mardi 26 janvier 2021

Mes mots.

 


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J’voulais t’écrire, des mots câlins,
Des mots qu’on aime, au p’tit matin,
Des mots d’amour, sortis du lit,
Juste entre le drap et nos envies.
J’voulais t’écrire, des mots caresses,
Là où nos corps, se fondent d’ivresse,
Là où les frissons nous envahissent
Là, où nos mots se font complices.
J’voulais t’écrire de longs poèmes,
Où y’aurait des mots comme des « je t’aime »,
Des mots légers, des mots sucrés,
Des mots au goût de tes baisers.
J’voulais t’écrire un poème,
Pour te dire combien je t’aime,
Mais j’ai choisi ces mots
Qu’j’ai mis dans mon sac à dos
 
Des mots sucrés, de gourmandise,
Là où nos lèvres se font complices,
Ce goût de miel, sur ta peau d’or
Qui m’ferait bourlinguer dans le nord.
Je voulais t’écrire des mots d’bonheur,
Des mots qui sèchent les larmes à l’œil,
Des mots tendresse, doux et exquis
Des mots qui te caressent l’esprit.
Des mots d’amour, à tes oreilles,
Et dans le cou, dés le réveil,
Un p’tit baiser qui vient s’poser,
Comme une plume sur l’oreiller.
J’voulais t’écrire un poème,
Pour te dire combien je t’aime,
Mais j’ai choisi ces mots
Qu’j’ai mis dans mon sac à dos
 
Des mots qui collent au souffle du vent,
Des mots qui s’promènent par tous les temps,
Des mots qui glissent, des mots pivoine
Des mots qui te serre dans les bras.
Des mots qui te tiennent chaud au cœur
Qui te remplissent de vrai bonheur.
Des mots qui t’embrassent, au réveil,
Des mots passion qui t’émerveillent.
Des mots que j’accroche à tes rêves
Comme un grand bouquet de soleil
J’aimerais qu’tu t’habilles de ces mots,
Pour que ton ciel soit toujours beau.
J’voulais t’écrire un poème,
Pour te dire combien je t’aime,
Mais j’ai choisi ces mots
Qu’j’ai mis dans mon sac à dos.
J’voulais t’écrire un poème,
Pour te dire combien je t’aime,
Mais j’ai choisi tous ces mots
Qu’j’ai mis dans mon sac à dos.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.


jeudi 21 janvier 2021

La violence.

 



Je ne comprends pas la violence et les gens qui sont violents... la violence des personnes, des systèmes, des lois, la guerre, l'économie... La violence psychologique, la violence morale, la violence physique... alors j'ai écrit ça... ce n'est pas une chanson, mais un cri contre la violence et contre ceux qui la portent...Et j'ai une pensée toute particulière pour une femme qui régulièrement en souffre....


La violence.
 
Eh! La violence, tu connais!...

La violence se vautre dans le ventre de la terre,
Dans les crevasses fumantes, des volcans en fusion,
Lorsque la lave jaillit de la gueule de l'enfer,
Pour rejoindre l'innocence, et blesser les passions.
 
La violence porte les maux, du délire des âmes,
Quand plus rien ne va, quand rien ne se dit plus,
Quand les aurores brûlantes et noircies de nos larmes,
Bouleversent le crépuscule de nos éperdus...
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Et leurs cœurs passionnés se libèrent de leurs chaînes...

Elle se couche au tapis de sa sombre impuissance,
Le corps tendu, les bras enflés, le regard blême
Les poings serrés, la gueule ouverte, elle est en transe
Ses yeux emplis du vide, la violence se fait chienne.
 
Elle vocifère face à la poésie du sensible,
Devant le bonheur des harmonies fleurissantes
Devant la sublime beauté des âmes libres,
Elle montre ses crocs saillants, la bave dégoulinante.
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les libèrent de leurs chaînes...
 
Elle grogne, elle gueule, elle hurle, elle offense
Elle s’agrippe aux gerçures de la mélancolie,
Là où l'amour se loge dans un lit d'innocence.
Elle sait le salir, jusqu'à l'ultime mépris.
 
Elle dépouille la beauté, la recouvre de laideur,
Là, où des êtres s'aiment et s'aimeront infiniment.
Dans les ruelles hantées aux fantômes tapageurs
La splendeur agonise dans les flaques du néant,
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment, regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les libèrent de leurs chaînes...
 
