dimanche 19 décembre 2021

Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

 


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Des montagnes aux pics saillants
Jusqu’au désert d’Alexandrie
De la chaleur de tes volcans
Au froid cruel de sibérie.
Des étoiles dorées en suspens,
Dans ton ciel aux lumières nacrées,
Quand ta lune blanche se balance
Dans mes rêves les plus secrets.
Quand nos sentiers ici s’achèvent,
Sur les flots bleus de nos baisers,
Lorsque tes lèvres, contre les miennes,
Se font murmures de mots sucrés.
Quand le vent inonde mes songes,
Du souffle tendre, de ton âme,
Qu’il te sublime et qu’il me plonge,
Dans la chaleur de tes flammes.
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

Quand tes paroles se font câlines,
Que ton visage sur moi se pose,
Quand ta peau se fait morphine,
Et que ta poudre m’offre ses doses.
Quand le voyage, se fait splendeur,
Aux doux effets, de poivres cendrés,
Que ta nébuleuse, voyage au cœur,
De mes pensées, pour t’y aimer.
Aimer, jusqu’à ton infini,
Infiniment pur, absolu.
Lorsque la vie s’est embellie
De la colombe qui s’est perdue.
Perdue d’amour, exclue du nid,
Perdue d’ici, et de nulle part…
Cette âme qui erre dans la nuit,
Brisant ses chaînes, un peu trop tard.
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

Et, tu es là, ma lune-étoile,
Au ciel obscur, mélancolique,
Ce ciel, qui s’entoure d’un voile,
Pour se cacher, des jours maudits.
Lorsque la pluie vient se loger,
Dans les bras de la solitude,
Le cœur lavé, l’âme blessée,
Abandonnant ses certitudes.
Est-ce que l’amour existe encore ?
Quand le vide se fait présent,
Quand le silence enfin écorche,
Nos deux coeurs, nos sentiments.
Y a-t-il toujours le souffle d’une vie,
Lorsque nos âmes assoupies,
Par trop d’attente et trop de nuit,
S’attendent sur ce quai de l’oubli ?
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

Est-ce que l’amour, se déshabille,
Sur les lumières noires de l’absence,
Abandonnant jusqu’à son île
Tous les déserts de nos errances ?
Est-ce que l’amour existe encore ?
Quand la distance couche l’infini,
Dans les draps aveugles de nos ports,

Où nos radeaux se sont meurtris.

Meurtris de tant de jours rêvés,

Exaltés, lovés, magnifiés,
Meurtris du manque de rosée,
Sur les lèvres de nos baisers.
Meurtris des fissures d’un ciel,
Là où l’oubli souvent s’installe,
Lorsque les heures sont éternelles
Et qu’elles se meurent jusqu’au fatal ?
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

 Paroles et musique: Robert Nicollet.