vendredi 31 octobre 2014

Tourne la vie, tourne...








Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Sur la planète de la monnaie,
Y’a plus nos sous, plus d’argent,  plus d’euros,
Y’a plus grand chose dans l’sac à dos.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Y’a plus d’boulot dans nos usines, 
Plus d’emplois, plus d’salaire, ça nous chagrine,
Faut dire qu’ils fabriquent tout en Chine.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Sur l’ atmosphère de notre planète,
Y’a plus d’saison, plus d’climat, ça se réchauffe,
On va finir en moules à gaufre.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne
Sur la paix de notre belle planète
On s’entretue, vend des armes, on s’la joue
Une dernière bombe, on détruit tout.
Mais,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne,
Sur ce drôle de chambardement,
Où il ne reste que des mécontents,
Faut-il en rire pour passer l’temps
Allez,
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne
La la la la la la la la
Tourne la vie tourne, tourne la vie,
Tourne la vie, tourne


La la la la la la la la

Paroles et musique: Robert Nicollet.

Il ne nous reste qu'à faire la fête!...












Y’a plus d’argent pour payer nos dettes
Y’a plus d’oseille, y’a  plus qu’à faire la quête.
Y’a plus d’travail, y’a même plus d’industrie,
Faut croire nos patrons se sont bien endormis.
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.

Y’a plus de flouze, dans les coffres de nos banques,
Y’a plus de banque, reste que des saltimbanques
Y’a plus d’monnaie, dans nos tiroirs caisse,
Un jour ou l’autre faudra bien que ça cesse.
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.

Y’a plus d’billet, dans nos portes monnaies
Pas un centime, « Madame, s’il vous plaît ».
Y’a pas un rond, dans nos vieux ministères
La république a du perdre une guerre.
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.

Et y’a plus d’euros, pour soigner mes misères,
J’ai plus un bale,  j’vais me mettre en colère,
J’ai plus un sou, c’est pas bon du tout
Faudra sans doute, qu’on m’enferme chez les fous !
Il ne nous reste qu’à faire la fête,
Allons Manon, ouvres les canettes.



Paroles et musique: Robert Nicollet.

Les profiteurs...













Ils se sont bien remplis les poches,
Avec l’argent qu’ils ont gagné.
Sur notre travail, ces aristoches,
Ont construit leur prospérité.
Des subventions tarte à la crème,
Des plans à tous nous licencier,
Ce sont nos entreprises qu’ils ferment.
Ailleurs, ils ont plus à gagner.

Ils enferment leurs grands profits
Dans des coffres en pays amis,
Là où le fisc ne peut soustraire
Ce qui est du à nos frontières.
On leur doit les plus grands égards
Leur majesté pourrait s’froisser.
Faut dire que leur empire s’évade,
Un jour ou l’autre, ils vont tomber.

Combien d’emplois sont supprimés
Combien de familles bouleversées,
Combien de pleurs, combien de peine
Combien de foyers sont brisés
Faudra-t-il encore qu’ils se plaignent
Des dividendes qu'ils ont touchés
Faut dire que la fin de leur règne
Dans le pays est annoncé.

Ils ont perdu la dernière guerre,
Celle où l’on ne revient jamais,
Celle où le monde n’a que faire
De ces financiers sans colliers
Ces gens qui n'sont pas attachés
Au pays qui les a élevé,
Un jour ou l’autre s’ils reviennent.


Alors, faudra tout expliquer.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

jeudi 30 octobre 2014

Souvenir... Souvenir de Tarbes




Le Festival de la chanson de Tarbes



Une journée pluvieuse, un parking bondé de voiture, une salle bien sympathique,et ... 









Lever à 4 heure du matin pour jouer à 11 heures après 5 heures de route... Mais l'ambiance était joviale.



MENSONGE
 ( extrait du "Monologue du Mendiant").


Elle enfonce les griffes, des mots qu’elle a vomis
Sur l’échine meurtrie, de ceux qu’elle a trahis.
Et, le sourire aux lèvres, les cailloux dans le cœur,
Elle s’acharne sans trêve, jusqu’à ce que l’autre pleure.
Ses paroles acides, à brûler l’âme seule,
Déchaînées et morbides, affichant sa rancœur.
Elle sait te caresser, de ses dix doigts crochus,
C’ n’est pas de la tendresse, ce n’est qu’une ruse de plus.
Au bout de sa dégaine, à dégueuler l’enfer,
Elle crie toute sa haine, à faire chialer la terre.
Elle enflamme les cieux, tous les anges et les saints,
Jusqu’à ce que Dieu lui-même, y perde son latin.
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore
La tête dans les nuages, le cœur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.

Ses yeux à trop savoir, que l’on ne sait plus très bien,
Cette mémoire qui s’marre, à inventer sans fin.
Elle te f’ra croire à la lune, et te vendra l’enfer,
S’il y a de la tune, à prendre sur ta misère.
L’ouragan de ses cris, affolera Lucifer
Quand le démon d’sa vie, s’enfuira de sa chair.
Puis, le regard à part, aux yeux de solitude
A vouloir nous faire croire, aux fausses certitudes.
Elle crachera sur l’amour, à coup de lance pierre,
Tel un géant vautour, sur cette proie à terre.
Et l’on verrait mourir, dans un éclat du pire,
La vérité martyre, noyée dans le mépris.
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore
La tête dans les nuages, le cœur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.

Vérité, oh , ma belle, ton corps est en détresse, 

J’aimerais te voir rebelle, aux discours manifestes,
Gueuler sur l’univers, vomir sur les menteurs,
Tous ces gens qui enterrent, la confiance et le cœur
Le mensonge est partout, il a l’odeur de la mort,
Il rôde, souvent il fouille, quelques fois il dévore
La tête dans les nuages, le cœur dans le néant,
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Tu ne sais plus qui croire, tu ne sais plus vraiment.
Paroles et musique: Robert Nicollet.