lundi 29 décembre 2014

Femme à Cuba.










Mes yeux perchés sur tes soleils,
J’entends ta voix, ton cœur chanté
Femme de Cuba, femme du réveil
Tes mots, ta joie, tes libertés.
De Santiago à La Havane,
Ondule tes rythmes, marque tes pas
Sous ton ciel bleu, lumières safranes
Ouvre ton âme, ouvre tes bras.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.

Sur ta musique, la magie sonne
Dans mes entrailles, mes convictions
A tes paroles, mon cœur résonne,
Femme de charme, femme des passions
Dans ton combat, la vie est dure
Mais ton sourire, est des plus beaux
Femme de Cuba, Femme d’azur
Montre-moi la route, je ne sais plus trop.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba


Les enfants jouent dans les ruelles
Leurs rires les portent jusqu’à la nuit,
Il n’y a pas d’ombre, ni sentinelle,
Le jeu, la vie, sont grands amis,
Si le silence des clairs de lune
Trouve tes beaux yeux, ange du soir
C’est pour effeuiller une à une,
Les phrases d’amour, les cris d’espoir.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.

Je garderai de mon voyage
De belles images où tu seras
Femme aventure, femme courage
Je sais toujours que tu vaincras.
Ce grand pays, que tu construis
C’est des sourires, et pleins d’amour,
Cette belle île, un paradis,
Où l’amitié, c’est pour toujours.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.

Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Femme infinie, femme à Cuba.
Femme infinie, femme à Cuba.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

mercredi 3 décembre 2014

Petite main tendue




Une petite main tendue, un regard qui demande...






                       ... Et la vie continue, sans rien avoir appris...


Petite main tendue

Petite main tendue au creux d’un long sourire.
Petit sourire ravi au clair de tes yeux bleus,
Drôle d’histoire emporté aux mains du souvenir
Souvenir éternel au plus haut de mes cieux.

Le cœur toujours ouvert, à cette main tendue,
Espérance accrochée aux lèvres inconnues
Deux regards qui se croisent, le premier n’en peut plus,
Quand l’espoir s’est enfui, quand l’espoir n’est plus.

Et la nuit est tombée, et le noir nous inonde
Sur ses habits souillés par l’indifférence du monde
Regarde la trembler, elle a faim, elle a froid,
Elle te ressemble tu sais, mais elle n’a pas de toit.

Pas de toit, pas d’Amour, pas d’histoire, pas de vie
Un grand sac de néant, un grand rien en sursis,
Demain est aujourd’hui, le passé, c’est ailleurs,
La mémoire s’est enfuie, et le temps n’a plus d’heure.

Elle est là, seule, à terre, les chaussures bâillantes de misère
Il n’y a plus de rimes, même les mots doivent se taire.
On a bien trop écrit, pour ne rien vouloir faire,
Habiller de l’oubli, nos discours éphémères.

Trop de mots, trop de phrases, trop d’idées étouffées,
Le temps est bien trop lasse, pour pouvoir patienter,
Le temps, c’est la mémoire, elle n’oublie pas la muette,
Mais il se fait très tard, aux miroirs des alouettes.

Accroche de belles musiques aux misères de la rue
Plante de grands arcs en ciel, dans le cœur des exclus
Et dans la nuit étoilée, explosent des lumiéres,
Ouvrant de lourdes portes aux victimes de nos guerres.

Ils meurent tous sans armes, la tête vers le trottoir,
Sur une grille de métro, ou dans un hall de gare,
Ils meurent sans rien autour, pas même une cigarette,
Ci-gît un être humain qui nous faisait la quête.

Elle, elle est morte ce matin, dans le brouillard des villes,
Un sac plastique comme coussin, un bout d’chiffon comme seule famille
Elle, elle est morte comme un oubli, dans le silence de l’anonyme.
Là où la porte du chagrin, lui ouvrent les chemins de l’abime.

Parles-moi, douce captive parles moi du néant,
Parles-moi qu’il fait froid dans le cœur des braves gens,
Dis-moi qu’on peut tout faire, que rien n’est terminé
Dis-moi des mots d’Amour, j’ai tant besoin d’aimer.

