jeudi 28 décembre 2023

Un soir à Paris...La fille aux yeux cristal.



A Montmartre, chantant devant les escaliers du Sacré Cœur.

 

Elle marche seule sur le trottoir,
La fille blonde aux yeux cristal,
Elle n’a pas peur, il se fait tard,
Elle a son âme dans les étoiles
Elle marche seule comme un poème,
Qu’aurait des dentelles de « je t’aime »,
Elle pense à sa fille, de dix ans,
Et qu’elle aimerait voir plus souvent.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Elle marche seule, dans cette ville,
Rêvant d’une âme au cœur fragile,
Qui lui donnerait un sac d’amour.
Et qui serait là comme un toujours…
Sa vie ça serait juste du bonheur,
Juste un sourire au bout d’une fleur,
De doux baisers contre ses lèvres,
Qu’elle cacherait dans sa boîte à rêve.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Elle marche seule, sur le boulevard,
Cette femme blonde, aux idées noires,
Les p’tits boulots, les fins de mois,
C’est l’quotidien d’une vie sans joies.
Elle rêvait d’une histoire d’amour,
Une passion sur draps de velours,
Mais elle est là, dans son studio,
Et, y’a plus rien dans le frigo.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Elle rêve seule, sur c’vieux divan,
Sa vie se blues, son cœur se fend,
Elle passe ses nuits, à tapoter
Sur des réseaux à faire chialer…
Je t’souhaite qu’un jour, sur l’horizon,
Tu aies du soleil dans tes cheveux blonds
Et d’la lumière au fond des yeux,
Comme le cristal des jours heureux.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…


Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 26 décembre 2023

Un soir à Paris... Vitriol'blues





VITRIOL'BLUES.

Ils enchaînent les poètes, aux durs maillons rouillés
Des chaînes des prisons, qu’ils ont prostituées;
Leurs barreaux de la honte te gardent prisonnier,
Entre ces quatre murs, tes mots, ils ont tués.
Ils ont brûlé tes vers, poètes ou écrivains.
Tes belles idées se crèvent, comme une peau de chagrin.
La liberté se meurt, ses larmes sont de tristesse.
Sur le lit de la peur, c’est de l’amour qu’on blesse.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils construisent leur monde, sur leur intolérance,
Et leurs discours inondent, les trottoirs de vengeance.
Ils baladent leur dégoût, les armes en porte voix
Sur des êtres à genoux, couverts de désarroi.
Ils disent que certains ont la peau qui dérange,
Qu’à la couleur du teint, on sait de quoi est l’ange
Ils savent fragiliser, les mots de la misère,
Ces gens venus d’ailleurs, qui traînent leur galère.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils te crachent à la gueule, sur ta fragilité,
Un funeste linceul, empli de cruauté
Et, si l’on chante encore, derrière les coups de feu,
C’est que leurs armes ont tort, et nos mots merveilleux.
Amis poètes rêvent, s’ouvrir les prisons,
Amis poètes, rêvent, dans les rues les chansons,

Cette nuit de clair de lune, où les étoiles se couvrent,

Des mots de liberté, qu’en rêvant on retrouve,

Des mots de liberté, qu’on aimerait retrouver.
Paroles et musique : Robert Nicollet.