dimanche 23 juin 2019

Toi...




Je t’écris cette ballade,
Sur le coin de mon cœur
De Nantes à Stalingrad,
Il y a plus de dix heures.
Dis-moi, quand te reverrais-je, toi.
On s’est connu un soir,
Il pleuvait, tu avais froid
T’étais là sur l’boulevard,
Et moi, j’rentrai chez moi.
Dis-moi, quand te reverrais-je, toi.

T’es partie dans la brume,
D’un samedi d’automne,
La nuit faisait la brune,
Moi, je jouais du trombone,
Dis-moi, combien tu m’aimes, toi.
Il n’y a plus ta douceur
Dans cette chambre, le soir.
Il n’y a même plus de cœur,
Dessiné, là, sur le miroir.
Dis-toi, combien je t’aime, toi.


Le temps devient futile,
Dans cet appartement,
Une vie bien trop stérile,
Une vie où l’on se ment,
Et, tu sais bien, combien je t’aime, toi.
Combien encore de nuits,
Faudra-t-il patienter,
Combien de fois l’ennui,
Sera à mes côtés,
Et, tu sais bien, combien je t’aime, toi.

Peut être bien qu’un jour,
Juste derrière ma lucarne,
J’te r’verrai dans la cour,
Ton manteau sous le bras.
Parc’qu, tu sais, combien je t’aime, toi.
Alors nous partirons,
A bord de nos poèmes,
Jusqu’au bout, nous irons
Jusqu’à l’ultime, l’extrême,
J’te  dirai, combien je t’aime, toi.

Paroles et musique : Robert Nicollet.


mercredi 19 juin 2019

Liberté







J'aimerais te couvrir de pétales de lotus
Parfumer de baisers tes lèvres de vénus
J'aimerais dans le soir, effleurer l'épiderme,
De ton corps allongé sur la soie du suprême
Liberté, Liberté chérie.
Broder des mots d'amour, en dentelles de soupir
Aiguiser tes envies, jusqu'à l'ultime plaisir.
J'aimerais déguster dans le graal de tes nues,
Le vin chaud et fruité, de l’amour absolu.
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrume des caresses du soleil,
Ce frais matin d'hiver, au jardin en sommeil,.
Je ne te vois pas, pourtant je te devine,
Au travers du carreau, alors j'imagine...
Et nous dansons, nous chantons nos libertés
Aux souvenirs des colombes qu’ils ont assassinées.        
Et j’entends encore hurler nos cris de liberté...

Ta silhouette ambrée, aux lueurs vacillantes
Se mouvant subtilement, sur la soie amarante,
D'un canapé en satin, aux plissures embrasées,
Par ton corps en suspend de désirs amourés.
Liberté, Liberté chérie.
Un parfum embaume, le souffle de ton âme,
J'entends ton coeur vibrer, grisé par ta flamme.
Elle te saoule, t'enivre, te transporte infiniment
Lorsque le soir nous vient, perchés au firmament
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrume des caresses du soleil,
Ce frais matin d'hiver, au jardin en sommeil,.
Je ne te vois pas, pourtant je te devine,
Au travers du carreau, alors j'imagine...
Et nous dansons, nous chantons nos libertés
Aux souvenirs des colombes qu’ils ont assassinées.
Et j’entends encore hurler ces cris de liberté...

Nous plongeons nos nuits dans le jour de nos lunes.
Aux brumes en sursis d'un soleil nocturne.
Et, nous nous envolons, hirondelles du printemps,
A nicher nos toujours, comme deux jeunes amants.
Liberté, Liberté chérie.
Je laverai tes sanglots, aux plages de tes joues
Aux émeraudes de tes yeux, posés là, en bijou,
J'en baiserai les éclats, les rayons de lumières,
Les ombres endormies au lit de nos hiers.
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrume des caresses du soleil,
Ce frais matin d'hiver, au jardin en sommeil,.
Je ne te vois pas, pourtant je te devine,
Au travers du carreau, alors j'imagine...
Et nous dansons, nous chantons nos libertés
Aux souvenirs des colombes qu’ils ont assassinées.
Et j’entends encore hurler ces cris de liberté...


Aux sonates de tes vers, j'entends des harmonies,
Des larmes qui dégoulinent, sur les froideurs de la nuit
Cette mer en cavale sous les pluies de l'hiver,
Et ta voix qui sublime les chants de l'éphémère.
Liberté, Liberté chérie.
J'inventerai des cieux, au bout de l’infini,
Où nos jours couleront des plus belles rivières.
Où tes ailes coupées, par des hommes en folie
S’ouvriront à nouveau, pour reprendre les airs.
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrumera des caresses du soleil,
Ce doux matin d'été, au jardin en réveil,.
Je te verrai à nouveau, toi, sublime et divine
Au travers du carreau, alors j'imagine...
Et nous danserons, nous chanterons nos libertés
Aux souvenirs des colombes qu’ils ont assassinées.
Et j’entendrai toujours hurler ces cris de liberté...
Liberté, Liberté chérie.

Paroles et musique: Robert Nicollet.