dimanche 27 septembre 2020

Nos pilleurs de vie



 

Ce soir, j’ai décidé de prendre le temps de vivre,

De fixer mon étoile, passionnément la suivre,

Jusqu’au bout, jusqu’au moment du grand saut

Faire une dernière pirouette, et puis s’écrier « tchao » !

Pour lâcher cette vie de fou,

Cette vie qui nous prend tout,

Nos mois, nos semaines, nos jours et nos nuits

Et boucler nos pilleurs de vie.

 

Ce soir, j’ai décidé de profiter de la vie,

D’oublier les obligations, et tous les soucis,

J’vais m’ouvrir une bonne bouteille de vin du pays,

Puis, la partager avec quelques bons amis…

Pour lâcher cette vie de fou,

Cette vie qui nous prend tout,

Nos mois, nos semaines, nos jours et nos nuits

Et boucler nos pilleurs de vie.


 

Ce soir, rendez-vous en plein cœur des étoiles

La tête sur la lune, et le rêve pour unique escale

Il y aura cette bande de joyeux copains

Des artistes, chanteurs et des musiciens

Pour lâcher cette vie de fou,

Cette vie qui nous prend tout,

Nos mois, nos semaines, nos jours et nos nuits

Et boucler nos pilleurs de vie.

 

Ce soir, c’est fini de leur triste compte à rebours

De leurs longs discours dans cette drôle de basse-cour

J’oublie tout, et je m’en vais là-bas exister,

Je prends ma guitare, mon harmo et j’m’en vais chanter…

Pour lâcher cette vie de fou,

Cette vie qui nous prend tout,

Nos mois, nos semaines, nos jours et nos nuits

Et boucler nos pilleurs de vie.

 

Paroles et musique : Robert Nicollet.

 

vendredi 18 septembre 2020

A la terrasse du « Modern’Café »

 




Dans les rues vides de ma cité,
A la terrasse du « Modern’Café »
Je t’ai vu, tu m’as regardé,
On s’est souri, puis on s’est parlé,
On ne s’est plus jamais quitté.
T’aimais le piano, la poésie,
Moi, le jazz, la chanson aussi,
Tu parlais du pays de tes rêves,
Je suivais le mouvement de tes lèvres
Envie de t’embrasser, tu sais.
Juste envie de t’aimer, t’aimer.

Sur ta peau d’or et de diamant
Sur tes yeux à marée montante
Aux dunes plongeantes de ton miel
A l’horizon bleu de l’éternelle.
J’écrirais sur ton corps… Je t’aime
Sur tes fines mains aux doux artifices,
Aux doigts aiguisés du délice
Sur leurs voyages aux pays d’Alice,
Aux plaisirs sublimes et complices
Sur ton cœur de bohème… je t’aime
Sur ton corps allongé… t’aimer

Emportés sur le radeau de tes rimes,
De tes mots à l’écume sublime
Traversant les vents, les marées
Pour venir sur toi déposer
Des millions de baisers… sucrés.
Aux couleurs douces du caramel,
Portées de sublimes envolées,
Nos voix qui se mêlent, et s’emmêlent,.
Aux souffles du désir de s’aimer,
Pour finir enlacés, calmés,
Et rêver tous les deux, rêver. 
Paroles et musique : Robert Nicollet

mardi 8 septembre 2020

Ma solitude.




Ta jupe couleur du vague à l’âme,
Juste aux frontières de l’inconscience
Tes jambes infiniment Paname,
Frottant l’boulevard de tes silences.
Sur les marches grises de ton absence,
Où je tague mes mots d’amour,
Je cherche encore là, ta présence,
Les souvenirs de nos toujours.
La solitude, c’est du chagrin,
Qui dégouline sur ta peau blême
Qui t’emprisonne, et qui te tiens,
Pour que tu ne puisses plus dire je t’aime…

"Espaces perspectives"
Festival d'Avignon
Je marche seul, dans mon désert,
Transparent dans le cœur des gens,
Et, je les croise, je les espère,
Cherchant du r’gard un peu d’printemps.
Les fleurs se fanent, avec le temps,
Leurs pétales aux dentelles brisées,
Tapissent ma vie, qu’emporte le vent
Au dernier soir de notre été.
La solitude, ça te déchire,
Ça t’emmène quand survient le soir,
A caresser les lunes exquises,
D’un peu d’amour sur le trottoir…

Mes jours sont noirs et mes nuits blanches,
Je m’endors, seul dans cette pièce,
Où ton écho, sur moi se penche,
Alors je ferme les yeux, je rêve.
Sur les rondeurs de tes lèvres,
Au doux parfum si délicat,
Ta bouche à peine entre ouverte,
Comme un baiser qui s’poserait là.
La solitude, c’est le naufrage,
De tous les rêves d’amour perdu,
De toutes nos passions mises en cage
Et qui ne se rattrapent plus.

Ma solitude, mon cri d’amour,
Toi qui m’enfermes dans ta prison,
Toi qui m’enchaînes, chaque jour,
Au cas où j’tenterais l’évasion.
Mon arc-en-ciel, couleur sépia,
Va flotter sur le bleu de celle,
Que je serrerai dans mes bras,
Pour s’habiller en aquarelle.
Mes nuits d’pénombre, sans une étoile,
Auront de quoi bien se tenir,
La solitude prise en cavale,
Ira ailleurs faire son empire.

Paroles et musique : Robert Nicollet.