samedi 27 juillet 2019

Drôles de temps...










Combien de guerres déclarées,
Depuis le jour où je suis né,
Combien de cris et de larmes,
Sous le bruit effrayant des armes.
Mais, y’a personne pour décider,
Ce qui sauverait l’humanité...
Drôles de temps...

Combien de peuple opprimé,
Combien d’êtres humains affamés
Quand l’aide est souvent détournée
Pour des intérêts financiers,
Mais, y’a personne pour décider,
Ce qui sauverait l’humanité...
Drôles de temps...

Combien de réfugiés noyés,
Dans la mer de nos préjugés,
Quand les lois servent de bouclier,
Aux intérêts de la lâcheté...
Mais, y’a personne pour décider,
Ce qui sauverait l’humanité...
Drôles de temps...

Combien de temps pour la planète,
Quand l’homme se joue à la pirouette,
Quand on en parle et qu’on n’fait rien,
De peur de froisser les voisins.
Mais, y’a personne pour décider,
Ce qui sauverait l’humanité...
Drôles de temps...

Paroles et musique: Robert Nicollet.


mercredi 17 juillet 2019

Emmène-moi.




Emmène-moi sur tes rivages
Entre tes golfes et tes presqu'îles
Entre tes dunes de sable, tes plages,
Là où tes douces vagues s'abîment.
Emmène-moi dans tes tourmentes,
Aux aurores des nuits perlées,
Lorsque la tempête se campe,
Sur tes éclairs effilochés.
Emmène-moi, partons loin d’ici...

Emmène-moi dans tes beaux ailleurs,
Là où personne ne s'est risqué,
Ton jardin libre et voyageur,
Aux délicats parfums d'été.
Emmène-moi, dans tes poèmes,
Tes rimes, tes vers et tes frissons
Ta poésie comme un bel emblème,
Et tes mots d’amour et de passion
Emmène-moi, partons loin d’ici...

Emmène-moi dans ta ruelle,
Dans les nuits blanches de l'insomnie,
Là où la lune se prend pour l’soleil,
Dans les draps bleus de nostalgie.
Emmène-moi, sur ce trottoir,
Le clair de lune en réverbère,
Une flaque d'eau, comme un miroir,
Dans l'insolence et l’éphémère
Emmène-moi, partons loin d’ici...

Emmène-moi, si tu le veux bien,
Dans les méandres de ton âme meurtrie,
Là où l'amour cherche ses câlins,
Là où les jours ne sont plus nuits.
Emmène-moi, dans tes plus beaux volcans,
Lorsque la lave se fait brûlante,
Rouge vermeil, au couleur du sang,
Où coule la vie, belle et grisante
Emmène-moi, partons loin d’ici...

Paroles et musique: Robert Nicollet.

vendredi 12 juillet 2019

La rencontre









Comme ces amants du soir,
Finissant de « trop tard »
Qui n’ont que le plaisir,
D’avoir su séduire.
Comme ce vent éphémère,
Flirtant avec les mouettes
Au large, il se perd,
Sur l’horizon des « peut être »...
Ce soir, je s’rai au bistrot
A  boire des coups jusqu’à trop
M’imaginant d’être à deux
Heureux.

Ses longs cheveux si noirs,
Qui tombent comme le soir,
Sur sa gorge nue,
Sur ses pointes ingénues,
Ils roulent sur sa peau,
Et sa peau prend des airs
Caressant chaque mot,
Les mots dits pour lui plaire.
Puis, je fermerai les yeux,
J’m’imaginerai tous les deux,
Assis comme deux amoureux,
Heureux.

J’embrasse ses voyelles,
De mes lèvres de voyou
Mes îles sur son elle,
Et ses ailes dans mon cou.
Ses longs cheveux si noirs,
Qui s’allongent sur l’espoir
Réchauffera ma nuit
De douces caresses amies.
Puis, nous quitterons tous les deux,
Ce vieil hôtel miteux,
Cette chambre qu’on dit d’amoureux,
Heureux.

Quand les matins me grisent,
De ses lumières exquises,
Comme un jour en sursis,
N’attendant que la nuit,
Pour draguer les étoiles
En fond d’ébène animale
Lorsque l’illusion renaît
Des alcools imparfaits.
Comme tous les soirs, au bistrot
J’boirai des coups jusqu’à trop
J’m’imaginerai d’être à deux,
Heureux.

Paroles et musique: Robert Nicollet.