dimanche 19 décembre 2021

Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

 


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Des montagnes aux pics saillants
Jusqu’au désert d’Alexandrie
De la chaleur de tes volcans
Au froid cruel de sibérie.
Des étoiles dorées en suspens,
Dans ton ciel aux lumières nacrées,
Quand ta lune blanche se balance
Dans mes rêves les plus secrets.
Quand nos sentiers ici s’achèvent,
Sur les flots bleus de nos baisers,
Lorsque tes lèvres, contre les miennes,
Se font murmures de mots sucrés.
Quand le vent inonde mes songes,
Du souffle tendre, de ton âme,
Qu’il te sublime et qu’il me plonge,
Dans la chaleur de tes flammes.
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

Quand tes paroles se font câlines,
Que ton visage sur moi se pose,
Quand ta peau se fait morphine,
Et que ta poudre m’offre ses doses.
Quand le voyage, se fait splendeur,
Aux doux effets, de poivres cendrés,
Que ta nébuleuse, voyage au cœur,
De mes pensées, pour t’y aimer.
Aimer, jusqu’à ton infini,
Infiniment pur, absolu.
Lorsque la vie s’est embellie
De la colombe qui s’est perdue.
Perdue d’amour, exclue du nid,
Perdue d’ici, et de nulle part…
Cette âme qui erre dans la nuit,
Brisant ses chaînes, un peu trop tard.
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

Et, tu es là, ma lune-étoile,
Au ciel obscur, mélancolique,
Ce ciel, qui s’entoure d’un voile,
Pour se cacher, des jours maudits.
Lorsque la pluie vient se loger,
Dans les bras de la solitude,
Le cœur lavé, l’âme blessée,
Abandonnant ses certitudes.
Est-ce que l’amour existe encore ?
Quand le vide se fait présent,
Quand le silence enfin écorche,
Nos deux coeurs, nos sentiments.
Y a-t-il toujours le souffle d’une vie,
Lorsque nos âmes assoupies,
Par trop d’attente et trop de nuit,
S’attendent sur ce quai de l’oubli ?
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

Est-ce que l’amour, se déshabille,
Sur les lumières noires de l’absence,
Abandonnant jusqu’à son île
Tous les déserts de nos errances ?
Est-ce que l’amour existe encore ?
Quand la distance couche l’infini,
Dans les draps aveugles de nos ports,

Où nos radeaux se sont meurtris.

Meurtris de tant de jours rêvés,

Exaltés, lovés, magnifiés,
Meurtris du manque de rosée,
Sur les lèvres de nos baisers.
Meurtris des fissures d’un ciel,
Là où l’oubli souvent s’installe,
Lorsque les heures sont éternelles
Et qu’elles se meurent jusqu’au fatal ?
Je te rêve, je t’imagine…Je t’aime…

 Paroles et musique: Robert Nicollet.

mardi 30 novembre 2021

Vitriol'blues

 





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Ils enchaînent les poètes, aux durs maillons rouillés
Des chaînes des prisons, qu’ils ont prostituées;
Leurs barreaux de la honte te gardent prisonnier,
Entre ces quatre murs, tes mots, ils ont tués.
Ils ont brûlé tes vers, poètes ou écrivains.
Tes belles idées se crèvent, comme une peau de chagrin.
La liberté se meurt, ses larmes sont de tristesse.
Sur le lit de la peur, c’est de l’amour qu’on blesse.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils construisent leur monde, sur leur intolérance,
Et leurs discours inondent, les trottoirs de vengeance.
Ils baladent leur dégoût, les armes en porte voix
Sur des êtres à genoux, couverts de désarroi.
Ils disent que certains ont la peau qui dérange,
Qu’à la couleur du teint, on sait de quoi est l’ange
Ils savent fragiliser, les mots de la misère,
Ces gens venus d’ailleurs, qui traînent leur galère.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils te crachent à la gueule, sur ta fragilité,
Un funeste linceul, empli de cruauté
Et, si l’on chante encore, derrière les coups de feu,
C’est que leurs armes ont tort, et nos mots merveilleux.
Amis poètes rêvent, s’ouvrir les prisons,
Amis poètes, rêvent, dans les rues les chansons,
Cette nuit de clair de lune, où les étoiles se couvrent,
Des mots de liberté, qu’en rêvant on retrouve,
Des mots de liberté
Qu’on aimerait retrouver.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

jeudi 18 novembre 2021

Les p’tits bonheurs.

