vendredi 31 août 2018

Entre deux rêves, entre deux îles.







Demain matin, je m’en irai,
Ma valoche chargée de regrets,
J’aurai sûrement une guitare,
Pour cacher mes coups de cafard.
Ô, oui, bien sûr, je garderai,
En souvenir, quelques secrets
Quelques mots doux, quelques mots tendres,
Des instants d’amour, à revendre…

Serrons nous fort une dernière fois,
Peut être qu’un jour on s’reverra.
Dans un autre monde proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

Sur les chemins, de l’aventure,
J’ai  toujours eu bonne fortune
Tu sais ici, l’ennui s’installe,
Alors j’préfère, changer d’escale.
Tu vois, il pleut, le ciel est gris,
Il n’y a pas grand-chose qui m’fasse envie,
Entre ton amour ou bien partir
J’ai beaucoup de mal à choisir.

Serrons nous fort une dernière fois,
Peut être qu’un jour on s’reverra.
Dans un autre monde, proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

J’aimerais t’emmener sous les tropiques
Oublier ce monde pathétique,
Croire qu’il nous reste des beaux jours,
Croire au soleil qui nous entoure.
Rallumer les flammes et l’envie,
Cueillir ton rire, peindre tes nuits,
S’envoler très haut dans le ciel,
Et croire qu’la vie est éternelle.

Serrons nous fort encore une fois,
Tu sais un jour, on s’en ira,
Dans un autre monde, proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

Mais il fait nuit et j’ai rêvé,
Avec toi, juste à mes côtés,
Deux heures du mat, c’est un peu tôt,
Pour aller reprendre le boulot.

Serrons nous fort, viens dans mes bras
Tu sais un jour, on s’en ira,
Dans un autre monde, proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

Paroles et musique : Robert Nicollet.

samedi 25 août 2018

J’irai là, chercher le bonheur




Dessine-moi un arbre qui ait des feuilles et des fruits
Un oiseau sur la branche, qui chante l’amour et la vie
Dessine-moi le ciel, un cœur, dans les nuages,
La chaleur du soleil, du sable fin sur la plage.
Je t’en prie, laisse moi rêver,
Au gré du vent, des marées
J’irai là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans mon cœur…

Parle-moi de la mer, quand elle fume à l’automne,
Que les marins reviennent fiers, d’une pêche qu’ils nous disent bonne
Parle-moi de tes rêves, le soir sur la lagune,
Lorsque tes yeux s’éclairent comme des éclats de lune
Je t’en prie, laisse moi rêver,
Au gré du vent, des marées
J’irai là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans mon cœur…

Quand la nuit se découvre, des lumières de pourpre,
Que le noir étoilé, nous fredonne à l’amour,
Quand la lune se fait belle, dans ses draps de soie, blancs,
Qu’elle caresse le ciel, jusqu’au plus beau des moments.
Je t’en prie, laisse moi rêver,
Au gré du vent, des marées
J’irai là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans mon cœur…

Peut-être qu’un jour, j’quitterai le port, sur un deux mâts, toutes voiles dehors,
Découvrir un nouveau monde, pour nos âmes vagabondes
On y verra, des sourires, aux visages des enfants,
On y verra du bonheur, dans le cœur des braves gens…
Je t’en prie, laisse moi partir,
Je t’emmène, si tu veux venir
On ira là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans nos cœurs…

 Paroles et musique: Robert Nicollet.



jeudi 16 août 2018

Le blues du citoyen




Assis sur leur trône,
Le regard souvent méprisant,
Sur notre hexagone,
Ils ont l’air tout puissant,
La tête dans les étoiles,
Ils fricotent avec le vent,
Ils lèvent leur grande voile
Voyagent avec notre argent…
Ils aiment les nantis,
Et détestent les petites gens
Ceux qui s’lèvent le lundi,
Très tôt, pour une poignée d’argent.
Ils haient les retraités,
Ces vieux, qui sont leur désespoir
Ils préfèrent les ponctionner,
Pour donner aux jeunes, un peu d’espoir.

Ils nous grignotent
Ils nous taraudent
Ils nous barbotent,
Ils nous ballottent
Ils s’la jouent, à la 'despote'
Mais on n'a plus d’un sou dans la cagnotte

De droite à gauche,
Les cendres ont tout asphyxié,
Leurs projets, c’est bien moche,
Ont le goût du réchauffé,
Nos aristocrates
Ont perdu de la perruque,
Qu’ils nous narguent ou qu’ils se flattent,
Ils garderont leur statut…
Ils ont toujours le mot,
Pour critiquer un scandale
Des discours de bistrot,
Digne du roi du carnaval.
Alors devant les micros,
La télé ou la radio,
Ils nous parlent de haut,
De démocratie godillot.

Ils nous grignotent
Ils nous taraudent
Ils nous barbotent,
Ils nous ballottent
Ils s’la jouent, à la 'despote'
Mais on n'a plus d’un sou dans la cagnotte

Paroles et musique : Robert Nicollet.