L'esprit blessé de ses mots acides et vulgaires
Chaque soir d'hiver, l'amour se fait poussière
La violence le balaye, de ses insultes soudaines,
Et le jette en pâture, au vent qui les emmène,
 
La violence, la colère, ne pourront triompher
Elles se brûleront les ailes, jusqu'à la dernière plume.
Pendant qu'l'amour s'envole, aux yeux des Libertés,
En face du soleil, où les rayons s'allument,
 
Un jour, on pourra lire, sur une plaque de marbre gris,
Ici gît la violence, morte, du bonheur des autres,
Son dernier souffle fût pour un ultime cri,
Dernier écho, de vie avant qu’le vent l’emporte…
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les libèrent de leurs chaînes...
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.

 

lundi 18 janvier 2021

L'ivrogne.

 


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Il est au bar, comme chaque soir,
Il se saoule, à coup de canon,
Du mauvais rouge, qu’on appelle noir,
Et y’a ses gosses à la maison.
Puis y’a sa femme, qui se chagrine,
Parce qu’elle est marié à un con
Parce que la vie, c’n’est pas facile,
Quand on a deux petits garçons.
 
Alors, elle attend son ivrogne,
En regardant un film à la télé,
Le soir, s’étire, mais sa charogne,
Comme d’habitude n’est pas rentré.
Il est en bas, dans ce bistrot,
A r’faire le monde, jusqu’à plus trop,
Avec ces copains, les poivrots,
A s’inonder l’gosier de merlot.
 
Elle finit par coucher ses mioches,
Il est bien tard, la soupe est froide,
Tant pis pour lui, cette saleté cloche
Elle va l’attendre, sans trop d’espoir.
Il y a des pas dans l’vestibule
Et le soiffard revient bourré,
En dégueulant des mots d'insulte
En titubant, dans l’escalier.
 
Il se redresse, tout en gueulant,
Sans prendre soin de ses enfants,
Puis, il s’en prend, à la maman
Sa femme, depuis bien trop longtemps.
Il la cogne, elle pleure, elle crie,
L’ivrogne s’défoule, aveuglément
Elle est là, gisante, et sans vie,
Pendant qu’l’autre s’endort en cuvant.
 
Je chante ces mots, ce cri d’horreur,
Pour tous ces pochards de malheur,
Est-ce le patron de ce bistrot,
Qui connaît bien tous ses poivrots.
Est-ce le voisin ou la voisine,
Qui entendent tout, mais qui s’débinent.
Est-ce la police, ou le social,
Qui s’fatiguent vite de trop scandale.


Est-ce le mari, qui cuve son vin
Tous les jours du soir au matin,
Est-ce la victime, qui n’y est pour rien,
Qui a eu peur, de son conjoint…
Connaîtrons nous la vérité,
Serons nous un jour, concernés ?
Du mal d’amour d’la société…
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 8 janvier 2021

L'ïle de Marö.

 


L’île de Marö.
« Aux amours interdits »


Rêves sur un nuage.
 
J'ai rêvé, ce matin, de tes lèvres sur les miennes.
Allongés dans l'écrin, de notre nid du "je t'aime",
La douceur du velours, sur nos corps en bohème,
Nous emmène à l'amour, à nos rêves en poème.
 
Mes baisers sur tes lèvres, mes caresses de soie,
Mon désir, et ma fièvre, du vouloir être en toi.
Enflamment mon coeur, et réveillent mes envies
De choyer la fleur, qui m'aime si loin d'ici.
 
Nos étreintes, nos caresses, nos parfums se mêlent,
Aux souffles de nos ivresses, aux pays de nos merveilles,
Aux plaisirs de nos corps, aux splendeurs de nos coeurs.
A l'élixir de nos "encore", à l'éther de nos ailleurs.
 
Tu te blottis tendrement, la tête, sur mon torse,
Nous écoutons en silence, ce que le plaisir nous offre.
Et nos âmes grisées, de nos pluies de baisers,
Se posent sur un nuage, là haut, hors de nos cages.
 
Voyage au pays de nos rêves
 
Aux pays de nos rêves, de nos mots magnifiques,
De notre amour en dentelles aux étreintes harmoniques.
Mes yeux dans tes yeux, nos regards qui se troublent
De ton vert à mon bleu, nos couleurs se couplent.
Un duo d'arc en ciel, aux éclats de diamant
Nous montre le chemin, et nous parle d'espérance.
Il pleut de fins pétales, de tes blanches pivoines,
Sur ce nuage divin, où nos amours s’enflamment.
Ce parterre, embaumé, des plus belles senteurs,
Trouble nos esprits, sublimant nos ardeurs.
Notre amour en fusion, nos âmes en tempête,
Nous nous envolons, à la cime de notre quête...
Des nuages à la mer, sur un radeau de fortune,
Nous voguons ensemble, sur l'île de nos dunes,
Là où nos rêves s'endimanchent de pastel,
Où nos envies, nos baisers, nos tendres ritournelles,
Se construisent en dehors des barrières du réel.
La brume sur l'eau se pose en coussin,
Plus un bruit, plus un souffle, l’univers du serein.
Nous sommes l’un et l’autre immobiles, à l’affût,
De ce rêve en vadrouille, voguant à notre insu…