 






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C’est une larme qui s’fait sourire,
Un jour de pluie, en plein mois d’avril,
Du vague à l’âme  qui s’noie de plaisir.
Sur le trottoir, d’un boulevard des souvenirs.
C’est du chagrin qui trouve l’amour,
Un soir, au bar, devant un ballon d’rouge,
C’est une ruelle, qui nous emmène,
Dans les sentiers de nos « je t’aime ».

C’est le désir, à l’angle d’une rue,
Dans les jarretelles d’une inconnue.
Un soir d’hiver, sous un lampadaire
Où deux tourtereaux s’bécottent en pleine lumière.
Les p’tits bonheurs, ça nous réchauffent le cœur,
Ça nous emmène, dans les nuages, en douceur,
Là où les rêves, effacent les problèmes
Le seul plaisir c’est d’se dire des « je t’aime »

C’est le père dodu, aux vêpres du soir,
Qui attend son verre de blanc, pour le boire
La mère Michelle qui a r’trouvé son chat,
Qui crie à tue-tête, mais qui rit aux éclats.
C’est le bonheur qui sourit à Madame
Avec aux mains un bouquet de pivoines.
Et les impôts qui vous rendent de l’argent,
Et ça, c’est une chose qui arrive pas très souvent !

Les p’tits bonheurs, ça vous chante des ballades
Au coin d’une rue, ou bien sous une arcade
Un accordéon, une guitare et une voix,
De la poésie, des p’tits mots, des p’tites joies.
Les yeux verts tendres, d’un amour en tempête,
Qu’on rêve de revoir un jour, à sa fenêtre,
Ces p’tits bonheurs, ça vous met du baume au cœur,
Et, c’est c’qu’il faut, pour une vie en couleurs.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 5 novembre 2021

Les camés de l'enfer.

 


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Ils ont l’aiguille plus grande que leur veine,
Ils ont leurs tripes aux limites de leurs rêves,
Ils sont accrocs et leur vie se fait chienne
Ils ont la marque, d’une histoire qui s’achève.
Ils tremblent, ils crient, ils traînent leur misère
Sur les trottoirs du boulevard de leur cimetière,
Là où la mort, blanchit même l’ébène.
De leur enfer.    
Ils ont d’l’amour, au fond de leurs godasses,
Comme s’ils cachaient des trésors de Paname,
Ils ont dans l’âme des cris et des angoisses
Leur cœur trop ridé, par trop de quelques grammes.
Qu’ils sniffent d’la coc’, du crac, ou d’la morphine,
On les retrouve, par terre, ailleurs, nulle part,
Leur drôle de soir, les jette dans les abîmes,
De leur enfer.
Il faut du flouze, pour gagner chaque dose,
Qu’est-ce qu’on peut faire, quand on n’a plus rien,
Alors on quête, on vole, on fait les poches
Pour quelques sous, sur le compte de nos voisins.
Alors je crie, à l’amour solidaire.
N’avons nous pas quelques grammes de coeur,
Pour les sortir de leur triste misère. 
De leur enfer.
Et leur vie se craquelle, au désert d’un futur,
Où leurs fissures se mélangent à l’éther
Est-ce en dressant sur les problèmes, des murs,
Que nous soignerons, les camés de l’enfer.


Paroles et musique : Robert Nicollet.





lundi 25 octobre 2021

Chaque nuit, chaque jour ...

 



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Je te rêve le jour,
Lorsque la nuit se couche,
Sur le lit de l’amour.
Là, où nos corps se touchent.
Je te rêve le matin,
Lorsque tu es endormie,
Dans nos draps de satin,
Allongée, sur le lit.
Tu me manques, mon amour,
Dans ce lit, j’ai trop froid,
Chaque nuit, chaque jour.
Je ne pense qu’à toi.
 
