mercredi 29 novembre 2017

Une lumière, un espoir…








...Dans l'oubli de l'évidence,
Le temps s'arrête là,
Suspendu dans sa danse,
Au rythme d'une seule fois...


Le temps est passé,
Les tempêtes calmées,
Le tonnerre s’est tu,
Le calme est revenu,
Et, je vois bien là, dans ton regard,
Une lumière, un espoir…
Puis, un murmure,

Des mots qui rassurent,
La douceur, la tendresse,
Les caresses,
Souvenir d'un moment chansonnier
 à Radio Fréquence Plurielle
(Paris)
Pour la fête de l'huma.
Et, ton souvenir, sur mes tranches de cafard
Une lumière, un espoir…
Laisses-moi te dire des « je t’aime »,
Laisses-moi te parler d’amour,
Ecrire ces mots et qu’on sème,
Ces quelques graines en retour…

Années rebelles
Les manifs, soixante huit,
Nos libertés



Nos paroles enflammées.
Tout est parti, comme les feuilles au vent,
Comme si le temps avait renié ses parents
Le travail, les fins de mois
Sans argent,
Puis nos enfants, leur sourire,
Leurs premières dents…
Tout passe si vite, dans cette drôle d’histoire,
Comme une lumière, un espoir…
Laisses-moi te dire des « je t’aime »,
Laisses-moi te parler d’amour,
Ecrire ces mots et qu’on sème,
Ces quelques graines en retour…



Les années passent
Sur la fin de mon chemin,
Sur mes « hélas »
Et, mes années « chagrin »,
Il reste à faire, juste une dernière balade
Comme une lumière, un espoir…
Dieu qu’il fait vide
Dans le silence de tes mots
Dans mes sommeils
Dans l’ombre de mon piano
Et, ton souvenir, sur mes tranches de cafard
Une lumière, un espoir…
Laisses-moi te dire des « je t’aime »,
Laisses-moi te parler d’amour,
Ecrire ces mots et qu’on sème,
Ces quelques graines en retour…


Paroles et musique: Robert Nicollet

lundi 13 novembre 2017

La valse du peut-être








C’était à peine 6 heures,
J’étais sur l’quai d’la gare,
Et tu n’étais pas là.
Y’avait beaucoup de monde
Les gens étaient pressés
Et je n’te voyais pas.
Ma valise était pleine,
J’l’avais chargée d’Amour,
De tendresse et de joie.
Et je me sentais seul,
Debout, la pluie tombait,
Et je n’te voyais pas…
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
D’une plage au bord de mer
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
Pour te dire  des « je t’aime », des « je t’aime ».

Le train est arrivé,
La pluie n’a pas cessé,
Mais où es-tu donc passée ?
Les gens ont pris leurs places
A l’abri dans ce train,
Assis bagages rangés.
J’ai pris de quoi manger,
Des cannettes de bière
Du pain et du pâté,
Et j’entends le chef de gare,
Souffler dans son sifflet,
Au bout de ce long quai.
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
D’une plage au bord de mer
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
Pour te dire des « je t’aime », des « je t’aime ».

Ça y est, le train s’en va,
Tu n’es toujours pas là,
Sur ce quai du départ,
Les gens s’font des saluts,
Des sourires, des bisous
Le train n’est plus en gare
Mais où es-tu ma belle,
Que s’est-il donc passé,
Et cette pluie est glacée,
Je vais rentrer chez moi,
Je n’sais plus quoi penser
J’ai mal si tu savais
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
D’une plage au bord de mer
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
Pour te dire des « je t’aime », des « je t’aime », des « je t’aime ».

J'aimerais passer chez toi,
Peut être que t’es malade,
Peut-être t’as besoin moi,
Peut être, je ne sais pas,
T’as du louper ton car,
C’est pour ça qu’t’es en r’tard…
C’est pour ça…
Peut-être, peut-être, peut-être…


Paroles et musique: Robert Nicollet.