mercredi 18 novembre 2015

La tourmente.












Des vautours ténébreux envahissent dans la tourmente,
Toutes griffes dehors, ils tuent, ils violent, ils mentent
Entends-tu les cris des hommes qu’ils assassinent ?
Entends-tu la douleur, la terreur qui opprime ?
Ils craquent leur grenade à la gueule d’innocents,
Ces barbares de panade ont les mains souillées de sang,
Dans leurs chars de la honte où les armes rugissent
C’est toute l’humanité qu’ils anéantissent.

Ces vautours de leurs ailes, aux plumes de postiche
Balayent nos citadelles, et nous mettent tout en friche.
Ici, terres d’histoire, tes statues sont détruites,
Ici, maîtres des arts, ici, ils décapitent.
Ils brandissent leurs slogans, devant des mères en larmes,
Ses tueurs en casserole vomissent leur vacarme,
Armés de fausse thèse, de pamphlet de kermesse
Ils châtient et ils pillent, des familles, ils agressent.   

Ces devins de basse-cour, veulent nous parler d’Amour,
S’arrogeant droit de vie, sur tout ce qui les entourent.
Là-bas les droits des hommes, chaque jour sont violés.
Là-bas, le prix d'une vie, n'a pas lieu de compter.
Ils dispersent leur peste, au virus carnivore,
Endémie malicieuse, où seule rode la mort,
Et, les vautours sont là, sanguinaires et cruels,
Jetant ce reste d'amour, en proie dans les ruelles.

On ne voulait plus croire, au réveil insidieux
De ces volcans éteints qui crachent de tout feu.
Quand le mot « toujours » ne sait plus exister,
Quand toutes nos certitudes, sont d’un trait effacées,
Liberté chérie, Liberté d’aimer
Faut-il encore parler, discuter, échanger,
Quand l’amour expire, c’est le monde qui périt,
Quand la misère grandit, c’est la terre qui s’appauvrit.

Eh ! L’Amour, tu connais ?... L’Amour…
On mettra des drapeaux en dessous des lampadaires,
On inscrira sur leur toile des mots magnifiques et éternelles: Liberté, Egalité, Fraternité,

L’Amour, souviens-toi l’Amour.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

dimanche 8 novembre 2015

Lettre en bouteille.





T’es partie ce matin
Sans ton pull, sans ton chien,
T’avais bien trop de haine
Pour exprimer tes peines.
Je sais bien que j’ai trop bu
Que j’ai bu tant et plus
Qu’c’était un verre de trop
Une bouteille au bistrot.
J’ai l’âme toute écorchée
Qui s’déchire à t’aimer,
A être seul dans ce lit,
A érafler mes nuits…

Je t’imagine d’vant la porte
T’es juste là comme une morte
T’as les yeux comme des ornières
Ton rimmel qui ruisselle
Viens, viens, accroche-toi à moi,
Viens ma douce dans mes bras,
J’te serrais si fort,
Qu’on n’fera qu’un seul corps
Je tairai mes peut-être
Je vais tout te promettre
Tiens, j’irai plus au bistrot
Boire des coups chez Paulo,

Je peindrai sur tes lèvres
Mes désirs et mes rêves
Je blanchirai tes nuits
De caresses infinies.
Et, quand viendra le jour,
Sur nos draps, mon amour
Je t’aimerai encore plus fort,
Je sais qu’tu m‘aimes encore.
T’es partie sans un mot
Dans le froid bien trop tôt,
J’ai ton chien près de moi,
Et puisque c’est comme ça,
Je retourne au bistrot.


Paroles et musique: Robert Nicollet.