Je te rêve, je t’admire,
Toi, qui est si loin d’ici,
Je devine tes soupirs,
Tes clins d’œil, tes envies.
Je te rêve, je l’avoue,
J’t’magine dans mes bras,
La chaleur de tes joues,
Dans mon cou, s’offre à moi
Tu me manques, mon amour,
Dans ce lit, j’ai trop froid,
Chaque nuit, chaque jour.
Je ne pense qu’à toi.
 
Alors, je te rêve amoureux,
J’entends le souffle de ta voix,
Je peints le vert de tes yeux,
J’sens ta peau, j’sens tes doigts.
J’pose mes lèvres sur les tiennes,
Mes frissons se souviennent,
Ce baiser là m’emmène,
Dans l’île de nos « je t’aime ».
Tu me manques, mon amour,
Dans ce lit, j’ai trop froid,
Chaque nuit, chaque jour.
Je ne pense qu’à toi.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 8 octobre 2021

Le noctambule.

 



Ecrire des mots, sur tes silences,
Tricoter des vers, en poème,
Poser ma plume sur tes absences,
Ecrire de toi, comme un « je t’aime ».
Fermer les yeux, pour mieux te rêver,
Rêver de tes émeraudes moirées
Dans ce brouillard en mal d’aimer,
Mes sentiments, se sont posés.
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
 
Je peints d’amour, ta silhouette,
Les formes épurées de ton corps,
Les doux pastels, sous nos couettes,
Les fous baisers, que l’on dévore.
Poser mes déliés, sur tes cimes,
Déposer les couleurs du temps,
Comme l’arc-en-ciel, elles te subliment,
Aux frissons éternels du vent.
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
 
Ecouter le souffle de ton âme,
Quand dans ton cou, je me faufile,
Sentir tes cheveux qui s’enlacent,
Sur mes lèvres moites et dociles.
Et ta soie blonde, se fait maligne,
Elle s’enroule autour de mes doigts,
Elle me charme, elle me signe,
Jusqu’au plus fou des nirvanas
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
 
Et je m’inonde de tes parfums,
Dans tes contrées, aux terres fragiles,
Je sens au bout de mes chemins,
L’horizon fertile de tes îles.
Je suis naufragé volontaire,
Et mon radeau, un mirador,
Où je t’admire, sur du Schubert,
Où je m’anime, corps à corps.
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
Quand leurs lumières se font espoir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Et, quand la brise souffle le soir,
J’écris mes rêves, en noctambule.


Paroles et musique : Robert Nicollet.

jeudi 30 septembre 2021

Si tu m'entends...

 


Tu m’as envoyé
Des mots d’amour
Sur les pavés
Du petit jour.
Tu m’as enlevé
De la noirceur,
D’une vie hantée,
De crèves cœur
Et, si tu m’entends, saches que je t’aime…
Tu restes près de moi, dans mes poèmes.
 
Tu m’as parlé,
Ta douce voix,
M’a emporté,
Loin des tracas.
Et j’ai rêvé,
Dans ma bohème,
De doux baisers,
De doux je t’aime.
Et, si tu m’entends, je n’t’oublie pas…
Tu seras toujours là, tout près de moi.
 
Je t’imagine,
Dans notre nid,
Nos nuits divines
A l’infini.
Je sens ta peau,
Puis, ton parfum,
Je sens ton dos,
Je sens tes mains…
Et, si tu m’entends, je pense à toi,
J’aimerai tant, que tu sois là.
 