Messagère des rêves
 
Se pose près de nous, une blanche colombe,
Messagère d'amour, aux douceurs vagabondes,
La brume se lève, en un tour de magie.
Le soleil nous éclaire, la nature reprend vie.
Sur ton visage de Reine, où la lumière se pose
Où la clarté révèle, ce que nos êtres exposent
Je peints des "je t'aime", que ton coeur vendange,
Ce vin doux et ambré, qu’on appelle vin des anges.
Comme un poème d'ivoire, dans un écrin nacré,
Comme les mots de cristal, aux lumières de reflet,
Aux étincelles d'or, aux bordures d'argent,
Tu es là, si belle, sur ce radeau dérivant.
Des chants de sirène, au loin se font entendre,
Annonçant la naissance d'un jour neuf, un bing bang.
Ces charmeuses enchantées, aux aubades grisantes,
Nous enivrent l'esprit, symphonie déferlante...
Tendrement, je prends ta main, sur ta bouche, un baiser,
Et nous nous contemplons, amoureux et grisés,
Par cette intensité, cet univers de l'instant,
Nous nous rapprochons, l'un et l'autre, doucement.
Le ciel se fait si bleu, jusqu'à l'horizon.
Les mouettes tournoient, en sifflant nos chansons,
Tu étincelles, telle une étoile, une déesse,
Faisant vibrer, mon âme, jusqu'à l'ivresse...
La lumière, s'allonge sur cette mer de pastel,
Et ivre, je reste à tes côtés, ma belle.
Ivre de toi, de tes mots, de tes merveilles,
Ivre de toi, de tes mots, de tes merveilles...

L’île de nos rêves
 
Les alizés se réveillent, sur cette mer tranquille,
Nous distinguons à peine, ce tout petit bout d’île,
Un souffle de liberté, nous rafraîchit le visage,
Poussant ce drôle de radeau, vers l'île de nos adages.
Nous voilà errant sur cette plage dorée
Tous deux, main dans la main, ta tête là posée,
Sur mon épaule docile, accueillant tes baisers,
Quelques vagues océanes, se brisent sur les rochers,
Nous voici sur cette île, tous les deux, isolés...
Avec pour tout bagage, notre amour infini,
Notre folle passion, nos désirs, nos folies.
L'envie d'être à nous, et rien qu'à nous, l'un et l'autre,
L'envie de croquer nos fruits, de partir en maraude,
De crier notre amour, au ciel, au soleil, aux étoiles,
De plonger dans les vagues, aux écumes de l'espoir,
Et que la lune nous éclaire, dans nos nuits de l'étreinte,
Le monde est à nous, nous n'avons plus de crainte.
Tu ramasses un vieux bois sur cette plage de beauté,
Et tu dessines nos prénoms sur le sable mouillé:

  - "Nous l'appellerons l'île de Marö, comme l'île de nous deux;
de la contraction de nos deux prénoms..." 

Tu t'enserres dans mes bras, je te soulève, je te porte
Nous valsons nos "je t'aime", nos pieds nus sur la grève,
Nous courons dans les vagues, le bonheur nous transporte
Nous rions, nous crions, nous sublimons nos rêves,
Et, la mer est petite, devant nos âmes amantes,
Et, le ciel, nous couvre de son manteau bleuté,
Le soleil nous suit, sa chaleur exaltante,
Nous pousse dans les flots,  nous en sortons trempés,
Mais heureux de pouvoir enfin, nous aimer…
Heureux de s’embrasser, comme une éternité…

Epilogue…
 
Combien d’amours ne sont plus que des rêves avortés,
Des passions en voyage de doux cœurs éloignés,
Combien de blessures s’endorment, leurs âmes asséchées.
Par Amour, ils attendent un signe, une parole, un baiser,
Et le temps qui s’étire, qui s'allonge d'éternel,
D'infiniment long, d'infiniment cruel
Et cette môme qu’on aimerait, avoir à ses côtés,
Celle qu’on aimerait choyer, qu'on aimerait embrasser
Celle, au regard de jade, à la voix de cristal,
Cette fée est si loin, et si proche de mon âme,
Si proche de mes pensées, de mes rêves en projet,
De nos tendres baisers, de nos tendres soirées.
 
