jeudi 31 octobre 2019

Est-ce bien sérieux?




Ils nous attirent à coup de boniments,
D’informations prises à la volée
Qu’ils déversent instantanément,
Sur leurs journaux, leurs radios, leur télé.
Ils prennent souvent un malin plaisir,
D’annoncer des drames, le plus rapidement
Pour être les premiers, a nous parler du pire
Et gagner quelques points sur leur audience.
Et gagner quelques points sur leur audience.

Puis, l’information arrive à l’oreille,
D’un homme politique, qui dans son réveil,
Prend la parole sans avoir étudié,
Le problème qu’on lui avait énoncé.
Il nous parle alors que c’est un vrai scandale,
Qu’avec lui ça ne serait jamais arrivé,
Puis, il s’étouffe, bouffonne, s’encanaille,
Quand on lui d’mande ce que lui, aurait fait.
Quand on lui d’mande ce que lui, aurait fait.

Le gouvernement promet la transparence,
La vérité, sur ce scabreux dossier,
Qu’il faut traiter avec vigilance,
Dans l’excellence et l’efficacité.
Au parlement, tout le monde en discute,
De gauche à droite, on montre ses gros poings,
On bavarde mais ça c’est « comme d’habitude »,
Entre une interview et une poignée de mains.
Entre une interview et une poignée de mains.

On finit par créer une commission,
Composée d’experts et de parlementaires,
Qui dans six mois, donneront leurs conclusions,
A la tribune, la nuit en plein désert,
Ils amenderont cette nouvelle loi pathétique,
Pour éviter quelques complications
Puis la voteront, ça, c’est bien moins comique,
Sans publier le décret d’application.
Sans publier le décret d’application.

On me dira que cette chanson s’égare,
Qu’il y a des gens qui font bien leur boulot
Mais je sais aussi, que dans ce gros bazar
Il y en a d’autres qui profite un peu trop.
Quelques abus, des mensonges, des combines,
De tristes coutumes, qui marquent vraiment très mal,
Quand par ailleurs vous nous courbez l’échine
Pour rattraper, vos erreurs abyssales.
Pour rattraper, vos erreurs abyssales.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

mardi 15 octobre 2019

Quand il pleut sur la ville







Quand il pleut fort sur la ville
J’adore ces instants si fragiles,
Dans la chaleur douce du lit,
Nous continuons la nuit,
Comme si le jour s’était enfui.
Quand il pleut comme aujourd’hui,
Dans la soie de nos envies,
Nous brodons nos douces folies,
Nos dentelles, nos symphonies
Pour s’aimer en harmonie...

Quand il pleut fort sur nos vies,
Quand on est là, tous deux meurtris
L’un contre l’autre, comme endormis
Par le temps, par la routine
Et le désir qui se débine...
Quand l’amour s’en est allé,
Que toi et moi sommes séparés,
Que reste-t-il de nos beaux jours,
A part ce souvenir d’Amour,
Ce vol d’un papillon du jour.

Quand l’amour a disparu,
Que nous nous sommes perdus de vue
Devant la pluie, devant nos nuits,
Nos deux absences sont des silences
Comme un roman écrit d’avance.
Quand l’amour n’existe plus,
Que même le souvenir n’est plus
La vie s’en va comme le jour,
La nuit est là qui nous entoure
La nuit est là et pour toujours.

Puis le bleu du ciel revient,
Effaçant là tous les chagrins,
L’amour s’habille de beaux velours
Et nos passions reprennent le jour,
Pour que la vie ne soit qu’amour.

Paroles et musique: Robert Nicollet.