Ouvrir les yeux,
S’faire des câlins,
Jusqu’au plus bleu,
De nos matins…
Dire aux étoiles,
Qu’elles s’illuminent,
De blanc cristal
Que tu sublimes.
Et, si tu m’entends, reviens vers moi,
Car t’oublier, je ne peux pas,
Et, si tu m’entends, reviens vers moi,
Car t’oublier, je ne peux pas,
Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 24 septembre 2021

Dans les rues d’ma vie,

 





A toutes les victimes de pervers(e) narcissique…
 
Dans les rues d’ma vie,
Y’a des ombres meurtries,
Des arraches cœur,
Des cris de douleur.
Dans les rues d’ma vie,
Faut pas s’balader,
Les jours sont des nuits,
Froides et solitaires.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Dans les rues d’ma vie,
J’entends des mensonges,
Ceux qui me déchirent,
Et ceux qui me rongent.
Dans les rues, des cris,
Des menaces acides,
D’odieuses duperies
Où mes peurs se vident.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
J’fais gaffe à ses mots,
J’les entends de trop,
C’est comme un tambour,
Qui tonnerait toujours.
J’fais gaffe à ses yeux,
Ils mitraillent de haine,
Les cœurs courageux,
Qui briseront mes chaînes.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Elle charme pour piquer,
Elle pique pour régner,
Elle règne pour plier,
Toutes mes volontés.
Et je m’plie souvent,
J’suis même pas conscient
J’suis l’esclave vivant,
A sa botte, tout le temps.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Seul, j’vis reclus,
Plus d’amis d’hier,
Plus d’parent non plus,
Plus d’sœur, ni de frère.
Plus de fils, de fille,
De nièce, et de neveu
Plus de p’tits enfants,
Maintenant, ils sont  grands…
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Mon r’fuge, mon studio,
Où j’écris ces mots,
Les menottes se brisent,
Plus de pensée soumise.
Elle se révolte, elle gronde,
Elle crie, elle sanglote,
Elle hurle dans sa tombe
Libertés, sans faute…
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
 
Elle me fera chanter,
Voudra me faire plier
Mais je ne serai plus,
Ce qu’elle a voulu.
S’il me reste un peu,
De temps pour vivre vieux,
Je s’rai aux côtés,
Des gens qui m’ont aimé.
Car, la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Ce jour, le soleil a toqué à ma porte.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.
 

 

 

mardi 14 septembre 2021

Dans mes virgules.


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J’voulais t’écrire un semblant de poème,
Des vers d’amour, aux rimes langoureuses
Des mots dentelles bordées de « je t’aime »,
« Je t’aime » fous sur des torrents fougueux.
J’ai pris ma plume, comme je pose un baiser,
Lorsque tes déliés, font la coure aux voyelles, 
Lorsque tes mots subliment mes pensées
Lorsque ton corps se pointe en archipel.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître.
 
Je saurai être l’encre rose des poètes
Le papier blanc de tes célestes dessins
La toile tendue, posée sur le chevalet
J’en serai pinceau, couteau dans tes mains.
Je serai couleurs, de tes douces harmonies,
Lorsque la lumière, sur le jour blanchit,
Et qu’elle éclaire tes beaux yeux ma jolie
Sur les chefs d’œuvre de ta poésie.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître.
 
Je serai ces jours, où la clarté se libère,
De ces nuages noirs, aux violences amères,
Lorsque le vent porte la foudre, le tonnerre,
Qu’il pleure si fort, dans le ventre de la terre.
Je serai torrent, dévalant tes frontières,
Ta silhouette, et le bas de tes reins,
Je me jetterais dans l’eau de tes rivières,
Me mélangeant aux liqueurs de tes mains.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître. 


Je serai plume, oiseau de passage,
Les ailes posées sur le bout de tes seins,

Errant d’amour, de caresses en voyage,
Jusqu’au plus beau moment du matin.
Je serai or pour me pendre à ton cou,
Mes bras ancrés, sur tes épaules fragiles,
Sur tes lumières, aux faisceaux de bijou,
Aux perles nacrés, des huîtres du Brésil.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître.


Paroles et musique : Robert Nicollet.
 

jeudi 26 août 2021

Ces mots qui nous rendent amoureux.

 

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Dans cette chambre, sur ce grand lit,
Tu étais là, endormie
On s’est aimé, toute la nuit,
Les étoiles comme seule patrie.
Tu m’as dit des mots tous bleus,
Des mots qui me rendent amoureux.
 
