jeudi 16 juin 2016

Tu me manques déjà.






J’écris des mots, sur le papier,
Des p’tits poèmes, pour ne rien oublier,
De nos moments d’intimité,
Où l’on passe son temps à nous aimer.
Des p’tits baisers, aux douces caresses,
Des doux « je t’aime », à nos instants d’ivresse
A peine partie, de notre nid,
Tu me manques déjà

Le soir blottie, tout contre moi,
Je sens ta chaleur entre mes bras,
Je te sers fort, je sens ton corps,
Et, tendrement, tu me murmures tout bas.
Des mots d’amour, des mots toujours,
Des mots sensibles qui n’en finissent pas,
A peine partie, de notre nid,
Tu me manques déjà.

Dans notre lit, plein de désirs,
Amour exquis, de complices sourires.
Dans nos draps roses, où tu te poses,
Ta peau se glisse, un baiser je dépose,
Puis, tu soupires, je me répète,
Et nos tendresses se font bientôt la fête,
Et puis l’amour, dans nos étreintes…
Tu me manques déjà.

J’ai du partir, j’ai pris l’avion,
Dans une heure, je serai à Hongkong
J’ai ta photo, dans ma valise,
Et près du cœur, dans la poche de ma ch’mise.
Je pense à toi, je pense en moi,
Je sais qu’demain, je serai près de toi,
Mais c’est plus fort, plus fort que moi
Tu me manques déjà…

« Etre sur un nuage, entendre parler Vénus
Ouvrir au vent la cage, embrasser Syracuse
Regarder l’arc en ciel, ces portes de lumières
Croire en l’éternel, A l’amour sans frontières.
Puis savoir qu’au présent, le temps n’existe pas.
Qu’il n’y a que l’amour, qui le remplacera. »

Paroles et musique: Robert Nicollet.


samedi 11 juin 2016

Dans ma maison.









Chanson extraite du conte musical intitulé "Le monologue du mendiant", cinquième acte.

Elinda et José sont dans leur maison, ...


C’est un grand lit à baldaquin, pour t’enfermer dans mes paupières.
Un gros tonneau rempli de vin, et plein d’amis autour d’un verre.
Une aventure sans grand mystère, des certitudes collées aux murs,
Une tartine et un bol d’air, et, cette horloge qui a la vie dure.
C’est un joli bouquet de lune, avec Madame comme croissant.
A s’envoyer plus haut que les dunes, pour arracher les ailes aux temps.
Dans ma maison, y’a du soleil sous les tonnelles,
Dans ma maison, des grands coups de gueule, des âmes rebelles,
Dans ma maison, dans ma maison.
Des meubles anciens en bois ciré, qui me crachent à la gueule mon histoire,
C’est une photo des belles années, quand j’ai trop peur des idées noires.
C’est un baiser à l’amour fou, un cri au cœur à l’impatience,
Une force à vaincre les crocs des loups, agressifs devant l’innocence.
Le poing levé, au toit du monde, en face, les Dieux du paradis,
Un crachat aux guerres qui grondent, à l’indifférence à l’oubli.
Dans ma maison, y’a du soleil sous les tonnelles,
Dans ma maison, des grands coups de gueule, des âmes rebelles,
Dans ma maison, dans ma maison.
C’est aussi une bonté divine, à me servir un bon thé divin,
Un doux clin d’œil à ma frangine, une petite frappe à mon frangin.
C’est quatre murs et un plancher, avec une fenêtre par derrière,
Un bureau, où on se fait chier, pendant quarante ans de galère.
Enfin, quatre planches, et quelques clous, pour enfermer mon existence,
Les uns à la machine à sous, les autres, une larme sur mon silence.
Dans ma maison, y’a du soleil sous les tonnelles,
Dans ma maison, des grands coups de gueule, des âmes rebelles,
Dans ma maison, dans ma maison.


Paroles et musique: Robert Nicollet.