dimanche 6 février 2022

Mon Amour, je te rêve, je t'aime, je t'attends...

 



J’ai vu le vert de tes yeux,
Crevé les tempêtes les plus folles,
J’ai vu, ton regard amoureux,
M’offrir tes trésors, tes opiums.
Nos chagrins obscurs nous dévorent
Mais notre amour est éternel,
Ils ont la violence des remords,
Et la tendresse de nos merveilles.
 
Ces nuits où le noir se fait roi,
Je défendrai nos feux d’amour,
Le sombre deviendra éclat,
Nos lumières seront nos toujours.
Nos ombres s’habilleront d’étoiles,
Nos soleils de reflets enflammés,
Et sur un ciel bleuté de soie
Nos âmes s’aimeront, sublimées.
Mon Amour,
Je te rêve, je t’aime, je t’attends…
 
Sur les ruelles de nos étés,
Nous marcherons, main dans la main
Ton visage sur mon épaule posée,
Je me ferai ainsi coussin.
Et si le froid devenait rebelle,
J’enroulerais ton écharpe blanche,
Autour de ton cou, ma belle
Notre secret, nos douces alliances.
 
 
Entends mon cri, comme un refrain,
C’est de l’amour, en éruption
Ce sont des vagues en parchemin,
Où chaque mot se fait passion.
C’est un cyclone, qui cligne de l’œil,
Dans la tempête de nos baisers,
Des fleurs d’amour que nos âmes cueillent,
De blanches pivoines, d’éclats nacrés.
Mon Amour,
Je te rêve, je t’aime, je t’attends…
 
Je t’écrirai de doux poèmes,
Sur les cirrus, de nos chemins,
Je broderai d’amour bohème
Tous les printemps de nos demains.
Et, si la lune nous chante rengaine,
Au cœur de nos nuits blanc satin,
Les étoiles seront nos totems,
L’univers sera dans nos mains.

Alors, le ciel fort de lumière,
Aux yeux de nos âmes symphoniques,
Nous offrira dans ses éclairs
L’éternité en harmonique.
On se saoulera de nos baisers,
A en vider tous nos alcools,
Nos esprits sauront chavirer,
Jusqu’au dernier de nos envols.
Mon Amour,
Je te rêve, je t’aime, je t’attends…
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.