vendredi 29 janvier 2016

Le mensonge (version studio)




     Extrait de "Le monologue du mendiant"






     Le mensonge



Elle enfonce les griffes, des mots qu’elle a vomis
Sur l’échine meurtrie, de ceux qu’elle a trahis.
Et, le sourire aux lèvres, les cailloux dans le coeur,
Elle s’acharne sans trêve, jusqu’à ce que l’autre pleure.
Ses paroles acides, à brûler l’âme seule,
Déchaînées et morbides, accouchant sa rancoeur.
Elle sait te caresser, de ses dix doigts crochus,
C’n’est pas de la tendresse, ce n’est qu’une ruse de plus.
Au bout de sa dégaine, à dégueuler l’enfer,
Elle crie toute sa haine, à faire chialer la terre.
Elle enflamme les cieux, tous les anges et les saints,
Jusqu’à ce que Dieu lui-même, y perde son latin.
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore
La tête dans les nuages, le coeur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.

Ses yeux à trop savoir, que l’on ne sait plus rien,
Cette mémoire qui s’marre, à inventer sans fin.
Elle te f’ra croire à la lune, et te vendra l’enfer,
S’il y avait de la tune, à prendre sur ta misère.
L’ouragan de ses cris, affolera Lucifer
Quand le démon d’sa vie, s’enfuira de sa chair.
Puis, le regard à part, aux yeux de solitude
A vouloir nous faire croire, aux fausses certitudes.
Elle crachera sur l’amour, à coup de lance pierre,
Tel un géant vautour, sur cette proie à terre.
Et l’on verrait mourir, dans un éclat du pire,
La vérité martyre, noyée dans le mépris.
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore,
La tête dans les nuages, le coeur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.

Vérité, oh , ma belle, ton corps est en détresse,
J’aimerais te voir rebelle, aux discours manifestes,
Gueuler sur l’univers, vomir sur les menteurs,
Tous ces gens qui enterrent, la confiance et le coeur.
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore,
La tête dans les nuages, le coeur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

jeudi 28 janvier 2016

Lettre à Julia








Lettre à Julia - (Extrait de l'album "Ces dames d'ailleurs")


Il y avait des montagnes, jusqu’au fond des vallées,
Des rivières d’écailles, dévalaient les étés.
Sur les vagues du lac, notre barque se baignait,
Et j’avais dans mon sac, emporté mes secrets.
A 16 ans, j’en suis sûr, on ne manque pas de toupet,
Je jouais les grands durs, mais mes guibolles tremblaient.
Elle était dans la barque, je la contemplais
Oubliant mes coups de rame, appréciant ses attraits.
Ses attraits.
Ô ma douce Julia, je me souviens de toi,
De nos premiers baisers, de nos tendres années.

Le temps passe vite, son sourire m’enrageait
C’est alors qu’elle m’invite, à poursuivre mes essais.
Elle avait juste 16 ans, blonde aux yeux si clairs
Que les cygnes du Léman, nageaient dans ses paupières.
Sur son corps de promesse, je déposais mes mains,
Et ses douces caresses me disaient : « Allez, viens !... »
Que la vie était belle, tous deux enlacés
Que la vie était belle, sous le soleil d’été.
D'été.
Ô ma douce Julia, je me souviens de toi,
De nos premiers baisers, de nos tendres années.

Cette douce aventure, cette grande traversée
J’aimerais qu’elle dure, dans mon cœur, mes pensées.
C’était un bel instant, une douce caresse
Sur ma vie à 16 ans, mes amours de jeunesse.
De jeunesse.
Ô ma douce Julia, je me souviens de toi,
De nos premiers baisers, de nos tendres années.


Paroles et musique: Robert Nicollet.

vendredi 15 janvier 2016

Le doute












Le doute. 

