lundi 25 décembre 2017

Les Larmes de Julia (épilogue)





Où sont les limites du rêve, où sont les contours de la réalité, sommes-nous toujours dans le réel? Ne teinte-t-on pas nos visions, nos pensées de ce que nous sommes?

Nous sommes souvent sur la carte, et peu sur le territoire. Qu'est-ce qui importe dans notre vision des réalités. N'est-ce pas le filtre de notre pensée, et n'est-ce pas là l'essentiel? C'est ce qui crée l'espérance, la force de vie, l'intuition, la création, l'Amour dans tous les sens du terme...



Je te donnerai mon cœur



A tout ceux qui sont seuls, aux blessés, aux meurtris,
A tous les oubliés de l’amour, de la vie,
Aux cœurs arrachés, aux âmes déchirées,
Quand le silence est lourd, qu’il noie l’immensité.
A tous les mal d’amour, aux chagrins des regrets
A ceux qui sont partis, qui ne reviendront jamais,
Aux larmes du souvenir difficiles à sécher
Aux peines écorchées, d’un amour avorté.
Je tendrai la main à qui souffre et qui pleure,
Je t’donnerai mon amour, je te donnerai ma chaleur,
Toi qui part sur la route sans abri sans secours,
Toi le grand naufragé, aux tempêtes des discours,
Toi qui n’écoute plus que, ton écran à mensonges
Souvent en quête de sens, quand tes questions te rongent...
Je crèverai les étoiles, pour t’en donner la lumière,
Les nuages de la vie sublimeront au soleil,
Les fleurs seront si belles, les oiseaux chanteront,
La liberté d’aimer et de vivre ses passions.
Je tendrai la main à qui souffre et qui pleure,
Je t’donnerai mon amour, je te donnerai ma chaleur,
Ami, redresses-toi, l’Amour est en danger,
Si on ne peut plus croire, à la force de nous aimer :
Réinventons nos guerres, rallumons les bûchers,
Explosons notre terre, gommons l’humanité.
Mais je tendrai la main à qui souffre et qui pleure,
Je t’donnerai mon amour, je te donnerai mon cœur.

Textes, paroles et musiques: Robert Nicollet.




mercredi 20 décembre 2017

Délires chansonniers








Sur mon nuage, dans ma lorgnette,
Je regarde le monde bouger,
Je m’amuse dans ma cachette,
A espionner, à rigoler.

Il y a de drôles de bêtes,
En costume gris et cravates
Qui profitent et qui s’entêtent,
A nous raconter des salades.

Ils récitent de beaux discours,
Des mots qui flattent, des mots qui brillent,
Des maudites chasses à cour,
Où le gibier est bien facile.

Armés de leur beau fusil,
Ils peuvent tirer sur tout c’qui bouge,
Comme la cible est très fragile,
A chaque fois, ils savent faire mouche.

Quand leur proie est morte à terre
Ils lâchent leurs plus féroces chiens,
Quand les nantis nous font la guerre
Les plus fragiles n’ont plus d’copains.

Ils boufferont de l’huile de palme,
Ça sera plus académique,
Pourquoi donc verser des larmes,
Sur des profits gastronomiques,

Puis nous mettrons du glyphosate
Dans leurs légumes, dans leur persil,
Dans leurs patates, dans leurs tomates
Puis dans notre drôle de République.

Et dans notre drôle de République,
Pour qu’le chiendent ne repousse pas
Ces  mauvaises herbes, dites politiques.
Qu’on n’les retrouve plus dans nos pattes
Qu’on n’les retrouve plus dans nos pattes

Dans nos pâtes ?

Paroles et musique: Robert Nicollet.

mercredi 6 décembre 2017

Vertiges




Lever du jour

La nuit a lâché ses étoiles,
Libérant leur lumière fleurie,
Sur les jardins, posée en voile,
De belles roses épanouies.

