jeudi 22 février 2018

Si...






Si tu m’aimes un peu,
Dis-moi le dans les yeux,
Et caresses moi le cœur,
Pour que sèchent nos pleurs.

Si tu m’aimes un peu,
J’aimerais sentir tes lèvres
Ton souffle amoureux
Avant que le jour se lève.

Si tu m’aimes un peu
Regardes, au loin, il pleut,
Tu sais, j’ai tant d’amour à te dire,
Tant d’amour à t’offrir.

Si tu m’aimes un peu,
Laisse-moi sécher tes larmes,
Te regarder dans les yeux,
Pour te réchauffer l’âme,

Si on s’aime tous les deux,
On a le droit d’être amant et heureux
De croiser le monde dans les yeux
Et, de se dire amoureux.

Si, tu m’aimes un peu,
Laisses-moi t’embrasser mon amour,
Laisses mes mains dans tes cheveux
Laisser-moi t’aimer au grand jour…

Si, tu m’aimes encore
Saouls de nos chants d’amour
Saouls de l’envie de s’aimer
Saouls sur le chemin du toujours…

Si, la vie, c’est à deux,
Je m’lasserais d’un trop petit peu,
J’préfèrerais m’en aller,
Te quitter, s’envoler…

J’irais, quelque part mais ailleurs,
Tricoter le temps et les heures,
La solitude est bien trop forte,
Que rien ici ne l’emporte…

Paroles et musique

Robert Nicollet

jeudi 15 février 2018

Quand on n’aime plus






Quand on n’aime plus, on a l’cœur en sommeil
L’âme suspendue, aux nuits sans étincelle
Quand on n’aime plus, on vit en noir et blanc,
On ne rêve plus, tristement, on attend…
On attend du jour, où le soleil luira
Qui dans son toujours, nous emportera,
Quand on n’aime plus, le temps est souvent lourd
Lourd de sans issue, lourd du manque d’Amour.

Quand on n’aime plus, il reste les souvenirs,
Du temps qui n’est plus, celui du désir…
Quand on n’aime plus, la vie est un soupir,
On perd l’envie d’aimer et celui de séduire.

Quand on n’aime plus, les jours nous font grise mine
Et dans cette inconnue, souvent nos nuits blanchissent,
Mais la vie continue, cachée dans le déni,
Chargée de convenu, comme de vieux gestes appris.
Quand on n’aime plus, le monde est étranger,
Il ne nous parle plus, on s’est bien trop lassé
On ferme les paupières, on s'endort lentement
Sur le chemin du peut être, on s’accroche souvent

Quand on n’aime plus, il reste les souvenirs,
Du temps qui n’est plus, celui du désir…
Quand on n’aime plus, la vie est un soupir,
On perd l’envie d’aimer et celui de séduire.

Quand l’amour n’est plus, sans qu’on veille renaître
On l’voit suspendu, au bord d’une fenêtre,
Un regard qui sourit, un geste, un mot gentil,
Et l’envie nous revient, l’envie d’avoir envie
De cueillir les étoiles, de monter dans les nues,
D’hisser la grand’voile, conquérir l’absolu
Et quand l’amour renaît, qu’importe le temps perdu,
On s’envole dans le ciel pour embrasser la lune



Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 7 février 2018

Nus,






Nus, comme le silence des statues
Comme un amour perdu
Comme une larme dans les nues
Nus, comme nos corps en naufrage.
Nos deux vies sous les nuages
Enfermés, dans une cage.
Nus, éternellement, nus
Mais guettant la décrue
Comme urgence absolue.
Je t’appelle, si tu m’entends,
Là où le fleuve est si grand
Qu’nos maisons baignent dedans.

Nus, comme la force du vent,
Des mers, des océans,
Et la rage du temps
Nus, la tempête s’est tue,
Le fleuve est encore en crue,
Désolante, et têtue.
Nus, il pleut comme je n’en peux plus
Sur nos souvenirs disparus
Emportés, je n’sais plus.
Je t’appelle, si tu m’entends,
Là où le fleuve est si grand
Qu’nos maisons baignent dedans.

Nus, mon amour en colère,
Solitude arbitraire
Pourquoi donc se taire ?
Seul, en souffrance, mais unis,
La France n’est pas Paris,
Alors, pourquoi l’oubli…

Je t’appelle, si tu m’entends,
Là où le fleuve est si grand
Qu’nos maisons baignent dedans.


Paroles et musique : Robert Nicollet