T’es partie bien trop tôt, dans la nuit matinale,
Quand le soleil libère du ciel les étoiles,
Quand le regard de l’autre à peine réveillée,
 Ne te regardes plus, ne sait plus qui tu es. 

Petite main tendue au creux d’un long sourire.
Petit sourire ravi au clair de tes yeux bleus,
Drôle d’histoire emporté aux mains du souvenir
Souvenir éternel au plus haut de mes cieux.

Et le vent souffle encore, le soleil est de glace
Il n’y a que buée sur mes mots de l’impasse,
Il n’y a que nausée, sur les paroles du pire,
Et la vie continue sans rien avoir appris.
Et la vie continue en cultivant l’oubli.


vendredi 7 novembre 2014

Rêve d'un soir.





Elinda allongée sur le sable doré d'une plage de Cassis se lève pour prendre un bain de mer; José non loin de là, sur la terrasse du café la bade, et se met à rêver...








RÊVE D'UN SOIR



Allongée sur le sable, au creux chaud d’une dune,
Comme un sirop d’érable, dans un verre de fortune
Les yeux à demi clos, enfantée du soleil,
Toute seule, près de l’eau, elle flotte sur du miel.
Elle ouvre un peu la bouche, mais ne veut rien me dire,
Un silence qui se couche, sur des mots à venir.
Le regard fort perdu au fond d’un long soupir,
Elle s’étire presque nue, sucrée comme le désir.
Le bas-ventre escarpé, d’un triangle isocèle,
Une peau ombragée, gardée par une ficelle.

Quelques grains de silice se grisant en plein air,
Admirent ses abysses, ombrées d’ambre solaire.
Sous un gramme de tissu, les arcanes du plaisir,
Voluptés dévêtues, s’ouvrant comme un sourire.
Les perles de cristal sur sa peau se découvrent
Une sueur animale, une chaleur qui s’entrouvre.
Elle est là, comme un point, entre deux longues phrases,
Une histoire, un refrain, et le temps qui s’efface.
Puis la lumière vacille, renfermant mes chimères
Illusions si fragiles, aujourd’hui… est hier.
Je me dis :  « à plus tard »…, sans vouloir revenir…
Ce rêve était d’un soir, où l’amour…ne sait plus dire…


Le Monologue du Mendiant est un conte musical où deux jeunes démunis, Elinda et José, se rencontrent un soir de novembre, sur un banc, en face de l'hôtel du vieux port, à Marseille... Ils apprennent à se connaître, et construisent ensemble une nouvelle vie...













dimanche 2 novembre 2014

Souvenirs de Boutae


Boutae est l'ancien nom de la ville d'Annecy, réputée pour son lac et sa douceur de vivre. "Souvenirs de Boutae" 
est un conte musical métaphorique où l'auteur revient à sa première jeunesse pour y retrouver ses certitudes et ses choix de vie...





Vous pouvez lire les textes sur l'écran en même temps que s'affichent les images.
les compositions musicales vous accompagnent dans cet univers de la métaphore...
Bonne découverte...


Souvenirs de Boutae



I - Les mots ne parlent plus…

Les mots ne parlent plus
Leurs voyelles se sont couchées
Sur nos draps de satin blanc,
Ils dorment…
Les mots ne parlent plus,
Leur peine fût trop grande,
Trop de syllabes déchirées, trop d’amour nié,
Ils pleurent.
Les mots ne parlent plus,
Ils naissent la bouche bée,
Comme un  fœtus sans fin,
Ils souffrent…
Les mots ne parlent plus,
Les voyous les ont tués,
Nos hymnes d’Amour n’ont pas suffit.
Et les mots se sont tus.
Les mots ne parlent plus,
Ils sont d’un autre temps,
Là où le fragile était tendresse,
Et la force, caresses.
Alors, je me souviens, les mots parlaient encore.
Les mots parlaient encore…