Tu t’es levée, belle à croquer
Dans ton plus simple appareil,
Ta lune était là, les yeux grands ouverts,
Elle explorait tes merveilles.
Je t’ai dit des mots tous bleus,
Des mots qui te rendent amoureuse.
 
Dans cette chambre, tout près du lit,
Tu étais là, douce marquise…
On a vogué, à l’infini,
On a croisé les Marquises…
On s’est dit des mots tous bleus,
Des mots qui nous rendent amoureux.
 
Sur mon épaule, ta joue posée
Murmurant des mots pastels,
Je te serrais, nous, enlacés
De longs baisers en aquarelle.
Et toujours ces mots si bleus,
Ces mots qui nous rendent amoureux.


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 10 août 2021

Nous reviendrons à notre île

 



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Dis-moi notre île, sur ce radeau,
Dis-moi cette plage, et ces palmiers,
Dis-moi ce sable, ces vagues, cette eau,
Où nous plongions, pour nous aimer.
Laisse-moi t’aimer encore une fois,
A l’ombre de nos rêves embrasés,
Laisse-moi, te serrer dans les bras,
Jusqu’au matin de nos baisers.
Dis-moi je t’aime dans le creux de mon âme,
Murmures moi des mots vanille,
Des mots sucrés lorsqu’ils s’enflamment,
Dans les méandres de tes Antilles,
Des mots qui vibrent sur l’bout de tes lèvres,
Qui me chavirent, me noient, me libèrent,
Des mots brodés, en maille stellaire,
Où chaque lettre, m’envoie en l’air.
Je poserai le bout d’mes lèvres
Là où l’soleil se fait frisson
Là où la mer devient mystère,
Et se reflète sur l’horizon.
Nous nous aimerons sur ce miroir,
Là où les vagues se sont calmées,
Et, nos baisers seront nectar,
Des fruits d’amour, au doux bouquet.
Emporte-moi, dans tes ailleurs
Dans tes îles qu’on dit, nordiques,
Dans une poche de l’intérieur,
De ton blouson en acrylique.
J’ai des ivresses à rattraper,
Ivresses d’Amour, et de passion,
Lorsque l’alcool de tes baisers,
Me grise l’esprit, et ma raison.
Je bois tes yeux, au clair du vert,
Dans l’émeraude, de tes prunelles,
J’en admire les cristaux de lumière,
Ces phares dressés au bout du ciel.
Et leurs faisceaux se font étoiles,
Du nord au sud elles nous éclairent,
Que l’on voit Vénus, ou bien Mars
Je vois tes yeux, aux doux éclairs.
Les nuits filantes aux pluies d’étoiles
Nous arrosent de leurs étincelles,
Et leurs lueurs enfin s’exaltent,
Sur nos corps nus, grains d’éternel.
Prête-moi ton souffle, prête-moi ta bouche,
Prête-moi tes torrents de richesse,
Que je m’y plonge, que je m’y douche,
Que je t’emporte jusqu’à l’ivresse.
Et nous reviendrons à notre île,
Parce que c’est là, qu’est notre vie,
Parce que l’amour est chose subtile
Qu’il est total sans compromis.
Et nous reviendrons à notre île,
Parce que c’est là, qu’est notre vie,
Parce que l’amour est chose subtile
Qu’il est total sans compromis.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

mercredi 4 août 2021

Sur le bord du chemin.

 

En me promenant, pendant le Festival d'Avignon, j'ai été choqué du nombre de jeunes désœuvrés dans les rues, à faire la manche




Sur le bord du chemin.

 
Ils ont la gueule, des ivrognes du coin,
Un sac écorché de jours sans lendemains,
Sur le trottoir, assis près de leur chien,
Y’r’gardent passer dans les yeux, les voisins.
Ils mettent une tasse, un gobelet, une casquette,
Sur le goudron du trottoir, font la quête,
Et quand on leur donne une pièce, une cigarette
Leur sourire monte, à s’en crever la tête.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans un rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié
Echangés du bonheur contre des parts de crève cœur.
 