Et, le soleil les arrose,
De timides rayons engourdis,

De pensées à peine écloses,
Que son cœur lui a promises.

L'éther cobalt apparaît sublime,
Derrière une drôle de lune blanchie,
Le jour s'est ouvert jusqu'à la cime,
Comme un vertige en symphonie.

Le rêve dans une clarté limpide,
Dégrafe ses lèvres engourdies,
Pour un long baiser candide
En cette journée, sortie du lit

L'heure où la robe noire abandonne
Ses bijoux d’or et de platine
Où chaque geste déboutonne
De douces minutes en sourdine

Etreintes jusqu'au dernier parfum
Jusqu'à la dernière note de musique,
Aux mots soupirés de satin,
Aux vapeurs nouées, alambic

Sulfure étoilé de lumières
Halo aux brillances magnifiques
Couvertes de voile, de mystère,
Etrangetés passagères oniriques.

Hissée aux pics des volcans,
Aux laves rougeoyantes de l’esprit,
Aux épices cendrées de l’instant,
Qu’il soit magique et furtif…
  
Là où les ailes des goélands
Draguent la volupté des nuages,
Où le bleu divin océan,
Achève son vagabondage.

Couché sur l'horizon feutré,
Fardé de rosée matinale,
Couvert d’étincelles magnifiées
Aux splendeurs boréales.

Écume errante, aux spasmes d’argent,
Humeur adoucit par la brise,
Infini d’espace et de temps,
Aux douces caresses exquises

Lumières au foudre flamboyante,
Sorties du ventre des nues,
Comme une délivrance éclatante
Aux froides noirceurs noctambules.

Question…

Est-ce que tu veux faire le grand saut!,
S'embarquer pour la fin du monde.
Se faufiler dans les coulisses
Dans les fissures de la terre
Quand la terre gronde, elle n’entend pas,…
Elle pleure, elle fond, elle souffle, elle hurle,
Ecoute son cri, comprends ses brûlures,
Ton voyage ? La chute
Jusqu’où ? Jusqu’en bas, tout au fond
C’est noir, noir foncé, le néant.
Le néant, continue, t’es bientôt arrivé
Continue, t’es bientôt arrivé, continue


Ultime vertige…

A l’ombre des volcans, les lumières se sont tues,
Les cendres planent au vent, comme nos cœurs disparus.
Nos ombres, et nos vies, ont du mal à vieillir.
Dans ce milieu hostile, où, rien ne peut séduire…

Les mers recouvrent nos terres, les glaces ont toutes fondues
Les larmes d’un ciel austère se couchent sur nos vécus
La chaleur est immense, nos regrets éternels,
Survivants dans l’errance, rescapés mais mortels,

Où se trouve la magie, du lever de soleil,
Le ciel qui bleuit, aux rayons des merveilles,
La mer, les oiseaux, et, cette belle poésie,
Qui parent notre planète, de panache exquis.

Mais où sont nos matins, aux sourires radieux,
Lorsque s’illuminaient, nos cœurs amoureux,
Où tout était bonheur, et nos vies en dentelles,
Explosaient d’allégresse, de consommes en voyelles,
De doux mots, en phrases, de vers en poèmes,
De chapitre en roman, du candide à l’ébène,
Euphonies d’arc en ciel, explosion de musique
Perpétuelle création, à l’univers onirique.

On a tué la beauté, comme on tue le temps
On parle d’Amour pour draguer le néant…
Et son corps dévêtu, où le vide nous éteint,
Nous attire dans l’abîme, une nuit au matin.
Fille ultime d’une nuit, dernier amour puis fin.
Fin de notre histoire, fermé pour inventaire…
Six milliards d’êtres humains, partageant notre Terre…


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 29 novembre 2017

Une lumière, un espoir…








...Dans l'oubli de l'évidence,
Le temps s'arrête là,
Suspendu dans sa danse,
Au rythme d'une seule fois...