Mais la vie s’en balance, et nous crache à la gueule,
Des interdits du néant, où l'amour est linceul.
Dans les tombeaux du pouvoir, où la mort squatte,
L'amour agonise, blessé à l'arme froide.
Je déclare à l’amour, nos milliers de baisers,
Qu’ils fassent fondre la glace de ces cœurs endormis,
Qui vous pointent la baïonnette, sur votre poitrine,
Avec un arrière goût d’arsenic, du mépris
Parce que la morale a des airs despotiques.
 
Ils hurlent à la guerre, aux blasphèmes de cureton,
A la corde des pendus, de la plume de Villon.
Je clouerai nos mots d’amour, sur la porte des églises,
Sur le front de ces gens qui font leurs vocalises,
Dans les bas-fond glacé, de leur triste impasse,
Où le noir se couche, dans le lit de leur crevasse.
Le pouvoir dans la tête, ils ne dominent rien… rien… rien…
L'amour, c'est plus fort, que les hurlements des chiens!
Pas une phrase, pas un mot, rien, un vent rugissant,
Où le silence s'égosille, sur les boulevards du néant!
Un vide de l’esprit, où la tourmente se glisse,
Et, les plus belles histoires, supportent leur milice.
 
Ils mettent des épines, aux coeurs des sentiments,
Et lancent leurs hallebardes, aux visages des amants.
L'amour pleure sur les trottoirs de tes baisers,
Ses larmes coulent sur des chemins escarpés...
Et, pendant ce temps là, nous, nous aimons, unis,
Éperdument forts dans le lit pur de la poésie.
Et pendant ce temps des êtres s’aiment aux bords de l’abîme,
Le cœur dans les étoiles, et les pieds dans le sublime,
Ils transforment le plomb en or, la haine en Amour,
La laideur en beauté, l'éphémère en toujours,
Et si le noir ici porte la lumière, c'est que leur nid
Flambe aux chaleurs de leur passion, de leur folie !
 
L’amour n’est que folie, elle ne calcule pas,
Elle vous parle au cœur, elle vous tend le bras,
Elle vous étrangle de frissons, de troublantes fièvres,
Corps contre corps, peau contre peau, lèvres contre lèvres,
Ses tendres baisers planent sur l’horizon de l’essentiel
Où les torrents rugissent d’écumes fusionnelles
Où le temps et l’espace, passent aux oubliettes,
Dans les cachots morbides, de la parenthèse.
Et le rêve la rencontre sur les draps de l’utopie
Pour qu’elles se réchauffent, de leur propre énergie
Aux voyages du céleste, elles moissonnent les étoiles,
En capture la lumière, et vous l’offre pour que dalle !...
 
Sur l'île de Marö, où habitent nos rêves,
nous profitons de nous, sans faire une seule trêve.
Toi, moi…
Le radeau s’en est allé, sauver d’autres amours rejetés…
Quand le soir vient, sur la plage aux palmiers,
Juste devant la lune, ronde et lumineuse, nous nous embrassons,
Heureux et fiers de nous aimer…
 
FIN

Texte et musique: Robert Nicollet.

lundi 4 janvier 2021

Je bois nos rêves.


Le vin comme archétype de l'amour... une chanson sur cette relation des mots et des concepts.

 
Quand le soir vient se coucher, sur mes jours noirs d’amour,
Quand la nuit je m’enivre, de tes mots doux alcoolisés,
Quand le vide me remplit, que la tempête, souffle toujours,
Je bois tes lignes pour m’étourdir, je vide tes bouteilles de baisers.
Et, je serais ivre, à m’envoler, à cracher mes liqueurs d’amour,
A déchirer mes sentiments, sur des poèmes en mal de blues.
Je bois nos rêves,
A m’saouler la gueule.
 
Quand la dernière bouteille vidée, aura le culot de se briser,
J’irais dans ma cave à vin, en bas, remonter du vin classé.
On trinquera à nos galères, au mauvais vin des crétins blasés,
Qui finiront par s’étouffer, parce qu’ils n’ont jamais su aimer.
Ils boivent leur rouge, comme des poivrots, des alcoolos de la mistoufle,
Et quand le soir, ils rotent de trop, ils ont l’odeur de vieux maroufles.
Je bois nos rêves,
A m’saouler la gueule
 
Je bois tes yeux, dans ton graal, où tes lèvres se sont posées,
Le vin est doux, comme du muscat, il est sucré comme tes baisers.
J’en bois des verres à l’infini, à me saouler, à en crever,
Pour ne pas perdre, une seule goutte, de ton amour immaculé.
Les renégats de l’escarmouche, devraient se tenir à carreau,
Le fiel qu’ils boivent, au goût de cirrhose, les fera tomber dans l’caniveau.
Je bois nos rêves,
A m’saouler la gueule.

Paroles et musique: Robert Nicollet.