jeudi 26 août 2021

Ces mots qui nous rendent amoureux.

 

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Dans cette chambre, sur ce grand lit,
Tu étais là, endormie
On s’est aimé, toute la nuit,
Les étoiles comme seule patrie.
Tu m’as dit des mots tous bleus,
Des mots qui me rendent amoureux.
 
Tu t’es levée, belle à croquer
Dans ton plus simple appareil,
Ta lune était là, les yeux grands ouverts,
Elle explorait tes merveilles.
Je t’ai dit des mots tous bleus,
Des mots qui te rendent amoureuse.
 
Dans cette chambre, tout près du lit,
Tu étais là, douce marquise…
On a vogué, à l’infini,
On a croisé les Marquises…
On s’est dit des mots tous bleus,
Des mots qui nous rendent amoureux.
 
Sur mon épaule, ta joue posée
Murmurant des mots pastels,
Je te serrais, nous, enlacés
De longs baisers en aquarelle.
Et toujours ces mots si bleus,
Ces mots qui nous rendent amoureux.


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 10 août 2021

Nous reviendrons à notre île

 



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Dis-moi notre île, sur ce radeau,
Dis-moi cette plage, et ces palmiers,
Dis-moi ce sable, ces vagues, cette eau,
Où nous plongions, pour nous aimer.
Laisse-moi t’aimer encore une fois,
A l’ombre de nos rêves embrasés,
Laisse-moi, te serrer dans les bras,
Jusqu’au matin de nos baisers.
Dis-moi je t’aime dans le creux de mon âme,
Murmures moi des mots vanille,
Des mots sucrés lorsqu’ils s’enflamment,
Dans les méandres de tes Antilles,
Des mots qui vibrent sur l’bout de tes lèvres,
Qui me chavirent, me noient, me libèrent,
Des mots brodés, en maille stellaire,
Où chaque lettre, m’envoie en l’air.
Je poserai le bout d’mes lèvres
Là où l’soleil se fait frisson
Là où la mer devient mystère,
Et se reflète sur l’horizon.
Nous nous aimerons sur ce miroir,
Là où les vagues se sont calmées,
Et, nos baisers seront nectar,
Des fruits d’amour, au doux bouquet.
Emporte-moi, dans tes ailleurs
Dans tes îles qu’on dit, nordiques,
Dans une poche de l’intérieur,
De ton blouson en acrylique.
J’ai des ivresses à rattraper,
Ivresses d’Amour, et de passion,
Lorsque l’alcool de tes baisers,
Me grise l’esprit, et ma raison.
Je bois tes yeux, au clair du vert,
Dans l’émeraude, de tes prunelles,
J’en admire les cristaux de lumière,
Ces phares dressés au bout du ciel.
Et leurs faisceaux se font étoiles,
Du nord au sud elles nous éclairent,
Que l’on voit Vénus, ou bien Mars
Je vois tes yeux, aux doux éclairs.
Les nuits filantes aux pluies d’étoiles
Nous arrosent de leurs étincelles,
Et leurs lueurs enfin s’exaltent,
Sur nos corps nus, grains d’éternel.
Prête-moi ton souffle, prête-moi ta bouche,
Prête-moi tes torrents de richesse,
Que je m’y plonge, que je m’y douche,
Que je t’emporte jusqu’à l’ivresse.
Et nous reviendrons à notre île,
Parce que c’est là, qu’est notre vie,
Parce que l’amour est chose subtile
Qu’il est total sans compromis.
Et nous reviendrons à notre île,
Parce que c’est là, qu’est notre vie,
Parce que l’amour est chose subtile
Qu’il est total sans compromis.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 4 août 2021

Sur le bord du chemin.

 

En me promenant, pendant le Festival d'Avignon, j'ai été choqué du nombre de jeunes désœuvrés dans les rues, à faire la manche




Sur le bord du chemin.

 
Ils ont la gueule, des ivrognes du coin,
Un sac écorché de jours sans lendemains,
Sur le trottoir, assis près de leur chien,
Y’r’gardent passer dans les yeux, les voisins.
Ils mettent une tasse, un gobelet, une casquette,
Sur le goudron du trottoir, font la quête,
Et quand on leur donne une pièce, une cigarette
Leur sourire monte, à s’en crever la tête.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans un rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié
Echangés du bonheur contre des parts de crève cœur.
 
Ils dorment chaque soir, sur le bout de ce banc,
Au bout d’la nuit, sans fortune, sans argent,
Au bout du rouleau, qu’aurait plus de présent,
Plus de passé, de futur, ni le temps.
L’hiver les vêtit de la force des vents froids
L’été ce n’est pas facile, lorsque l’argent est roi
Y’a pas saison pour le bonheur de leur pomme
Y’a qu’la douleur, du sans rien qui fredonne.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans un rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié
Echangés du bonheur contre des parts de crève cœur.

On les r’trouve près d’une place, près d’un square,
A bouffer l’temps, à coup de bières, de pinards,
Juste exister, sembler vivre, sembler croire.
Se créer un monde où traîne un peu d’espoir.
Et puis, y’a l’soleil qui éclaire les beaux yeux,
De sa copine, aux couleurs d’un doux bleu,
Y’a que l’amour qui pourrait les sortir,
De ce néant que la vie leur fait vivre.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans un rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié
Echangés du bonheur contre des parts de crève cœur.
 
Dans un élan, d’amour canadair
Elle se serre fort, contre lui, pour lui plaire
Ils ont leur jeunesse pour tout bagage,
Et des brins de baisers, dans leur cœur pour voyage.
Je vois plein de jeunes, sur le bord du chemin,
Un peu perdus, comme un jour sans demain,
Je vois aussi, leur fièvre d’amour, et de joie,
Une main tendue, pour les sortir de là.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié,
Echangés du bonheur contre des parts de crève-cœur.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.