Le temps est passé,
Les tempêtes calmées,
Le tonnerre s’est tu,
Le calme est revenu,
Et, je vois bien là, dans ton regard,
Une lumière, un espoir…
Puis, un murmure,

Des mots qui rassurent,
La douceur, la tendresse,
Les caresses,
Souvenir d'un moment chansonnier
 à Radio Fréquence Plurielle
(Paris)
Pour la fête de l'huma.
Et, ton souvenir, sur mes tranches de cafard
Une lumière, un espoir…
Laisses-moi te dire des « je t’aime »,
Laisses-moi te parler d’amour,
Ecrire ces mots et qu’on sème,
Ces quelques graines en retour…

Années rebelles
Les manifs, soixante huit,
Nos libertés



Nos paroles enflammées.
Tout est parti, comme les feuilles au vent,
Comme si le temps avait renié ses parents
Le travail, les fins de mois
Sans argent,
Puis nos enfants, leur sourire,
Leurs premières dents…
Tout passe si vite, dans cette drôle d’histoire,
Comme une lumière, un espoir…
Laisses-moi te dire des « je t’aime »,
Laisses-moi te parler d’amour,
Ecrire ces mots et qu’on sème,
Ces quelques graines en retour…



Les années passent
Sur la fin de mon chemin,
Sur mes « hélas »
Et, mes années « chagrin »,
Il reste à faire, juste une dernière balade
Comme une lumière, un espoir…
Dieu qu’il fait vide
Dans le silence de tes mots
Dans mes sommeils
Dans l’ombre de mon piano
Et, ton souvenir, sur mes tranches de cafard
Une lumière, un espoir…
Laisses-moi te dire des « je t’aime »,
Laisses-moi te parler d’amour,
Ecrire ces mots et qu’on sème,
Ces quelques graines en retour…


Paroles et musique: Robert Nicollet

lundi 13 novembre 2017

La valse du peut-être








C’était à peine 6 heures,
J’étais sur l’quai d’la gare,
Et tu n’étais pas là.
Y’avait beaucoup de monde
Les gens étaient pressés
Et je n’te voyais pas.
Ma valise était pleine,
J’l’avais chargée d’Amour,
De tendresse et de joie.
Et je me sentais seul,
Debout, la pluie tombait,
Et je n’te voyais pas…
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
D’une plage au bord de mer
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
Pour te dire  des « je t’aime », des « je t’aime ».

Le train est arrivé,
La pluie n’a pas cessé,
Mais où es-tu donc passée ?
Les gens ont pris leurs places
A l’abri dans ce train,
Assis bagages rangés.
J’ai pris de quoi manger,
Des cannettes de bière
Du pain et du pâté,
Et j’entends le chef de gare,
Souffler dans son sifflet,
Au bout de ce long quai.
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
D’une plage au bord de mer
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
Pour te dire des « je t’aime », des « je t’aime ».

Ça y est, le train s’en va,
Tu n’es toujours pas là,
Sur ce quai du départ,
Les gens s’font des saluts,
Des sourires, des bisous
Le train n’est plus en gare
Mais où es-tu ma belle,
Que s’est-il donc passé,
Et cette pluie est glacée,
Je vais rentrer chez moi,
Je n’sais plus quoi penser
J’ai mal si tu savais
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
D’une plage au bord de mer
J’avais rêvé, ma belle,
D’un week end à l’hôtel,
Pour te dire des « je t’aime », des « je t’aime », des « je t’aime ».