Ils dorment chaque soir, sur le bout de ce banc,
Au bout d’la nuit, sans fortune, sans argent,
Au bout du rouleau, qu’aurait plus de présent,
Plus de passé, de futur, ni le temps.
L’hiver les vêtit de la force des vents froids
L’été ce n’est pas facile, lorsque l’argent est roi
Y’a pas saison pour le bonheur de leur pomme
Y’a qu’la douleur, du sans rien qui fredonne.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans un rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié
Echangés du bonheur contre des parts de crève cœur.

On les r’trouve près d’une place, près d’un square,
A bouffer l’temps, à coup de bières, de pinards,
Juste exister, sembler vivre, sembler croire.
Se créer un monde où traîne un peu d’espoir.
Et puis, y’a l’soleil qui éclaire les beaux yeux,
De sa copine, aux couleurs d’un doux bleu,
Y’a que l’amour qui pourrait les sortir,
De ce néant que la vie leur fait vivre.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans un rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié
Echangés du bonheur contre des parts de crève cœur.
 
Dans un élan, d’amour canadair
Elle se serre fort, contre lui, pour lui plaire
Ils ont leur jeunesse pour tout bagage,
Et des brins de baisers, dans leur cœur pour voyage.
Je vois plein de jeunes, sur le bord du chemin,
Un peu perdus, comme un jour sans demain,
Je vois aussi, leur fièvre d’amour, et de joie,
Une main tendue, pour les sortir de là.
 
Ils n’ont plus de toit, ils s’endorment sans rêve,
Ils se sont posés là, tout près des oubliettes,
Ils connaissent du passé, tout ce qu’ils ont oublié,
Echangés du bonheur contre des parts de crève-cœur.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.
 

lundi 19 juillet 2021

LES LARMES D’UN RÊVE...

 


