mardi 30 novembre 2021

Vitriol'blues

 





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Ils enchaînent les poètes, aux durs maillons rouillés
Des chaînes des prisons, qu’ils ont prostituées;
Leurs barreaux de la honte te gardent prisonnier,
Entre ces quatre murs, tes mots, ils ont tués.
Ils ont brûlé tes vers, poètes ou écrivains.
Tes belles idées se crèvent, comme une peau de chagrin.
La liberté se meurt, ses larmes sont de tristesse.
Sur le lit de la peur, c’est de l’amour qu’on blesse.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils construisent leur monde, sur leur intolérance,
Et leurs discours inondent, les trottoirs de vengeance.
Ils baladent leur dégoût, les armes en porte voix
Sur des êtres à genoux, couverts de désarroi.
Ils disent que certains ont la peau qui dérange,
Qu’à la couleur du teint, on sait de quoi est l’ange
Ils savent fragiliser, les mots de la misère,
Ces gens venus d’ailleurs, qui traînent leur galère.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils te crachent à la gueule, sur ta fragilité,
Un funeste linceul, empli de cruauté
Et, si l’on chante encore, derrière les coups de feu,
C’est que leurs armes ont tort, et nos mots merveilleux.
Amis poètes rêvent, s’ouvrir les prisons,
Amis poètes, rêvent, dans les rues les chansons,
Cette nuit de clair de lune, où les étoiles se couvrent,
Des mots de liberté, qu’en rêvant on retrouve,
Des mots de liberté
Qu’on aimerait retrouver.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

jeudi 18 novembre 2021

Les p’tits bonheurs.

 






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C’est une larme qui s’fait sourire,
Un jour de pluie, en plein mois d’avril,
Du vague à l’âme  qui s’noie de plaisir.
Sur le trottoir, d’un boulevard des souvenirs.
C’est du chagrin qui trouve l’amour,
Un soir, au bar, devant un ballon d’rouge,
C’est une ruelle, qui nous emmène,
Dans les sentiers de nos « je t’aime ».

C’est le désir, à l’angle d’une rue,
Dans les jarretelles d’une inconnue.
Un soir d’hiver, sous un lampadaire
Où deux tourtereaux s’bécottent en pleine lumière.
Les p’tits bonheurs, ça nous réchauffent le cœur,
Ça nous emmène, dans les nuages, en douceur,
Là où les rêves, effacent les problèmes
Le seul plaisir c’est d’se dire des « je t’aime »

C’est le père dodu, aux vêpres du soir,
Qui attend son verre de blanc, pour le boire
La mère Michelle qui a r’trouvé son chat,
Qui crie à tue-tête, mais qui rit aux éclats.
C’est le bonheur qui sourit à Madame
Avec aux mains un bouquet de pivoines.
Et les impôts qui vous rendent de l’argent,
Et ça, c’est une chose qui arrive pas très souvent !

Les p’tits bonheurs, ça vous chante des ballades
Au coin d’une rue, ou bien sous une arcade
Un accordéon, une guitare et une voix,
De la poésie, des p’tits mots, des p’tites joies.
Les yeux verts tendres, d’un amour en tempête,
Qu’on rêve de revoir un jour, à sa fenêtre,
Ces p’tits bonheurs, ça vous met du baume au cœur,
Et, c’est c’qu’il faut, pour une vie en couleurs.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 5 novembre 2021

Les camés de l'enfer.

 


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Ils ont l’aiguille plus grande que leur veine,
Ils ont leurs tripes aux limites de leurs rêves,
Ils sont accrocs et leur vie se fait chienne
Ils ont la marque, d’une histoire qui s’achève.
Ils tremblent, ils crient, ils traînent leur misère
Sur les trottoirs du boulevard de leur cimetière,
Là où la mort, blanchit même l’ébène.
De leur enfer.    
Ils ont d’l’amour, au fond de leurs godasses,
Comme s’ils cachaient des trésors de Paname,
Ils ont dans l’âme des cris et des angoisses
Leur cœur trop ridé, par trop de quelques grammes.
Qu’ils sniffent d’la coc’, du crac, ou d’la morphine,
On les retrouve, par terre, ailleurs, nulle part,
Leur drôle de soir, les jette dans les abîmes,
De leur enfer.
Il faut du flouze, pour gagner chaque dose,
Qu’est-ce qu’on peut faire, quand on n’a plus rien,
Alors on quête, on vole, on fait les poches
Pour quelques sous, sur le compte de nos voisins.
Alors je crie, à l’amour solidaire.
N’avons nous pas quelques grammes de coeur,
Pour les sortir de leur triste misère. 
De leur enfer.
Et leur vie se craquelle, au désert d’un futur,
Où leurs fissures se mélangent à l’éther
Est-ce en dressant sur les problèmes, des murs,
Que nous soignerons, les camés de l’enfer.


Paroles et musique : Robert Nicollet.