lundi 27 avril 2015

Renaissance

Renaissance

( extrait de "Souvenir de Boutae" ).









On partira dans notre belle île
Et, on r’fera toute notre histoire
Dans l’océan de tes Antilles
Je vois toujours l’espoir.
Puis, je caresserais ton corps,
Aux doux croissants de lune,
Ô toi ma belle, ma perle d’or,
Toi ma sirène des heures brunes.
Quand rougira l’aurore,
Aux caresses infinies,
Je couvrirais d’or,
L’écorce noircie de nos nuits.
Même, si le ciel se fait obscur,
Si la bise ouvre nos gerçures,
Je resterai près de toi toute ma vie.
Même, si le vent souffle en tempête,
Sous une nuit de clair chagrin,
Si le soleil nous fait la tête,
Et que le jour pleure ses demains.
Si l’on habite : je ne sais où.
Près d’un vieux port, au fond d’un bois,
Sous une mansarde, de quatre sous,
On sera bien tout deux, crois moi.
Et que l’on serve de la bière,
Du bon vin, qu’on fasse la fête,
Il faut noyer tous nos hivers,
A s’en faire éclater la tête.
Puis, qu’on rallume le soleil,
Qu’il nous réchauffe à l’ Amour
Regardes, les oiseaux dans le ciel
Avec leurs rires en abat-jour.
Ils volent vers l’infini,
Avec leurs rythmes et leurs chansons,
Ouvres les bras, jusqu’à l’oubli,
Pour danser sur l’accordéon.
J’peindrais sur tes arcs en ciel
Des navires draguant les étoiles,
A en faire rougir le soleil,
De mes utopies boréales.
Puis, je ramerais dans mon vaisseau
Pour conquérir toutes les tempêtes,
Les voiles ouvertes sur tes mots,
A en faire tourner la planète.
Enfin, je cueillerais tes lèvres
Pour soigner tes larmes d’amour
Je sais qu’ta peine n’a pas de trêves
Je sais qu’c’est dur chaque jour.

Paroles et musique: Robert Nicollet