mercredi 25 novembre 2020

Protège-toi du vent maudit.

 



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Allongé là sur l’horizon,

Sur cette mer comme un frisson,

Je te vois belle ensoleillée,

Comme les sirènes en mer Égée.

Ton corps savoure les caresses,

Que les vagues livrent avec ivresse,

Sur ta peau de blanche colombe,

Qui frissonne quand le soir tombe.

 

Elles ont les âmes de la passion,

Des voyages en terres d’exception

Là où l’amour est enfant roi

Là où le ciel n’en finit pas.

Et tu te laisses souvent bercer,

Par les flots tendres de leurs baisers,

Dans cette absinthe du plaisir,

Je vois le fragile se blottir.

 

Quand les lumières de l’infini,

Sur la silhouette de ton nid,

Posées, te réchauffent d’artifices,

Comme les flammes de tes délices.

Quand la divine lune approche,

Le temps se fait un peu gavroche,

Elle tend les mains pour t’enlacer,

Pour te serrer et t’embrasser.

 

J’entends les violons de tes lèvres,

Jouer de douces symphonies,

Quand leurs archets sur tes cordes rêvent,

Des plus belles phrases de litanies.

Elles t’emportent, loin des tempêtes,

Loin des ouragans de l’esprit,

Elles te protègent, te font renaître,

Des graines d’amour, des graines d’envie.

 

Tu fermes les yeux, comme emportée,

Au baccara du verbe aimer,

Là où le « m » se fait porter,

Par les désirs, sensualité.

La valse joue, toujours plus fortes,

C’est comme de l’amour qui s’déguise,

Elle tourbillonne, elle virevolte,

Elle voyage dans tes terres exquises.

 

Les mots se sculptent dans la rosée,

Ils s’agrippent à tes perles d’amour,

Ils ont la force, des vents mauvais

Et la beauté du chaque jour.

Les mots ça s’ jettent sur du papier

Où les déliés d’Amour s’y glissent.

Comme pour te sortir de la nausée

Et t’emporter vers sa magie.

 

Quand le divin sublime le pire

Quand l’éternel drague l’infini,

Le temps se jette dans le souvenir,

Dans les Abymes des âmes meurtries.

Et tes émeraudes sont poésie,

Elles caressent le regard fasciné,

Des grands rêveurs qui te chérissent

Des décrocheurs de lune argentée.

Le ciel te couvre de sa nuée,

Comme un châle en mal d’aimer,

Ne prend pas mal, ma douce amie,

Protège toi du vent maudit.

Ne prend pas mal, ma douce amie,

Protège toi du vent maudit.

 

Paroles et musique: Robert Nicollet.

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