II - Lever de soleil sur le lac

Goutte d’eau hébergée des montagnes enneigées,
Femme nue allongée dans un lit de vallée
Et les vagues caressent ton nombril étoilé.
Douces larmes du soleil au matin consolées.
Brume grise insoumise où l’aurore te fait naître,
Humide surprise aux rayons du peut être.
Tu te vagues en silence, dans la nuit comateuse,
Et ton corps se balance, de ses formes harmonieuses.
Tu valses, tu valses, et les oiseaux te rêvent,
Et les mouettes s’envolent, aux lueurs du midi.
Les cygnes en grand seigneur, présentent leur ballet,
L’île est restée fidèle, présente à tout jamais.
Ô lac de ma jeunesse, ô tendres souvenirs,
Quelle infinie tendresse, que de te voir sourire.
Et tes yeux verts amande scintillent de mille joies,
Tu as enfanté du jour, une nouvelle fois.
Tu les entends renaître, quand la clarté se lève,
Ils chantent comme tu danses, ô sublime réveil
Ils chantent comme tu penses, lumières éternelles.
Les étoiles endormies, dans les reflets de l’eau.
Le ciel, infiniment bleu, s’est posé sur ton dos,
Il te drague en silence, sa bouche toujours plus près.
 Le jour s’est réveillé, il crie toute sa clarté.
Tes lèvres sur les siennes, mouillées de douces nuées,
Te font tourner la tête, ô subtile volupté.
Les montagnes se dressent, elles renaissent à la nuit,
Et les mouettes s’envolent, aux lueurs du midi.
Les cygnes en grand seigneur, présentent leur ballet,
L’île est restée fidèle, présente à tout jamais.
Ô lac de ma jeunesse, ô tendres souvenirs,

III - Jour de clarté (premier épisode)

Le soleil sur le dos, les montagnes ciselées
Entourent tes rivages, de caresses enflammées,
Et la brise du matin, souffle discrètement,
Sur tes douces fraîcheurs, posées innocemment.
Des vagues libertines, frôlent ton doux rivage
Et dessinent tes envies, aux desseins pas très sages.
La chaleur se fait belle, et la journée brûlante,
La bleuté divine du ciel, enivrante.
 Le cœur des amants, d’un baiser en maraude,
S’isole secrètement sur ton lit d’émeraude,
Et les algues câlinent, le ventre de l’amour,
En dansant à jamais, comme pour te dire toujours.
Tout le monde vit dans l’ivresse, de tes folles envolées,
Ô lac éperdu ! Ô superbe volupté,
Oublies-donc le temps, la vie chante à plaisir,
Et les mouettes te répondent en criant leurs désirs.
Faudra-t-il s’envoler jusqu’au fond de ton eau
Ou se laisser planer, au fil de tes ruisseaux,
Eternel souvenir, d’un enfant isolé,
Aux larmes déferlantes sur ces années passées.
Passées comme se passe, un film que l’on regarde,
Comme si à jamais on en avait eu la garde.
Un vent de liberté enfin sur moi surgit,
Il berce-là mon âme, et ma musique aussi.

IV - Jour de clarté (second épisode)

Les cygnes ouvrent leurs ailes, symbole vers l’avenir,
Elles nous guident au futur, il est temps de partir ;
Et leur blancheur enneige, en cette belle journée,
La superbe couleur de ton immensité.
Un bel oiseau s’envole, symbole de l’éphémère,
L’horizon l’accompagne de toute sa lumière
Il taquine la légère brise, de caresses exquises
Et s’enfuit dans l’espace, pour n’en faire qu’à sa guise.
 Libre, il vit, libre, il s’en va, libre il reviendra,
Sans barrière, sans limite, seul il fait sa loi.
Son cœur lui guide le chemin du bonheur,
Il sait qu’il doit partir, il sait que c’est son heure.
Dieu que le temps est passé, depuis que je suis parti
Souvenirs amarrés, à l’encre de mes écrits.
La mémoire est plus forte que la révolte de l’instant.
Y-a-t-il des regrets à parcourir le temps ?
Il n’est de peine sauvée aux amours de convenance,
Il n’est d’amour vrai, que dans la délivrance.
Libre comme ce bel oiseau avide de voyage
Comme la brise d’hiver, aux matins des rivages.
Je connais des merveilles,  prisonnières naufragées,
Qui ont toutes succombées aux chaînes des condamnés,
Elles ont planté leur âme, et leurs regrets ici
Au bord de toi mon lac, au bord de l’infini.
Il faut savoir un jour, balancer les amarres

