mardi 31 mai 2016

Au soleil de notre amitié.






Regardes-moi et fais-moi rire,
Racontes-moi de belles histoires,
Emportes-moi dans tes délires,
Jusqu’à noyer tout mon cafard.
Récites-moi de longs poèmes,
Des rimes qui portent de doux sourires,
Qui gommeraient toutes mes peines,
Tous mes nuages d’un ciel soupir.
M’enivrer d’la chaleur des mots
Pour endormir mon spleen bourreau.

Aller l’Ami, fais-moi chanter,
J’ai de la tristesse plein mes souliers,
Fais-moi partir ces soleils noirs,
Qui peignent ma vie couleur blafard.
Aller chante-moi de belles chansons,
Dans ma poche, j’ai des partitions,
Prends ta guitare, moi mon violon,
Peut-être Paulo, à l’accordéon,
M’enivrer de douces mélodies,
Et réchauffer mon cœur meurtri.

Aller Julia, fais moi danser,
Une valse à faire tourbillonner,
Les idées sombres que j’ai dans la tête,
Les drôles d’images qui plombent la fête.
Peut-être un rock, ou une java
Quelque chose, qu’à le goût du tabac,
Qui embraserait tous mes tourments
Dans la chaleur d’un doux printemps.
Se vider du noir de la vie,
Et retrouver tous mes amis.

Aller, Gina, fais moi rêver,
Donnes moi la chance, de retrouver,
Cette énergie qui fuse en moi,
Qui me donne l’Amour, qui me donne la joie.
Rêver, d’un soleil accroché,
Au ciel bleu de nos étés,
Illuminant la mer couchée,
Sur le sable blond et les rochers
M’enivrer de la houle du soir
Quand la marée reprend espoir.

Aller Marcel, prends donc un verre,
On va trinquer à l’amitié,
Un rosé qui peint nos hivers,
En réchauffant les âmes blessées.
Tiens voilà, Paulo et toute la bande
Tous mes amis sur qui compter,
On va chanter nos nuits gourmandes,
A ne pas vouloir se coucher.
On va chanter nos nuits gourmandes,
Au soleil de notre amitié.


Paroles et musique: Robert Nicollet.

vendredi 20 mai 2016

Drôle de saison









Quand les fleurs se pavanent sur de longues branches
Des belles, des roses, des rouges et puis bien sûr des blanches,
C’est le printemps.
Les cœurs des gens s’échauffent à l’abri des chaumières,
A part deux trois  frondeurs et le sourire de la belle mère,
C’est le printemps,
C’est le printemps pour tout le monde,
Même si le tonnerre gronde,
Même si on ne sait pas trop
Si demain, il fera beau,
C’est le printemps.

Il y a de jeunes amants dans les jardins publics,
Qui s’embrassent tendrement devant l’regard d’un flic,
C’est le printemps
Un poivrot sur un banc, vide son kil de détresse,
Les yeux mélancoliques, mais la tête dans l’ivresse,
C’est le printemps
C’est le printemps, qui s’fout d’l’heure,
Qui s’balance de cœur à coeur
Jusqu’à ce que vienne l’été,
C’est lui qui va régner
C’est le printemps,

Nos chers parlementaires se font de grandes courbettes,
Et dans les ministères, on joue de la trompette,
C’est le printemps.
De drôles de courtisans, cravate, costard, jaquette
S’occupent des lobbies,  et de l’état de la planète.
C’est le printemps.
Et tout ce petit monde
Fricote à la télé,
Discours nauséabond,
Et sourire préfabriqué,
C’est le printemps.

Le soir, les jeunes se r’groupent, pour parler échanger
Refaire un peu le monde, reconstruire notre société,
C’est le printemps.
Repeindre l’égalité, dessiner nos libertés,
Aux couleurs fraternelles d’une autre humanité
C’est le printemps.
Et tous ces pathétiques,
Qui cachent leur boîte à fric,
Dans des pays lointains,
Panama c’est très bien.
C’est le printemps.

Les jupes se raccourcissent, et les jours s’allongent,
C’est la fin des narcisses, pas des rêves ni des songes,
C’est le printemps.
Je rêve d’un monde si beau, plein d’amour et de passion,
D’un monde nouveau, aux multiples saisons
C’est le printemps.
Et ces bombes ambulantes
Qui traînent sur les boulevards,
Aux allures inquiétantes,
Aux allures de barbares,
C’est le printemps.

Paroles et musique: Robert Nicollet.