Elle me dit des mots
Des mots bien trop beaux
Elle me ment sans cesse,
Même dans ses caresses.
Elle me dit tu veux
Je n’sais plus c’que j’veux
Elle me ment toujours,
En parlant d’Amour.
Et, le temps se passe,
Jamais rien n’s’efface
Ces maudits mots m’font mal,
Et le doute s’installe…

Elle drague l’enfer,
Sans jamais se taire,
Elle parle, elle raconte
Des histoires, des contes.
C’est plus fort que tout,
Il faut qu’elle bagout
C’est plus fort que moi,
Je ne la crois pas.
Et, le temps se passe,
Jamais rien n’s’efface
Ces maudits mots m’font mal,
Et le doute s’installe…

Elle invente des guerres,
Elle boit, elle blatère,
Elle se croit maline,
Quand elle baratine,
Et, le vent l’emporte
Vers une autre porte,
On la croit sincère,
On la laisse faire
Et, le temps se passe,
Jamais rien n’s’efface
Ces maudits mots m’font mal,
Et le doute s’installe…

Elle n’a rien à dire,
Elle ne sait quoi dire
Mais elle dit toujours
La nuit comme le jour,
Entre deux complaintes
Entre deux étreintes
Elle me certifie,
Elle croit en c’qu’elle dit.
Et, le temps se passe,
Jamais rien n’s’efface
Ces maudits mots m’font mal,
Et le doute s’installe…
Et le doute s’installe…
Et le doute s’installe…

Paroles et musique: Robert Nicollet.


dimanche 10 janvier 2016

Les larmes de Julia


Préambule


Où sont les limites du rêve, où sont les contours de la réalité, sommes-nous toujours dans le réel? Ne teinte-t-on pas nos visions, nos pensées de ce que nous sommes?

Nous sommes souvent sur la carte, et peu sur le territoire. Qu'est-ce qui importe dans notre vision des réalités. N'est-ce pas le filtre de notre pensée, et n'est-ce pas là l'essentiel? C'est ce qui crée l'espérance, la force de vie, l'intuition, la création, l'Amour dans tous les sens du terme...

Pour visionner la totalité du conte cliquez sur ce lien:


Scène 1: Loïc - Rêve ou réalité.




Scène 2: Loïc - La solitude.



Scène 3: Le rêve de Julia.



Scène 4: Le réveil des amants.



Scène 5: Épilogue.




Texte complet


Préambule


Où sont les limites du rêve, où sont les contours de la réalité, sommes-nous toujours dans le réel? Ne teinte-t-on pas nos visions, nos pensées de ce que nous sommes?
Nous sommes souvent sur la carte, et peu sur le territoire. Qu'est-ce qui importe dans notre vision des réalités. N'est-ce pas le filtre de notre pensée, et n'est-ce pas là l'essentiel? C'est ce qui crée l'espérance, la force de vie, l'intuition, la création, l'Amour dans tous les sens du terme...


Les Larmes de Julia



Julia et Loïc vivent dans une maison ancienne peint à la chaux en bordure de mer sur l’île grecque d’Ithaque. Après une longue et harassante journée de travail, le couple décide d’aller se coucher. Loïc, face à la mer, ferme les volets bleu lazulite, il regarde les vagues s’étaler sur la plage de sable clair…
 Ils s’endorment, tout deux, dans les bras l’un de l’autre…


Loïc.
Rêve ou Réalité.


La lune s'est envolée aux yeux vifs du soleil,
Elle s'en est allée, la rousse s'est mise en veille.
Le jour l'a emporté, bordée du bleu du ciel,
La nuit n'a plus rien dit, préférant le sommeil.

Adieu lumières stellaires au chemin de brillance,
C'est un jour nouveau, un matin en errance,
Dans cette chambre rouge, où le navire tangue
Vénus a tendres mots sur le bout de la langue.

La lumière cligne de l’œil, au matin paresseux,
Un rayon de soleil, une lumière en nous deux,
Et le temps qui s'arrête, au moment de l'exquis,
Le temps n'existe plus, au plaisir embelli.

Il s'habille transparent, comme un cristal sublime,
Nue comme l'amour, dans ses instants sublimes,
Saoul comme une mer, aux esprits emportés,
Magnifique vague, tempétueuse envolée.

Ce matin, sur le lit, nos caresses éveillées,
Aux musiques de nos corps, aux souffles de nos baisers,
Un frisson étendu sur des draps de satin,
Nos visages détendus assouvis et sereins.