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Quand les vagues s’allongent vers l’infini,
Que l’horizon ferme les yeux
L’onde se fait belle, comme un rubis
Le soleil s’allonge dans son pieu.
Il s’enfonce dans les draps froissés,
Des lèvres que la mer a fendues
Tel un amant fou, passionné,
Il offre un baiser à la nue.
Dans les profondeurs de la nuit,
J’entends ta voix, qui me murmure,
Des mots d’amour au goût exquis,
Des mots de miel, du miel si pur.
C’est un écho qui s’amplifie,
Un hymne à nos âmes blessées,
Une romance en symphonie
Qui viendrait là pour s’y percher.
Tel un oiseau, aux blanches ailes,
Symbole d’amour, symbole de paix,
Cette colombe, toute en dentelle,
Qui vient ce soir, nous éclairer.
Les ondes sommeillent au gré des vagues
La lune se fond dans ce miroir,
Des reflets argentés divaguent,
Sur un ciel étoilé et noir.
Tout est si calme, quiétude marine,
Je perçois seul, ta douce présence
Je ne te vois pas, je t’imagine…
Je t’imagine, je t’imagine, je t’imagine.
Je ferme les yeux, comme des silences.
Alors je rêve, je te sublime.
Dans cette étrange harmonie
Tu es la brume qui se hisse,
Aux cieux d’amour, aux cieux de vie.
Je vois tes yeux, tu vois mes lèvres,
Je sens ta bouche, tu sens ma fièvre,
Tu es ma source, je suis ta sève,
Nos âmes s’envolent, nous soulèvent.
Un léger voile s'évapore
Sur ta silhouette presque nue,
Ton corps s’habille en éclats d’or,
Et tes émeraudes me rassurent.
Sur les blancs nuages de lune,
Aux doux éthers magnifiés
Notre colombe pose ses plumes,
Juste sur ton bras vient se dresser.7
Je t’imagine, je t’imagine, je t’imagine.
Elle nous parle d’un temps d’ailleurs,
Un temps d’amour, où les amants,
Se rencontraient, à la lueur,
Des nuits d’été, le cœur flambant.
Il pleuvait des pétales de fleurs
Dans ce ciel d’ébène constellé.
Et leurs baisers portaient bonheur,
Aux amoureux d’éternité.
Nous étions là, les mains soudées,
Les doigts agrippés, enserrés,
A boire ses paroles rythmées,
D’une voix douce et lactée.
Notre amour s’incarnait en nous
Plus fort, plus beau, emprunte de paix
Il se nourrissait des bijoux,
Que la colombe nous contait.
Et, nous valsions, sur cette magie
Seuls, sur la piste de nos rêves
Nos yeux fixes, comme éblouis,
Par la vitesse de ce manège…
Nos esprits grisés se mêlant,
Dans une immense volupté
Nos corps tournoyant, s’envolant,
Dans une tornade endiablée.
Soudés par l’absolu désir,
Par l’envie suprême d’aimer
Par l'irréductible élixir
De nos âmes envolées,
Unis par la soif de nos coeurs,
Par l’addiction de nos baisers,
Troublés par nos souffles envoûteurs,
Emportés sur les plus hauts sommets.
Là où le calme se fait azur,
Au paradis des songes d’amour,
Là où les nuages sont si purs,
Que nos lumières sont des « toujours ».
Nos certitudes sont immortelles
Elles posent leurs empreintes dans le temps,
Nos passions sont éternelles,
Elles sont portées au firmament.
Les vents toxiques, n’auront pas prise
Là où les anges se font rebelles,
Sur les terrains de la traîtrise
De leurs pervers mots en scalpel.
Ils finiront tous dans l’oubli,
La mémoire n’en voudra pas,
Le mal finira sous la pluie,
Enterré comme il se doit.
Et, même si le temps fait la guerre
J’irai jusqu’au bout du voyage,
Là où nos âmes bâtissent nos vers,
Loin des barreaux, loin de nos cages.
Le sable humide de nos pleurs,
Porté par l’innocence des vents.
Séchera, bercé par nos cœurs
Par nos sourires, par nos chants.
Sous le regard bleu des étoiles,
Nous voguerons sur le grand large
Notre radeau fier de sa voile,
Sous les zéphyrs de nos adages.
La lune pleine, se fera belle,
Illuminera chaque cratère,
Des mots d’amour, en aquarelle,
Peints sur la soie de nos « je t’aime ».
L’amour est immense, le monde petit,
Rejoins-moi donc sur ce navire,
Les vagues se feront si fébriles,
Et le vent ne pourra que frémir.
Nous partirons loin, dans notre île,
Tu la connais, ma belle, son nom ?
L’île de Marö, l’île de l’amour,
L’île de notre amour, de nos passions,
Celle qui nous protège, nous entoure.
Celle qui s'érige en citadelle,
Pour nos baisers et nos caresses,
S’allongeant sur les nues vermeilles,
De l’innocence de nos ivresses.
Elle porte un manteau de laine
Pour les nuits froides de nos hivers
Elle nous abrite de la haine,
De la semence de nos contraires,
Elle sait nous porter la lumière,
Là où le noir se fait vicieux,
C'est un soleil qui nous éclaire,
Qui nous embaume l'esprit heureux.
Portés par le bonheur, la joie,
Le sourire, les éclats de rire,
Par la brillance de nos voix,
Et l'insolence de nos délires.
Tes émeraudes seront étoiles,
Et ton regard sera magie.
Je le boirai dans du cristal
Jusqu'à ce que survienne la nuit.
Puis je rêverais, toujours à toi,
Mon bel amour, mon bout de vie.
Nous nous aimerons sur toutes les lunes,
Aux plages où bronze notre amour
Sur le sable fin de la lagune,
En haut des dunes, au plein du jour.
Quand le soleil posera ses lèvres
Sur la mer calmée du désir,
Nous unirons les nôtres, mon Êve,
Pour s'endormir dans nos soupirs.
Nos corps aux nuages enveloppés,
De la douceur de l'instant,
Nos bras, insignes entrelacés
De notre amour, comme le plus grand.
j’imagine… j’imagine… j’imagine…


 

