmes,
Pour te libérer, briser tes chaînes
Le vent s’est levé, sur la mer d’hiver,
Le froid se réveille, ce jour de tonnerre,
Mais il y a du feu dans la cheminée,
Qui t’attend le soir, pour t’réchauffer…
Qui t’attend le soir, pour t’réchauffer…

Les vagues sont belles, sur la mer d’Iroise,
Il y a d’la mousse comme dans la cervoise
Il n’y a rien d’plus beau, que la nature
Quand on a l’cœur, en éraflures
Je n’savais pas trop, si j’devais t’écrire
Si ces quelques mots, pouvaient t’faire plaisir
J’ai pris ma plume, puis mon piano,
Toute mon amitié dans l’sac à dos.
Toute mon amitié dans l’sac à dos.
Toute mon amitié dans l’sac à dos.


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 18 octobre 2017

Madame Christelle












C’était au bar de mon quartier,
Que la bouteille la caressait.
Une clop au bec, son mec barré,
Un verre dans l’autre elle s’enivrait.
C’était au bar, un beau matin
Entre un bonjour, et beaucoup de vin
Madame Christelle m’tendait la main,
Du fond d’mon verre, je buvais ses seins.
C’était au bar, comme un bordel,
Comme un polar en jarretelles,
Une blague à vin, mais combien belle,
La poitrine de Madame Christelle.

Ronde comme une boule de billard
Saoul comme un ivrogne de marin
Ca tanguait fort jusqu’au grand large
Y’avait d’la houle, y’avait du chien.
J’voulais la boire jusqu’au matin.
Nos gueules à gober les étoiles,
De la grande ours aux cuves à vin
A s’en noyer les amygdales.
C’était au bar, comme un bordel,
Comme un polar en jarretelles,
Une blague à vin, mais combien belle,
La poitrine de Madame Christelle.

Nos coudes accrochés au comptoir
A s’raconter nos comédies
A s’embarquer pour un nulle part
Une chambre en haut, dans un grand lit.
Les mains à effleurer nos sens,
La gorge sèche comme un désert.
Et sa poitrine qui se balance
Deux belles cerises sur mon dessert.
C’était au bar, comme un bordel,
Comme un polar en jarretelles,
Une blague à vin, mais combien belle
La poitrine de Madame Christelle.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

mardi 3 octobre 2017

Prenons le temps d’nous aimer…







Tu murmurais dans le creux d’mon oreille,
Des mots sympas, comme des rayons de soleil,
Des mots qui parlent aux matins embrumés,
Lorsque le froid a du mal à réchauffer.
Et si le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas sommeil,
Prenons le temps d’nous aimer…

Il reste dans notre sac, que d’la petite monnaie
Il y a plus un billet, on a tout dépensé
Ca n’sert à rien de chercher dans le buffet
Les quelques sous, qui pourraient s’y loger
Et si le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas trop sommeil,
Prenons le temps d’nous aimer…

Le frigo est vide, depuis hier matin,
Il y a plus d’conserves, pas même un quinion d’pain
Rien dans l’congèle, les voisins sont partis,
Il ne nous reste, qu’à rêver d’raviolis,
Et si le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas sommeil,
Prenons le temps d’nous aimer…

La box est en panne, la télé dans le déni,
Il y a plus un mail, plus d’google, plus d’amis,
Qu’est-ce qu’on peut faire ce dimanche à Paris,
Peut être qu’il vaut mieux qu’nous restions ici….
Puisque le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas sommeil,

Prenons le temps d’nous aimer…

Paroles et musique: Robert Nicollet.