J'aimerais passer chez toi,
Peut être que t’es malade,
Peut-être t’as besoin moi,
Peut être, je ne sais pas,
T’as du louper ton car,
C’est pour ça qu’t’es en r’tard…
C’est pour ça…
Peut-être, peut-être, peut-être…


Paroles et musique: Robert Nicollet.

lundi 30 octobre 2017

La paix pleure à la nuit









Ils ont dans la gueule, des mots de guerre,
Dont ils connaissent toute la grammaire,
Ils sèment au vent haine et terreur,
Sur l’horizon noir de l’horreur.
Leurs regards fous, accusateurs,
Au pays des armes et des rockers
Là où la musique, chante la paix,
Certains confondent bombes et jouets…
Et les loups rôdent bien trop souvent,
Là où nos démons se réfugient
Aux couleurs du feu et du sang
Là où la paix pleure à la nuit

Ils tweetent aux marches de leur palais,
Des phrases dont ils ont le secret,
Où chaque syllabe blesse l’Amour,
Du grand vacarme de leur basse cour.
Ils ne connaissent que la menace
Leurs liasses de mensonge qu’ils amassent,
La liberté prise en otage,
Aura du mal dans ce naufrage…
Et les loups rôdent bien trop souvent,
Là où nos démons se réfugient
Aux couleurs du feu et du sang
Là où la paix pleure à la nuit.

Je rêve d’un monde d’harmonie,
De beauté et de fantaisie,
Là où l’amour est bien plus fort,
Que tous ces tweets de croque-mort.
Le vent balayera ces minables,
Toute cette folie qui nous accable
Ces pathétiques de la télé,
Où l’audimat est chant sacré.
Et les loups rôdent bien trop souvent,
Là où nos démons se réfugient
Aux couleurs du feu et du sang
Là où la paix pleure à la nuit

Paroles et musique : Robert Nicollet









dimanche 22 octobre 2017

Dans l’sac à dos.






Je n’savais pas trop, si j’devais t’écrire
Si ces quelques mots, pouvaient t’faire plaisir
Puis j’ai pris ma plume, et mon piano,
Toute mon amitié dans l’sac à dos.
Il est des larmes qui peuvent faire du bien,
Des paroles en forme de doux câlin,
Les douleurs d’un cœur qui est en bataille
Et les plaies d’une vie qui déraille
Et les plaies d’une vie qui déraille

Et si tu r’gardes là bas sur ton île,
Le soleil se l’ver, les matins fragiles,
Y’a des mouettes, qui chantent des poèmes,
Pour te libérer, briser tes chaînes
Le vent s’est levé, sur la mer d’hiver,
Le froid se réveille, ce jour de tonnerre,
Mais il y a du feu dans la cheminée,
Qui t’attend le soir, pour t’réchauffer…
Qui t’attend le soir, pour t’réchauffer…

Les vagues sont belles, sur la mer d’Iroise,
Il y a d’la mousse comme dans la cervoise
Il n’y a rien d’plus beau, que la nature
Quand on a l’cœur, en éraflures
Je n’savais pas trop, si j’devais t’écrire
Si ces quelques mots, pouvaient t’faire plaisir
J’ai pris ma plume, puis mon piano,
Toute mon amitié dans l’sac à dos.
Toute mon amitié dans l’sac à dos.
Toute mon amitié dans l’sac à dos.


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 18 octobre 2017

Madame Christelle












C’était au bar de mon quartier,
Que la bouteille la caressait.
Une clop au bec, son mec barré,
Un verre dans l’autre elle s’enivrait.
C’était au bar, un beau matin
Entre un bonjour, et beaucoup de vin
Madame Christelle m’tendait la main,
Du fond d’mon verre, je buvais ses seins.
C’était au bar, comme un bordel,
Comme un polar en jarretelles,
Une blague à vin, mais combien belle,
La poitrine de Madame Christelle.

Ronde comme une boule de billard
Saoul comme un ivrogne de marin
Ca tanguait fort jusqu’au grand large
Y’avait d’la houle, y’avait du chien.
J’voulais la boire jusqu’au matin.
Nos gueules à gober les étoiles,
De la grande ours aux cuves à vin
A s’en noyer les amygdales.
C’était au bar, comme un bordel,
Comme un polar en jarretelles,
Une blague à vin, mais combien belle,
La poitrine de Madame Christelle.