Le temps reprend son cours, la lumière se fait belle,
La douceur de ce jour, me ramène au réel,
Une ombre près de moi, mon rêve s'est enfui,
Une ombre reste là, je suis seul dans l'oubli.


Julia et Loïc dorment... enlacés... d'un profond sommeil.
Leurs rêves les emmènent où nos peurs nous déchirent... Ils sont forts dans ce lit, tous deux, et pourtant si fragiles au pays des songes...

Loïc.
La Solitude.


Quand les murs résonnent fort au bruit de chaque pas,
Frappant d'un rythme sombre, la nuit et ses émois
Quand la rivière en feu, de l'Amour torturé,
Inonde et met en deuil la chaleur des étés.
Je pense à toi Julia,
Je pense à toi.
Lorsque l'or se grise, et le diamant terni,
Lorsque le voile se pose, cachant de folles envies,
Lorsque la brise s'essouffle, et que le vide s'impose,
Et qu'à chaque seconde, ta silhouette se pose,
Je pense à toi Julia,
Je pense à toi.
Les fleurs se sont fanées, grisonnantes et flétries,
Portant les rides du temps, et le temps lui, en rit,
C'est le seul à rester, qu'en les autres sont partis,
Lui, il veille à tout, on ne se sort pas de ses griffes.
Je pense à toi Julia,
Je pense à toi.
Quelques pétales s'envolent, au gré du beau zéphyr,
Draguant les fines herbes, du jardin des souvenirs.
Tu étais là, douce grâce, sur ce velours nature,
Allongée, et offerte, magnifique créature.
Magnifique créature.
Debout, je t'admirai, à terre, tu me fixai
On se parlait du regard, nos visages figés.
Je vins sur toi, poser, mes lèvres et t'embrasser,
L'un et l'autre frôlant, effleurant le baiser.
Effleurant le baiser.
Nos souffles plus profonds, nos pensées vagabondes,
Cet univers à deux, s'enivrant de passion
L'envie de n'être qu'à l'autre, abandon de l'esprit,
Où seuls vivent nos sens sur nos formes embellies.
Sur nos formes embellies.
Un papillon se pose, sur ta jambe dénudée,
Ils agitent les ailes, le corps tout exalté,
Puis s'envolent à nouveau, sur un bout de tes seins,
Comme une fleur de printemps, douces couleurs du matin.
Douces couleurs du matin.
Je contemple ta peau, sur ce lit de verdure,
Imaginant des dunes, sur tes fines courbures.
Le sirocco emporte chaque grain de désir,
Et dépose plus loin, ces frissons de plaisir.
Ces frissons de plaisir.
Étouffantes merveilles, de ta chair si précieuse,
Où l'amour fasciné d'étreintes nébuleuses,
Explose en un bouquet, de lumière en extase,
Et les anges le soir, te couvraient de topaze
Julia revient vers moi,
Je t’ai cherché partout, sur toutes les terres hostiles,
J’ai traversé les mers, les océans, leurs îles
J’ai parlé à la lune, aux comètes, aux étoiles,
Pour te trouver ma Belle, j’ai hissé la grande voile.
Je t’en prie reviens-moi.
Où es-tu ma tendre, où es-tu, parles-moi
Ma douleur est si forte, j’ai tant besoin de toi,
Je décrocherai Vénus, pour t’offrir son soleil,
Faire un chemin de nos vies, le couvrir de merveilles.
Je t’en prie reviens-moi.
Je t’en prie reviens-moi.

 Julia.
Le rêve...

