jeudi 24 mars 2016

Paris-Bruxelles.



En hommage aux victimes des attentats à Bruxelles.







Apprends-moi les mots doux,
Juste au creux de ton cou
Apprends-moi les caresses
Qui te pressent dans l’ivresse,
Accroche-toi à mes bras,
Pour qu’ils t’enserrent tout contre moi,
Couche ton visage sur mon épaule,
Les yeux fermés, la larme folle,
Et ne dis rien, fais-toi silence,
Il parle plus fort que leur violence,
Respire sur moi, dans nos tourments,
La ville est là, la vie s’entend.

Il y a du monde dans les rues,
Des gens qui courent, qui ne savent plus,
Qui partent ailleurs, sans savoir où,
Mais qui partent, et après tout…
Des nuages noirs chargés de larmes,
Chargés de peine, chargés de drame,
O toi ma belle, au cœur de vie
Au cœur des belges, on t’a meurtrie.
Bruxelles, fais-toi silence,
Soigne les blessures de leur violence,
Respire sur moi, dans tes tourments,
La vie est là, la vie s’entend.

Allume des fleurs, sur les boulevards,
Il faut qu’ils sachent, odieux barbares
Qu’il y a plus d’Amour, dans tous nos cœurs,
Que de haine, de lâcheté dans leurs aigreurs.
Panse tes plaies, ma douce merveille,
Belle cité, grande éternelle,
Je t’aime tant, ma magnifique,
Toute cette culture qu’ils veulent détruire,
Bruxelles ma belle, je pense à toi,
Tu sais ici, la tristesse se noie,
Après Paris, maintenant c’est toi,
Maintenant c’est toi.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

vendredi 18 mars 2016

Tes merveilles







J'inventerai le bleu du ciel, où les nuages se perdront
Je bâtirai des citadelles, avec l'amour à l'horizon.
Je dompterai les noirs vautours pour défendre nos passions,
J’ai dans mon sac, plus d’un tour, pour te sortir de prison, de prison...
J'habillerai d’or nos soleils, aux vraies couleurs de liberté,
Je réchaufferai tes fines ailes, pour que tu puisses t'envoler,
Puis, je te couvrirai ma belle, de douces caresses et de baisers,
J'illuminerai nos arcs en ciel, pour te voir enfin rêver,
Enfin rêver…

Je dessinerai lacs et montagnes, aux parfums d'immensité.
Je te peindrai nos campagnes, de coquelicots, de champs de blé,
Où ma douce et tendre amie, tu pourras t'y allonger.
Et, sur la brise endormie, je pourrais t’y voir danser, t’y voir danser
Je t'écrirai de longs poèmes, des mots de soie sur du papier
Et pour te dire combien je t'aime, et que nous devons espérer.
Je me battrai chaque semaine et s’il le faut, l'éternité,
Pour te libérer de tes chaînes, et pour te voir enfin chanter,
Enfin chanter...

Viens, je vais allumer nos étoiles, puis, je t’enflammerai la lune
Ta Vénus sur la toile, et les plages de Pampelune.
Sur des vagues imaginaires, où nos rêves se sont couchés,
Viendront te crier à l’Amour, les douces caresses du passé, du passé
Si nos toujours sont bien trop courts, je t’offrirai de beaux étés,
Où les mouettes tour à tour, viendront là pour te bercer
 On courra tout deux sur la plage, pour rattraper le fil du temps
Et le temps fera naufrage, devant notre amour impatient,
Impatient...

Puis, je chercherai des trésors, au fond des mers inconnues,
Enfin, je te couvrirai d'or, et d'amour fou, et d'absolu.
Je t'offrirai tous mes désirs, pour te sortir du sommeil,
Mon amour, il est temps d’en rire, devant les lumières du réveil, du réveil…
Je ferai jaillir des torrents sur tes terres ensablées,
Là, au pied de tes volcans, je planterai d’immenses forêts,
Et sur ta bouche, et sur tes lèvres, vibrera le soleil,
J’y poserai les miennes, pour cueillir tes merveilles, tes merveilles, tes merveilles…

Paroles et musique: Robert Nicollet.