Nos coudes accrochés au comptoir
A s’raconter nos comédies
A s’embarquer pour un nulle part
Une chambre en haut, dans un grand lit.
Les mains à effleurer nos sens,
La gorge sèche comme un désert.
Et sa poitrine qui se balance
Deux belles cerises sur mon dessert.
C’était au bar, comme un bordel,
Comme un polar en jarretelles,
Une blague à vin, mais combien belle
La poitrine de Madame Christelle.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

mardi 3 octobre 2017

Prenons le temps d’nous aimer…







Tu murmurais dans le creux d’mon oreille,
Des mots sympas, comme des rayons de soleil,
Des mots qui parlent aux matins embrumés,
Lorsque le froid a du mal à réchauffer.
Et si le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas sommeil,
Prenons le temps d’nous aimer…

Il reste dans notre sac, que d’la petite monnaie
Il y a plus un billet, on a tout dépensé
Ca n’sert à rien de chercher dans le buffet
Les quelques sous, qui pourraient s’y loger
Et si le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas trop sommeil,
Prenons le temps d’nous aimer…

Le frigo est vide, depuis hier matin,
Il y a plus d’conserves, pas même un quinion d’pain
Rien dans l’congèle, les voisins sont partis,
Il ne nous reste, qu’à rêver d’raviolis,
Et si le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas sommeil,
Prenons le temps d’nous aimer…

La box est en panne, la télé dans le déni,
Il y a plus un mail, plus d’google, plus d’amis,
Qu’est-ce qu’on peut faire ce dimanche à Paris,
Peut être qu’il vaut mieux qu’nous restions ici….
Puisque le temps ne vaut pas qu’on s’réveille,
Alors restons là coucher
Et si nous n’avons pas sommeil,

Prenons le temps d’nous aimer…

Paroles et musique: Robert Nicollet.

mardi 19 septembre 2017

Jour de clarté...







Le soir se lève d’un jour fané
Les fleurs se courbent, du mal aimer
Le sol est dur, il a séché,
Il s’est ridé…
Il se fissure, trop de blessures
De sans amour, de déchirures,
La terre craquelle, les larmes usées,
De trop pleurer…
Fais nous encore rêver, des lumières de l’été
Des arbres de tes forêts, des mers et des marées,
Ma belle ronde bleue, fais nous encore danser
La valse des saisons, pour le jour de clarté.

Le temps se gâte, les glaces fondent,
Les mers inondent, des terres fécondes,
Les hommes ont faim, les guerres grondent,
Sur toi, ma belle…
Entends le vent, il sait crier,
Il sait hurler, sur les sorciers,
Qui t’ont violée, qui t’ont pillée,
Ma belle bleue.
Fais nous encore rêver, des lumières de l’été
Des arbres de tes forêts, des mers et des marées,
Ma belle ronde bleue, fais nous encore danser
La valse des saisons, pour le jour de clarté.

J’ai pris ma plume, ce soir d’été,
Quand les étoiles ont défilées,
Sur le trou noir d’humanité
Que l’Homme a créé.
Trop de pouvoir, et trop d’argent,
De tout vouloir, au prix du sang,
L’amour se meurt, au fil des ans.
Ma belle bleue.
Fais nous encore rêver, des lumières de l’été
Des arbres de tes forêts, des mers et des marées,
Ma belle ronde bleue, fais nous encore danser
La valse des saisons, pour le jour de clarté.

Quand notre folie sera calmée,
Et tes blessures, cicatrisées,
Nous feras-tu encore rêver ?
Ma tendre bleue…
Serons nous là à tes côtés,
Pour admirer tous tes étés,
Tes belles caresses
Au vent secret,
Ma douce aimée…
Nous feras-tu rêver, des lumières de l’été
Des arbres de tes forêts, des mers et des marées,
Ma belle ronde bleue, nous feras-tu danser
La valse des saisons, pour ce jour de clarté.


Paroles et musique : Robert Nicollet.