vendredi 11 décembre 2020

A nos rêves étoilés

 


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(Poème des songes à celle de mes pensées)
 
Aux souffles du désir, câlinant l’épiderme,
Eclosions de plaisir, où le temps s’enferme.
A l’infiniment sublime, aux délices passionnés,
Emportés sur les rimes, de tes mots susurrés,
Juste à peine soufflé, jouant aux alizés.
La chaleur au parfum, si finement posé,
Enivre mes refrains, mon esprit embrumé.
Elle me surprend en flag, sur ton île des tropiques,
Et, j’entends, les vagues, caresser tes criques,
Quand le soleil divague entre récifs et presqu’île.
Chaque reflet se promène, hardiment sur ton corps,
Céleste îlot en bohème, où mon regard se dore.
Magnifique étoile perlée, où jaillit la lumière,
Que le ciel a sublimé, au désir sans frontière.
Sur tes galbes veloutés, aux couleurs du jasmin
Je poserais mes baisers, doucement, un à un.
Sur ton lit de soie blanche, aux pétales embaumés
Où ton âme se penche, je viendrai m’y poser.
A fleur de tes lèvres, sur ton souffle exhalé,
Comme des éclats de rêves, en pourpre magnifié,
Je cueillerai tes baisers, et j’en sèmerai d’autres,
Sur ta peau chamoisée, je serai là, ton hôte.
Et ta fleur sur ma fleur, nous serons en bouquet,
Déployant tes splendeurs, à mes yeux fascinés.
Respirant chaque senteur, chaque pétale, chaque rosée,
Dégrafant chaque saveur, de ton âme enflammée.
Et nos cœurs enivrés, nos esprits envoûtés,
Nous nous amarrerons, nos corps enlacés.
 
Même, l’espace et le temps, en perdront leur chemin
On nichera, où l’on rêve, et qu’importe nos demains.
Je veux être graine d’étoile, sur ta silhouette en soleil,
M’allonger sur ta toile, et baiser tes merveilles.
Combien de mots doux, aurons-nous échangés ?
Combien de caresses, aurons-nous désirées ?
Combien d’ivresse, aurons-nous rêvées ?
Quand le soir se fait soie, que nos mots se couchent
Dans nos lits souvent froid, où nos infinis se touchent
Et nos rêves nous emportent, aux chaleurs de l’écrit,
Et nos rêves nous apportent, ce que la vie interdit.
Sur tes yeux d’émeraude, où les lacs s’endorment,
Où la douceur se brode, sur nos feuilles d’automne.
J’imagine tes pensées, tes désirs, tes idées,
Ne résistant à rien, de ton charme dévoilé.
Je pense à toi, ma belle, perchée dans mon esprit,
Tu seras toujours celle, qui me réveille à la vie.
J’imaginerai toujours, ton visage, ton regard,
Tes mots de velours, qui me parlent, me reparlent,
Je rêverai toujours, de ton toi, qui m’habite,
Des paroles d’amour, si sensiblement écrites,
Des doux poèmes libres, comme la brise des mots,
Qui souffle et qui se livre, à mon cœur en sursaut. 
Je dépose mille baisers, dans le creux de ton cou,
Que ce rêve soit si fort, que tu en sentes le goût…
 
J’aimerais écrire des poèmes sans mots,
Même une seule lettre serait là de trop,
Juste sentir l’explosion de nos sens,
Une poésie du sentir, douce étreinte, si intense…
Des regards partagés, des sourires in vitro,
Sentir ton souffle, ta voix, toucher ta peau, ton dos ;
Là où les frissons se jettent à la gueule des passions,
Ces passions sans fin, insolentes invasions,
Ivres, amantes, donnantes, libres, comme le vent, les éclairs,
Enflammées, dévorantes, exaltantes et lunaires.
Ces passions qui me tracent les chemins de tes lèvres,
Qui me portent si haut, pour te décrocher la lune
Elle est si proche de nous, ferme les yeux et rêve,
Voilà, elle est à toi, ma belle, tu es ma dame de lune.
Vénus sera ta reine, et Mars ton toujours
Nos planètes chanteront des beaux hymnes à l’amour
Dans cette folle tourmente, s’enflammeront nos vies,
Pour qu’elles veillent ensemble, nos doux secrets enfouis.
Je te serrerais si fort, que nous ne ferons qu’un,
Un comme l’univers de nos rêves éveillés,
Comme cet autre univers de nos mots partagés,
Sur l’échine de papier, que le temps voudra gommer.
Je câlinerai toujours, les nuages de pivoines,
Je soufflerai au ciel, pour t’en fleurir l’âme
J’embrasserai les nues, pour être à tes côtés,
Quand nos rêves clandestins, se voudront connectés.
Quel sublime moment, où nos rêves se croisent ;
Habillés de leurs mots, des « je t’aime », « je t’embrasse »
Et nos lèvres se touchent, s’effleurent, s’apprivoisent,
Nos baisers nous emmènent, nous portent, nous embrasent,
Nos esprits en naufrage, chavirent dans cette mer,
Où les vagues se rêvent, où le radeau espère,
Malgré la houle, la tempête, et le bruit du tonnerre,
Nos baisers sont d’amour, notre amour est stellaire.
Les étoiles nous réchauffent, comme le nid de nos rêves,
Et leur lumière éclaire, nos âmes liées de fièvre.
Je pense à toi, ma belle, perchée dans mon esprit,
Tu seras toujours celle, qui me réveille à la vie.
J’imaginerai toujours, ton visage, ton regard,
Tes mots de velours, qui me parlent, me reparlent,
Je rêverai toujours, de ton toi, qui m’habite,
Des paroles d’amour, si sensiblement écrites,
Des doux poèmes libres, comme la brise des mots,
Qui souffle et qui se livre, à mon cœur en sursaut. 
Je dépose mille baisers, dans le creux de ton cou,
Que ce rêve soit si fort, que tu en sentes le goût…
Que ce rêve soit si fort, que tu en sentes le goût…

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