jeudi 30 septembre 2021

Si tu m'entends...

 


Tu m’as envoyé
Des mots d’amour
Sur les pavés
Du petit jour.
Tu m’as enlevé
De la noirceur,
D’une vie hantée,
De crèves cœur
Et, si tu m’entends, saches que je t’aime…
Tu restes près de moi, dans mes poèmes.
 
Tu m’as parlé,
Ta douce voix,
M’a emporté,
Loin des tracas.
Et j’ai rêvé,
Dans ma bohème,
De doux baisers,
De doux je t’aime.
Et, si tu m’entends, je n’t’oublie pas…
Tu seras toujours là, tout près de moi.
 
Je t’imagine,
Dans notre nid,
Nos nuits divines
A l’infini.
Je sens ta peau,
Puis, ton parfum,
Je sens ton dos,
Je sens tes mains…
Et, si tu m’entends, je pense à toi,
J’aimerai tant, que tu sois là.
 
Ouvrir les yeux,
S’faire des câlins,
Jusqu’au plus bleu,
De nos matins…
Dire aux étoiles,
Qu’elles s’illuminent,
De blanc cristal
Que tu sublimes.
Et, si tu m’entends, reviens vers moi,
Car t’oublier, je ne peux pas,
Et, si tu m’entends, reviens vers moi,
Car t’oublier, je ne peux pas,
Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 24 septembre 2021

Dans les rues d’ma vie,

 





A toutes les victimes de pervers(e) narcissique…
 
Dans les rues d’ma vie,
Y’a des ombres meurtries,
Des arraches cœur,
Des cris de douleur.
Dans les rues d’ma vie,
Faut pas s’balader,
Les jours sont des nuits,
Froides et solitaires.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Dans les rues d’ma vie,
J’entends des mensonges,
Ceux qui me déchirent,
Et ceux qui me rongent.
Dans les rues, des cris,
Des menaces acides,
D’odieuses duperies
Où mes peurs se vident.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
J’fais gaffe à ses mots,
J’les entends de trop,
C’est comme un tambour,
Qui tonnerait toujours.
J’fais gaffe à ses yeux,
Ils mitraillent de haine,
Les cœurs courageux,
Qui briseront mes chaînes.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Elle charme pour piquer,
Elle pique pour régner,
Elle règne pour plier,
Toutes mes volontés.
Et je m’plie souvent,
J’suis même pas conscient
J’suis l’esclave vivant,
A sa botte, tout le temps.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Seul, j’vis reclus,
Plus d’amis d’hier,
Plus d’parent non plus,
Plus d’sœur, ni de frère.
Plus de fils, de fille,
De nièce, et de neveu
Plus de p’tits enfants,
Maintenant, ils sont  grands…
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Mon r’fuge, mon studio,
Où j’écris ces mots,
Les menottes se brisent,
Plus de pensée soumise.
Elle se révolte, elle gronde,
Elle crie, elle sanglote,
Elle hurle dans sa tombe
Libertés, sans faute…
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
 
Elle me fera chanter,
Voudra me faire plier
Mais je ne serai plus,
Ce qu’elle a voulu.
S’il me reste un peu,
De temps pour vivre vieux,
Je s’rai aux côtés,
Des gens qui m’ont aimé.
Car, la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Ce jour, le soleil a toqué à ma porte.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.
 

 

 

mardi 14 septembre 2021

Dans mes virgules.


Si vous avez un téléphone portable, cliquez sur ce lien pour visionner la vidéo de la chanson...

J’voulais t’écrire un semblant de poème,
Des vers d’amour, aux rimes langoureuses
Des mots dentelles bordées de « je t’aime »,
« Je t’aime » fous sur des torrents fougueux.
J’ai pris ma plume, comme je pose un baiser,
Lorsque tes déliés, font la coure aux voyelles, 
Lorsque tes mots subliment mes pensées
Lorsque ton corps se pointe en archipel.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître.
 
Je saurai être l’encre rose des poètes
Le papier blanc de tes célestes dessins
La toile tendue, posée sur le chevalet
J’en serai pinceau, couteau dans tes mains.
Je serai couleurs, de tes douces harmonies,
Lorsque la lumière, sur le jour blanchit,
Et qu’elle éclaire tes beaux yeux ma jolie
Sur les chefs d’œuvre de ta poésie.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître.
 
Je serai ces jours, où la clarté se libère,
De ces nuages noirs, aux violences amères,
Lorsque le vent porte la foudre, le tonnerre,
Qu’il pleure si fort, dans le ventre de la terre.
Je serai torrent, dévalant tes frontières,
Ta silhouette, et le bas de tes reins,
Je me jetterais dans l’eau de tes rivières,
Me mélangeant aux liqueurs de tes mains.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître. 


Je serai plume, oiseau de passage,
Les ailes posées sur le bout de tes seins,

Errant d’amour, de caresses en voyage,
Jusqu’au plus beau moment du matin.
Je serai or pour me pendre à ton cou,
Mes bras ancrés, sur tes épaules fragiles,
Sur tes lumières, aux faisceaux de bijou,
Aux perles nacrés, des huîtres du Brésil.
Dans mes virgules, y'a de douces caresses
Des fleurs d’amour, comme une suite au peut être,
Comme un voyage, utopie dans l’ivresse,
Une quête d’amour, une quête du renaître.


Paroles et musique : Robert Nicollet.