Quand la déchirure est si forte, qu'elle laisse dire tout et son contraire... Puis tout s'arrête quand la lumière revient...
Ne me laisse pas tomber, Mon p’tit brin d’amitiés, J’ai le cœur dans les bottes, Et la tête qui grelotte. Ne me laisse pas tomber, Ça ne sert à rien d’aimer, Ça vous bouffe toute la vie Et la vie, c’est ma nuit. Ne me laisse pas tomber, Dans le creux d’un ruisseau, Sur le bord d’un baiser, Qui s’rait v’nu un peu tôt Mais, Ne me laisse pas tomber, J’ai de l’amour à donner, Du ciel bleu des
« Marquises », Aux glaces de la banquise. Je dessine ton prénom, Sur les murs de tes silences, Et, ton souffle me répond, Aux abonnés de l’absence. Ne me laisse pas chialer, Mon temps est bien trop
court, Et, j’n’ai plus l’temps
d’aimer. Et, j’ai tant besoin d’amour. Tu sais, L’amour, c’est d’la misère, Qui ruisselle sur le
boulevard, D’étrangetés passagères, Qui n’pensent qu’à faire
pleuvoir. Y’a des jours de tempête, Où je me r’trouve noyer Sur la rive d’un « je
t’aime » Sur une plage abandonnée. Puis, la bouteille se vide, Et, le verre se renverse, Suis-je encore lucide, L’amour a ses ivresses. Ne me laisse pas tomber, Ne me laisse pas tomber, Ne me laisse pas tomber, Non.
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