V - Renaissance

On partira dans notre belle île
Et, on r’fera toute notre histoire
Dans l’océan de tes Antilles
Je vois toujours l’espoir.
Puis, je caresserais ton corps,
Aux doux croissants de lune,
Ô toi ma belle, ma perle d’or,
Toi ma sirène des heures brunes.
Quand rougira l’aurore,
Aux caresses infinies,
Je couvrirais d’or,
L’écorce noircie de nos nuits.
Même, si le ciel se fait obscur,
Si la bise ouvre nos gerçures,
Je resterai près de toi toute ma vie.
Même, si le vent souffle en tempête,
Sous une nuit de clair chagrin,
Si le soleil nous fait la tête,
Et que le jour pleure ses demains.
Si l’on habite : je ne sais où.
Près d’un vieux port, au fond d’un bois,
Sous une mansarde, de quatre sous,
On sera bien tout deux, crois moi.
Et que l’on serve de la bière,
Du bon vin, qu’on fasse la fête,
Il faut noyer tous nos hivers,
A s’en faire éclater la tête.
 Puis, qu’on rallume le soleil,
Qu’il nous réchauffe à l’ Amour
Regardes, les oiseaux dans le ciel
Avec leurs rires en abat-jour.
Ils volent vers l’infini,
Avec leurs rythmes et leurs chansons,
Ouvres les bras, jusqu’à l’oubli,
Pour danser sur l’accordéon.
J’peindrais sur tes arcs en ciel
Des navires draguant les étoiles,
A en faire rougir le soleil,
De mes utopies boréales.
Puis, je ramerais dans mon vaisseau
Pour conquérir toutes les tempêtes,
Les voiles ouvertes sur tes mots,
A en faire tourner la planète.
Enfin, je cueillerais tes lèvres
Pour soigner tes larmes d’amour
Je sais qu’ta peine n’a pas de trêves
Je sais qu’c’est dur chaque jour. 


Paroles et musique: Robert Nicollet








vendredi 31 octobre 2014

Tourne la vie, tourne...








Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Sur la planète de la monnaie,
Y’a plus nos sous, plus d’argent,  plus d’euros,
Y’a plus grand chose dans l’sac à dos.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Y’a plus d’boulot dans nos usines, 
Plus d’emplois, plus d’salaire, ça nous chagrine,
Faut dire qu’ils fabriquent tout en Chine.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Sur l’ atmosphère de notre planète,
Y’a plus d’saison, plus d’climat, ça se réchauffe,
On va finir en moules à gaufre.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne
Sur la paix de notre belle planète
On s’entretue, vend des armes, on s’la joue
Une dernière bombe, on détruit tout.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Sur ce drôle de chambardement,
Où il ne reste que des mécontents,
Faut-il en rire pour passer l’temps
Allez,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne
La la la la la la la la
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne


La la la la la la la la

Paroles et musique: Robert Nicollet.

Il ne nous reste qu'à faire la fête!...












Y’a plus d’argent pour payer nos dettes
Y’a plus d’oseille, y’a  plus qu’à faire la quête.
Y’a plus d’travail, y’a même plus d’industrie,
Faut croire nos patrons se sont bien endormis.
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.

Y’a plus de flouze, dans les coffres de nos banques,
Y’a plus de banque, reste que des saltimbanques
Y’a plus d’monnaie, dans nos tiroirs caisse,
Un jour ou l’autre faudra bien que ça cesse.
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.

