vendredi 27 novembre 2020

"A l'hôtel du vieux port" version public "Printemps de Bourges" par l'Agence culturelle.

 


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A l’hôtel du vieux port, les larmes de la mer,
Caressent d’écume ton corps, de vagues souvent amères.
J’entends le soir les cris, des marins qui enterrent,
Leur chaloupe de l’oubli, sur leurs pêches éphémères.
Ils vident leurs pichets, comme tu vides tes amants,
Ceux que tu as aimés, l’histoire d’un instant.
Dans les draps de ton lit, ils se brûlent trop souvent
A l’ombre de tes nuits, les marins sont enfants,
Et tu danses autour d’eux, tu leur fais tourner la tête,
Ils plongent dans tes yeux, conquérir ta planète.
A l’hôtel du vieux port, les Marins font la fête.
A l’hôtel du vieux port, les nuits sont jours de fête. 

Ton cuir noir qui se frimousse, ta jupe à raz de marée,
A noyer tous les mousses, et leurs cœurs embrumés.
Ils t’accostent sur le quai au soleil découchant,
Font l’amour pour gommer leurs tempêtes de l’instant.
Enfin, ta porte s’ouvre, les accueille aux enfers,
Leurs bateaux qui s’engouffrent, naufragés volontaires.
Près du port, dans ton lit, la vie est enivrante,
Près du port, dans la nuit, les marins boivent et chantent.
Et tu danses autour d’eux, tu leur fais tourner la tête,
Ils plongent dans tes yeux,  conquérir ta planète.
A l’hôtel du vieux port, les marins font la fête.
A l’hôtel du vieux port, les nuits sont jours de fête.


Ils lèvent un dernier verre, avant de repartir,
L’allure toujours plus fière, regagner leur navire.
Dans ta chambre en silence, tu pleures trop souvent
Dans le froid et l’absence, des compagnons d’un temps.
Le bateau est parti, et les marins aussi,
Ton cœur s’est endormi, y’a plus d’homme sur ton île,
Alors tu ouvres la fenêtre,  et tu regardes au loin,
Ce bateau du peut-être, pour un meilleur demain.
Tu rêves... que tu danses autour d’eux,
Tu leur fais tourner la tête,
Ils plongent dans tes yeux, conquérir ta planète.
A l’hôtel du vieux port, les marins font la fête.
A l’hôtel du vieux port, les nuits sont jours de fête.
Et tu rêves...

Paroles et musique: Robert Nicollet.

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