La marée s'est enflée d'une mer en furie
Aux frontières de son corps, aux extrêmes envies
Elle drague le ciel bleu, habillé de marine,
Elle caresse de ses vagues, l'immensité sublime.
Accroché dans le vide, la lune laiteuse se pose,
Embrasant d'argent, les flots noirs en nécrose.
Sur cette infinie splendeur, où les étoiles fleurissent,
Une nymphe sur l'eau, d'un voile vêtue se lisse.
Délicate et subtile, claire et transparente,
Lumière fascinante, où le noir obscur hante,
Elle marche dans la brise, et les ondes grandissent,
Elle marche sereine, belle comme un délice.
En limpide drapeau, blanchi de pures couleurs,
Où ses galbes révèlent, volupté et douceur,
Céleste, embrumée, Vénus nue s'habille,
D'un écrin de cristal, où l'harmonie scintille.
Éole s'est dressé, effleurant sa voilure,
Libération furtive, d'un joyau épure,
Magnifique élégance où l'envie s'attise
Où le rêve s’installe, et nos essences se grisent.
Turbulences de l’esprit, où la raison se meurt,
Où la folie s’empare de nos hivers en chaleur.                
Elle fixe les yeux au loin, où l’horizon s’étire,
Mariage de lune et des flots sur saphir.
Celle-ci, ronde et rêveuse, roule pleine, ravie
Lui, l’exhibe aux cieux, fierté trop assouvie.
Et l’on entend venir, le chant de douces sirènes,
Qui récitent impassibles le nom de leur souveraine.
- « Julia, belle Julia, tu es notre reine ».
La divine lui éclaire le chemin de brillance,
La litanie embrumée tourbillonne, dans l’errance
Alors, Julia s’avance sur cette mer calmée
Emportée par les voix, angélique destinée.
Un faisceau de lumière, lui révèle un rocher,
Et c’est sur ce récif, qu’elle vient se réfugier.
Le souffle s’adoucit pour devenir caresse
Emportant avec elle, le voile de la déesse.
Il danse, s’entortille, s’effrimouse, puis se noie
La mer en a fait sienne, brûlante fille de joie.
Julia nue et céleste, dévoile ses attraits,
Aux étoiles flamboyantes, éclatantes de beauté.
La romance des sirènes se déploie, s’amplifie
La lune blanche grossit, s’arrondit, s’épanouit,
Les novas font les folles, sur le bleu sombre du ciel,
Julia perçoit un pic, jaillir de l’irréel.
L’écume se fait belle, sur cette mer aquarelle,
Entourée de rochers, de sublimes dentelles,
Julia chemine encore, pour atteindre cet abri,
Dans une ultime foulée, elle se pose, affaiblie.
Tout en haut de la cime, elle se dresse féerique,
Telle un flambeau quittant un cratère en supplique,
Ses galbes illuminés, illumine l’espace,
Au-dessus de la mer, Julia rayonne de ses grâces.
Elle entend les sirènes à tribord chanter,
Elle perçoit leurs nageoires, finement émergées,
Se montrant, puis plongeant, dans cette mer abyssale,
Dévoilant à nouveau, leur silhouette d’opale.
Comme l’œil du cyclope, la lune fixe Julia,
Seule, sur ce bout de terre, au milieu de nulle part,
Seule, sans son Loïc, son Amour infini,
Cet amour éperdu, qui l’a conduite ici.
Vivant, elle l’espérait, Julia, en quarantaine,
L’a recherché partout, des terres les plus lointaines,
Aux mers, aux océans, aux cimes des volcans.
Intrépide, courageuse, voilà prés de six ans.
Elle a tenté l’extrême, pour son cœur en amour,
Sur cette virgule du monde, fatiguée du parcours.
Elle lève la tête aux cieux, les cheveux oriflamme,
Belle lune mortifiée, sublime, grande dame
Elle est là, majestueuse, éternel diamant,
Le visage blanchi, aux cruels tourments,
Les lèvres grelottantes de trop profonds sanglots.
Julia verse une larme, magnifique joyau.
Elle ruisselle sur sa joue, s’abritant sur sa bouche,
Une perle, un bijou, aux éclairs de foudre.
Elles recouvrent sa pâleur, de souffrance que tresse
Un long torrent de peines, explosant de détresse,
Julia pleure déchirée, Julia pleure solitaire.
Et les étoiles la regardent, sans rien y pouvoir faire.
Une effroyable angoisse l’envahit et l’oppresse,
Elle va s’évanouir, elle tangue, se redresse,
Puis, vacille à nouveau. Julia lâche toute prise,
Elle se jette dans les flots, cet ailleurs, en soumise.
La romance des sirènes l’envoûte tant et plus,
La voilà s’enfoncer dans la mer qui la ruse,
L’emportant tout au bout de son immensité,
Là où le temps s’allonge, en une éternité.
La belle ferme les yeux, entourée des sirènes,
Son Loïc dans le cœur, elle s’endort, lasse, sereine,
Les ondes se sont calmées, les algues ne dansent plus,
La mer est là, couchée, la lune a disparue,
Julia, paisible, radieuse, sur le sable, allongée,
Lègue un dernier baiser, une ultime pensée,
A son Amour perdu…

