jeudi 28 novembre 2019

J’aimerai te dire







Quand le soir nous grise,
De fines vapeurs exquises,
De verres de bon vin,
Et d’alcool de marin.
Quand nos mains se croisent,
Au détour de nos corps,
Que nos cœurs s’embrasent,
Et qu’ils frappent si forts…
J’aimerais te dire tout l’amour que je vis.

J’te conterais tous mes rêves,
Naviguer sur les mers,
Voguer au grand large
Là où l’horizon se cache
Puis gommer l’éphémère,
Et vivre d’essentiel,
Oublier les galères,
Rallumer nos soleils
J’aimerais te dire tout l’amour que je vis.

Tous ces briseurs de rêves,
N’ont qu’à bien se tenir,
Car j’ai rompu la trêve,
Et, je compte bien partir,
Je taguerais ton prénom,
Sur leurs nuages en fuite,
Nos tonnerres gronderont,
Comme des éclats de rire,
J’aimerais te dire tout l’amour que je vis.

Les yeux grands ouverts,
Sur nos nuits de belle lune,
Nous peindrons dans le ciel,
Des étoiles à la plume,
Et que le vent nous porte,
Jusqu’au plage de Vénus,
Notre amour sera si fort,
Plus beaux qu’un stradivarius,
J’aimerais te dire tout l’amour que je vis.

Il y aura des soleils,
Au bout de nos arcs en ciel,
Et, de superbes roses,
Cueillies à peine écloses.
Sur le bleu de tes yeux,
Sur tes lèvres d’amour,
Mes baisers amoureux
Chanteront nos toujours
J’aimerais te dire tout l’amour que je vis.

Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 15 novembre 2019

l'inconnue du quartier





Tu errais dans le soir, sur un boulevard à Bruxelles  
Y’avait plein de chagrins dans ton sac à bretelle,
Ton regard dans le noir, cherchait un peu d’espoir
Une lueur, une histoire, avant qu’il n’soit trop tard
Je t’ai croisée, et je n’t’ai jamais oubliée
Toi, l’inconnue…

Sous ce réverbère, t’avais le cœur à l’envers,
La pluie noyait tes larmes, et tes fringues qui rendaient l’âme
Tes cheveux gris trempés, dégoulinant du mal aimé
Et cette triste solitude, dans ton îlot d’infortune,
Je t’ai croisée, et je n’t’ai jamais oubliée
Toi, l’inconnue…

Tu tendais la main, dans cet hiver sans fin,
Cueillir quelques euros, pour les boire au bistrot,
Se réchauffer le cœur, en restant jusqu’à plus d’heures,
Et terminer la nuit, ivre, dans un coin tout près d’ici.
Je t’ai croisée, et je n’t’ai jamais oubliée
Toi, l’inconnue…

Puis, un matin de vent froid, je n’t’ai plus retrouvée,
Il ne restait que ton sac, sur le bord du pavé,
Que s’était-il passé ? Dans cette brume glacée,
Je n’t’ai jamais revue, toi l’inconnue du quartier,
Je ne t’ai plus croisée, mais je n’t’oublierais jamais
Toi l’inconnue.

Paroles et musique : Robert Nicollet.