Y’a plus d’billet, dans nos portes monnaies
Pas un centime, « Madame, s’il vous plaît ».
Y’a pas un rond, dans nos vieux ministères
La république a du perdre une guerre.
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.

Et y’a plus d’euros, pour soigner mes misères,
J’ai plus un bale,  j’vais me mettre en colère,
J’ai plus un sou, c’est pas bon du tout
Faudra sans doute, qu’on m’enferme chez les fous !
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.



Paroles et musique: Robert Nicollet.

Les profiteurs...













Ils se sont bien remplis les poches,
Avec l’argent qu’ils ont gagné.
Sur notre travail, ces aristoches,
Ont construit leur prospérité.
Des subventions tarte à la crème,
Des plans à tous nous licencier,
Ce sont nos entreprises qu’ils ferment.
Ailleurs, ils ont plus à gagner.

Ils enferment leurs grands profits
Dans des coffres en pays amis,
Là où le fisc ne peut soustraire
Ce qui est du à nos frontières.
On leur doit les plus grands égards
Leur majesté pourrait s’froisser.
Faut dire que leur empire s’évade,
Un jour ou l’autre, ils vont tomber.

Combien d’emplois sont supprimés
Combien de familles bouleversées,
Combien de pleurs, combien de peine
Combien de foyers sont brisés
Faudra-t-il encore qu’ils se plaignent
Des dividendes qu'ils ont touchés
Faut dire que la fin de leur règne
Dans le pays est annoncé.

Ils ont perdu la dernière guerre,
Celle où l’on ne revient jamais,
Celle où le monde n’a que faire
De ces financiers sans colliers
Ces gens qui n'sont pas attachés
Au pays qui les a élevé,
Un jour ou l’autre s’ils reviennent.


Alors, faudra tout expliquer.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

jeudi 30 octobre 2014

Souvenir... Souvenir de Tarbes




Le Festival de la chanson de Tarbes



Une journée pluvieuse, un parking bondé de voiture, une salle bien sympathique,et ... 









Lever à 4 heure du matin pour jouer à 11 heures après 5 heures de route... Mais l'ambiance était joviale.



MENSONGE
 ( extrait du "Monologue du Mendiant").


Elle enfonce les griffes, des mots qu’elle a vomis
Sur l’échine meurtrie, de ceux qu’elle a trahis.
Et, le sourire aux lèvres, les cailloux dans le cœur,
Elle s’acharne sans trêve, jusqu’à ce que l’autre pleure.
Ses paroles acides, à brûler l’âme seule,
Déchaînées et morbides, affichant sa rancœur.
Elle sait te caresser, de ses dix doigts crochus,
C’ n’est pas de la tendresse, ce n’est qu’une ruse de plus.
Au bout de sa dégaine, à dégueuler l’enfer,
Elle crie toute sa haine, à faire chialer la terre.
Elle enflamme les cieux, tous les anges et les saints,
Jusqu’à ce que Dieu lui-même, y perde son latin.
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore
La tête dans les nuages, le cœur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.

Ses yeux à trop savoir, que l’on ne sait plus très bien,
Cette mémoire qui s’marre, à inventer sans fin.
Elle te f’ra croire à la lune, et te vendra l’enfer,
S’il y a de la tune, à prendre sur ta misère.
L’ouragan de ses cris, affolera Lucifer
Quand le démon d’sa vie, s’enfuira de sa chair.
Puis, le regard à part, aux yeux de solitude
A vouloir nous faire croire, aux fausses certitudes.
Elle crachera sur l’amour, à coup de lance pierre,
Tel un géant vautour, sur cette proie à terre.
Et l’on verrait mourir, dans un éclat du pire,
La vérité martyre, noyée dans le mépris.
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore
La tête dans les nuages, le cœur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.

Vérité, oh , ma belle, ton corps est en détresse, 

J’aimerais te voir rebelle, aux discours manifestes,
Gueuler sur l’univers, vomir sur les menteurs,
Tous ces gens qui enterrent, la confiance et le cœur
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore
La tête dans les nuages, le cœur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Paroles et musique: Robert Nicollet.