vendredi 17 janvier 2020

Je pense à toi



A la terrasse d'un café...les nuits de pleine lune... je rêve...



La nuit se couche sur la vieille ville
La lune s’éclaire d’instants fragiles,
Elle fait de l’œil, aux souvenirs,
Ceux qui veulent bien, ce soir la suivre…
Je pense à toi, si loin d’ici
Quand mes soirées s’habillent de gris,
Quand je suis seul, déchiré,
Je pense à toi, à notre amour passé.

J’erre dans la nuit, seul, je la suis,
Comme un silence qui me sourit,
Je ne vois qu’elle, les yeux au ciel
Je cherche les tiens, ma douce, ma belle…
Je pense à toi, si loin d’ici
Quand mes soirées s’habillent de gris,
Je me souviens de ton visage
Je pense à toi, à nos années naufrages…

La lune se cache, derrière un nuage,
J’perds ton sourire, j’perds ton image,
Je ne sais plus à qui parler,
Qui regarder, ou qui aimer…
Tu n’es plus là, tu es partie,
Quand ma soirée était de gris,
Je t’ai perdue, toi, mon amie,
Je pense à toi, à nos plus belles nuits.

Madame la lune, s’la joue coquine
Dans mes soirées, de grise mine,
Elle me connaît, elle sait trop bien,
Que j’m’en irai, au p’tit matin,
Je pense à toi, si loin d’ici
Quand mes soirées s’habillent de gris,
Toutes les nuits, j’aime te retrouver,
Tu es la seule, à me faire rêver, rêver…

Paroles et musique : Robert Nicollet

jeudi 9 janvier 2020

La mam’selle du piano à bretelle






C'était l'été, rue des teinturiers en Avignon, une jeune accordéoniste chantait ses chansons... ses créations... 
Dans la rue, sous les arbres... au frais proche du petit canal... 




Elle nous joue de son piano à bretelles,
Elle chante sur l’trottoir ses ritournelles
Elle offre du rêve, du bonheur aux passants
A qui veut bien s’arrêter un instant.
Quand elle chante ses yeux nous sourient
Sa musique, ses chansons c’est sa vie,
Sur la place du marché, tous les matins
Y’a des moineaux qui picorent ses refrains

Chante tes chansons, tes ballades d’amour,
Tes cris de révolte, tes larmes de velours
Tes poèmes qui nous emmènent ailleurs,
Sur les chemins du bonheur.

Elle gagne sa journée, quelques ronds, quelques fleurs,
Sur ce joli trottoir d’« à votre bon cœur »
Le soir, elle chante dans un drôle de bistrot,
Où on y boit bien, où il y fait si chaud.
Elle range enfin, son piano, ses bretelles,
Dans une p’tite boîte à jolies ritournelles,
Elle boit un verre sur le bord du comptoir,
Enfile son manteau et nous dit « au revoir ».

Chante tes chansons, tes ballades d’amour,
Tes cris de révolte, tes larmes de velours
Tes poèmes qui nous emmènent ailleurs,
Sur les chemins du bonheur.

Elle sort du bar pour rentrer chez elle,
La mam’selle du piano à bretelle,
La voix brisée d’avoir trop chanté,
Les yeux dans le ciel, mais les pieds sur l’pavé,
Elle chante toujours, avant de s’coucher,
Un, deux, trois rêves, pour pouvoir composer
Elle prend des notes, des mots, des idées,
La tête dans la brume, s’endort sur l’oreiller.

Chante tes chansons, tes ballades d’amour,
Tes cris de révolte, tes larmes de velours
Tes poèmes qui nous emmènent ailleurs,
Sur les chemins du bonheur.

Paroles et musique : Robert Nicollet.