Dialogue interne
 
Serai-je aux limites du rêve? Aux frontières de l'imaginaire?
Dans un fantasme allégorique? Qui habiterait toute ma sphère...
Serai-je dans ma réalité? Dans le sous vide de mon histoire?
Dans un sublime voyage d'amour? Un pathétique mensonge d'espoir?
Une brume levée déjà trop tard, qu'on aurait mis là par hasard.
Un dernier réveil du soleil, avant qu'il ne soit bien trop tard...
Peut être ne le saurai-je jamais…
Peut être ne le saurai-je jamais…
 
L’amour… La mort
 
L'amour ou la mort, c'est pareil,
ça vous claque fort dans les doigts,
ça vous poignarde, le coeur ouvert,
Chargé d'un sac de désespoir.
ça vous défonce au fond du noir,
La tête à l'envers, l'âme bue 
L'esprit chavirant, dans le soir,
Titubant jusqu'à l'ultime mue....
On ne meurt pas, on s'envole...
On se libère du poids de la vie...
On ne meurt pas, on caracole,
Dans l'entre soi de nos abîmes
On ne meurt pas, on s'endort
Le corps couvert de rêves et d'utopie,
Derrière les vagues du remord,
Caché, au monde du soi et du mépris,
De ses agressions systémiques.
Des mensonges en traîne savate,
Des images pantagruéliques,
Qui vous bouffent, jusqu'à la cravate.
On ne meurt pas, on plane,
On survole, on s'illumine...,
On rayonne, on se pavane,
On aime, on chavire,
On s'étourdit, on s'enivre,
On se saoule, on se grise,
On ne meurt pas... on s'oublie...
Quand les trottoirs s'habillent d'ébène,
Les lampadaires s'allument de noir!
Au fond d'une ruelle, seul, elle t'enchaîne
Te met la gueule dans un placard.
Te met la gueule dans un placard.
Paroles et musique : Robert Nicollet.
 

jeudi 15 juillet 2021

ça me ronge le cœur

 


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L’amour, c’est vache, ça sert à rien,
Ça me ronge le cœur, toute la journée
Ça me traîne là, sans lendemain,
Quand mon soleil, s’en est allé.
Le noir s’engouffre, comme la mer
Et dégouline, jusqu’à mes pieds,
Y’a une odeur de blues amer,
Dans les couloirs de mes pensées…
 
Y’a d’l’amour qui traîne sa gueule,
Dans les ruelles de mes faubourgs,
Là où l’alcool coule, je dégueule,
Toute ma peine, jusqu’au p’tit jour…
J’ai le cœur des terres arides,
Tout craquelé, tout fissuré,
Y’a pas un mot que je puisse dire,
Sans un sanglot dans le gosier.
 
L’amour ça lézarde, ma vie,
Et, puis, ma passion me dévore
Je veux y croire, ma fois tant pis,
Chez moi l’amour, c’est bien trop fort,
Elle est là, au fond d’mes tripes,
Comme un trésor en mal d’aimer
Peut être la peur, peut être elle flippe
Peut être qu’elle croit à nos étés.
 
Je bois d’l’absinthe c’est tout mon miel
J’ai bien trop peur, qu’elle ne m’oublie,
Elle n’m’a rien dit, mais c’est pareil,
Y’a plus d’mots doux dans ses écrits,
L’amour ça tire une drôle de gueule,
Ça me déchire, ça me crève la vie,
Ma vie, c’est rien, juste un linceul,
Qui m’ fout le spleen de minuit.
 
Je vois dehors, y’a du soleil,
Des lumières à vouloir aimer,
Mais je m’en fous, ce n’est pas celle,
Que je voudrais là embrasser.
L’désert avance, comme la marée,
Il va bientôt tout m’engloutir,
A quoi ça sert de tant aimer,
Si je suis seul, sur le navire.
 
O mon amour, dis-moi des mots,
Dis-moi que rien là, n’est fini
Que j’me remette sur notre radeau,
A s’aimer fort dans nos folies,
Quand nos lèvres se font étoiles,
Qu’elles illuminent toutes nos envies,
Que je caresse ta peau de graal,
Et que l’on s’aime à l’infini…
Quand nos lèvres se font étoiles,
Qu’elles illuminent toutes nos envies,
Que je caresse ta peau de graal,
Et que l’on s’aime à l’infini…
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.