(Poème des songes à celle
de mes pensées) Aux souffles du désir, câlinant
l’épiderme, Eclosions de plaisir, où le
temps s’enferme. A l’infiniment sublime, aux
délices passionnés, Emportés sur les rimes, de
tes mots susurrés, Juste à peine soufflé, jouant
aux alizés. La chaleur au parfum, si
finement posé, Enivre mes refrains, mon
esprit embrumé. Elle me surprend en flag, sur
ton île des tropiques, Et, j’entends, les vagues, caresser
tes criques, Quand le soleil divague entre
récifs et presqu’île. Chaque reflet se promène, hardiment
sur ton corps, Céleste îlot en bohème, où
mon regard se dore. Magnifique étoile perlée, où
jaillit la lumière, Que le ciel a sublimé, au
désir sans frontière. Sur tes galbes veloutés, aux
couleurs du jasmin Je poserais mes baisers, doucement,
un à un. Sur ton lit de soie blanche,
aux pétales embaumés Où ton âme se penche, je
viendrai m’y poser. A fleur de tes lèvres, sur
ton souffle exhalé, Comme des éclats de rêves, en
pourpre magnifié, Je cueillerai tes baisers, et
j’en sèmerai d’autres, Sur ta peau chamoisée, je
serai là, ton hôte. Et ta fleur sur ma fleur, nous
serons en bouquet, Déployant tes splendeurs, à
mes yeux fascinés. Respirant chaque senteur, chaque
pétale, chaque rosée, Dégrafant chaque saveur, de
ton âme enflammée. Et nos cœurs enivrés, nos
esprits envoûtés, Nous nous amarrerons, nos
corps enlacés. Même, l’espace et le temps, en
perdront leur chemin On nichera, où l’on rêve, et
qu’importe nos demains. Je veux être graine d’étoile,
sur ta silhouette en soleil, M’allonger sur ta toile, et
baiser tes merveilles. Combien de mots doux,
aurons-nous échangés ? Combien de caresses,
aurons-nous désirées ? Combien d’ivresse,
aurons-nous rêvées ? Quand le soir se fait soie, que
nos mots se couchent Dans nos lits souvent froid,
où nos infinis se touchent Et nos rêves nous emportent,
aux chaleurs de l’écrit, Et nos rêves nous apportent, ce
que la vie interdit. Sur tes yeux d’émeraude, où
les lacs s’endorment, Où la douceur se brode, sur
nos feuilles d’automne. J’imagine tes pensées, tes
désirs, tes idées, Ne résistant à rien, de ton
charme dévoilé. Je pense à toi, ma belle, perchée
dans mon esprit, Tu seras toujours celle, qui
me réveille à la vie. J’imaginerai toujours, ton
visage, ton regard, Tes mots de velours, qui me
parlent, me reparlent, Je rêverai toujours, de ton
toi, qui m’habite, Des paroles d’amour, si
sensiblement écrites, Des doux poèmes libres, comme
la brise des mots, Qui souffle et qui se livre,
à mon cœur en sursaut. Je dépose mille baisers, dans
le creux de ton cou, Que ce rêve soit si fort, que
tu en sentes le goût… J’aimerais écrire des poèmes
sans mots, Même une seule lettre serait
là de trop, Juste sentir l’explosion de
nos sens, Une poésie du sentir, douce étreinte,
si intense… Des regards partagés, des
sourires in vitro, Sentir ton souffle, ta voix,
toucher ta peau, ton dos ; Là où les frissons se jettent
à la gueule des passions, Ces passions sans fin,
insolentes invasions, Ivres, amantes, donnantes,
libres, comme le vent, les éclairs, Enflammées, dévorantes,
exaltantes et lunaires. Ces passions qui me tracent les
chemins de tes lèvres, Qui me portent si haut, pour
te décrocher la lune Elle est si proche de nous,
ferme les yeux et rêve, Voilà, elle est à toi, ma
belle, tu es ma dame de lune. Vénus sera ta reine, et Mars ton
toujours Nos planètes chanteront des
beaux hymnes à l’amour Dans cette folle tourmente, s’enflammeront
nos vies, Pour qu’elles veillent
ensemble, nos doux secrets enfouis. Je te serrerais si fort, que
nous ne ferons qu’un, Un comme l’univers de nos
rêves éveillés, Comme cet autre univers de
nos mots partagés, Sur l’échine de papier, que
le temps voudra gommer. Je câlinerai toujours, les
nuages de pivoines, Je soufflerai au ciel, pour
t’en fleurir l’âme J’embrasserai les nues, pour
être à tes côtés, Quand nos rêves clandestins,
se voudront connectés. Quel sublime moment, où nos
rêves se croisent ; Habillés de leurs mots, des
« je t’aime », « je t’embrasse » Et nos lèvres se touchent,
s’effleurent, s’apprivoisent, Nos baisers nous emmènent,
nous portent, nous embrasent, Nos esprits en naufrage,
chavirent dans cette mer, Où les vagues se rêvent, où
le radeau espère, Malgré la houle, la tempête,
et le bruit du tonnerre, Nos baisers sont d’amour, notre
amour est stellaire. Les étoiles nous réchauffent,
comme le nid de nos rêves, Et leur lumière éclaire, nos
âmes liées de fièvre. Je pense à toi, ma belle,
perchée dans mon esprit, Tu seras toujours celle, qui
me réveille à la vie. J’imaginerai toujours, ton
visage, ton regard, Tes mots de velours, qui me
parlent, me reparlent, Je rêverai toujours, de ton
toi, qui m’habite, Des paroles d’amour, si
sensiblement écrites, Des doux poèmes libres, comme
la brise des mots, Qui souffle et qui se livre,
à mon cœur en sursaut. Je dépose mille baisers, dans
le creux de ton cou, Que ce rêve soit si fort, que
tu en sentes le goût… Que ce rêve soit si fort, que
tu en sentes le goût…
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