...Nous voici le matin. La chambre s'éclaire des lumières du soleil, nos deux amants fortement enlacés dorment d'un sommeil plus léger...



Le réveil des amants


Allongés sur les draps, Julia dans ses bras,
Loïc ouvre les yeux, après sa nuit d'effroi
Il regarde sa belle. Elle est là dénudée,
Sa peau contre la sienne; ses cheveux longs bouclés,
Posés sur sa poitrine; ses jambes fines s'effilent
Sa mince silhouette blanche, ses mains frêles et fragiles,
Les doigts fuselés, rétractés, sa Julia dort encore,
Les paupières fermées, le souffle calmé, elle dort.
Ses blessures envolées, son cauchemar sublimé,
Loïc retrouve enfin, le bonheur, son Amour,
Elle est là, magnifique, au lever de ce jour,
Comme un cadeau offert, une merveille du réveil.
Elle s'étire légèrement, pour sortir du sommeil
Puis, cligne des yeux,  papillonne doucement,
Un tendre sourire naît, épanoui  et franc,
Leurs regards se croisent, se fixent, puis fusionnent,
Ils s'embrassent ardemment, le réveille-matin sonne,
Leurs cauchemars disparus, à la clarté du jour,
Ils sont tous deux ensembles, retrouvés pour toujours.
Le soleil fait le beau, au travers des persiennes,
On entend les vagues, de la mer ionienne,
Les bateaux rentrent au port, les pêcheurs sont au quai,
Une odeur de poisson, leur picote le nez
La vie est de retour, dans leur grand nid d'Amour.
C'est un vent apaisé, qui reprend son cours.

Une certitude a grandi, au plus profond d'eux-mêmes,
On ne séparera jamais, les cœurs qui s'aiment.
On ne séparera jamais, les cœurs qui s'aiment.

Les deux amants se lèvent, ouvrent la fenêtre de leur chambre,
Ils regardent en face,  le soleil du matin, et ce dernier cligne de l’œil en toute complicité


J'te donnerai mon cœur
Chanson

A tout ceux qui sont seuls, aux blessés, aux meurtris,
A tous les oubliés de l’amour, de la vie,
Aux cœurs arrachés, aux âmes déchirées,
Quand le silence est lourd, qu’il noie l’immensité.
A tous les mal d’amour, aux chagrins des regrets
A ceux qui sont partis, qui ne reviendront jamais,
Aux larmes du souvenir difficiles à sécher
Aux peines écorchées, d’un amour avorté.
Je tendrai la main à qui souffre et qui pleure,
Je t’donnerai mon amour, je te donnerai ma chaleur,
Toi qui part sur la route sans abri sans secours,
Toi le grand naufragé, aux tempêtes des discours,
Toi qui n’écoute que, ton écran à mensonges
En quête de sens, en recherche d’attention,
Je crèverai les étoiles, pour t’en donner la lumière,
Les nuages de la vie sublimeront au soleil,
Les fleurs seront si belles, les oiseaux chanteront,
La liberté d’aimer et de vivre ses passions.
Je tendrai la main à qui souffre et qui pleure,
Je t’donnerai mon amour, je te donnerai ma chaleur,
Ami, redresses-toi, l’Amour est en danger,
Si on ne peut plus croire, à la force de nous aimer :
Réinventons nos guerres, rallumons les bûchers,
Explosons notre terre, gommons l’humanité.
Mais je tendrai la main à qui souffre et qui pleure,
Je t’donnerai mon amour, je te donnerai mon cœur.

Textes, paroles et musiques: Robert Nicollet.