mardi 28 mars 2017

Aux éternels demains,







Extrait de l'album "Ces dames d'ailleurs".



Aux éternels demains,
J’écris chaque matin.
Pour que tu sois ici,
Ton corps sur moi blotti.
Aux éternels demains,
J’écris chaque matin.
Pour être dans ton lit,
Le fruits de nos envies
Aux éternels demains,
J’écris chaque matin.
Pour que l’oiseau du ciel
Caresse de ses ailes,
Ta peau douce et rebelle
Tes formes sensuelles.
Il erre dans le temps,
Parcourant tes forêts,
Tes montagnes, tes torrents,
Tes gorges et tes secrets.
Son plumage voyage,
Dans des contrées peu sages,
Où il aime pénétrer,
Et pouvoir t’y aimer.
Cet oiseau fascinant,
Ce si fidèle amant,
Ecrit chaque matin,
Aux éternels demains.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

vendredi 24 mars 2017

Le cha cha des grands pachas.






Le cigare au bec, l’air un peu bourru,
Assis sur son fauteuil, il consulte l’actu,
Les nouvelles sont bonnes, il paraît qu’y a la guerre
Et la guerre, c’est bon signe, dans le monde des affaires,
Il se sert un whisky, deux glaçons dans un verre,
Et boit sec et se resserre,
Le bizness, c’est sacré, un homme vaut bien moins cher,
Qu’un euro bien placé.
C’est le chacha des grands pachas

Dans son costard cravate, de couleur bleu marine,
La chemise toute blanche, sortie juste du pressing,
Son chauffeur le conduit dans sa grande limousine,
De son hôtel privé, au siège de son holding,
Là, il donnera ses ordres et ses consignes,
Pour que sa fortune grossisse,
En affaire, l’essentiel, la morale nous déprime,
L’intérêt nous excite
C’est le chacha des grands pachas

Une fois rentré chez lui, à 20 heures et demie,
Dans sa grande dépendance, à deux pas de Neuilly,
A peine ouvert la porte, il se retrouve tout seul,
Devant sa solitude, son silence, son ennui,
Alors il va s’coucher, dans son grand lit glacé,
Son somnifère avalé,
Dieu que la vie est triste, mon pacha fait pitié !
J’aurais pas du l’chanter,
C’est le chacha des gueules de bois…

C’est le chacha des grands pachas…

Paroles et musique: Robert Nicollet.

vendredi 17 mars 2017

Éternelle (Enregistrement public au Centre Européen de Poésie d'Avignon).


Merci à Marie Jouannic pour  son lieu et son action pour la poésie, pour son écoute envers les artistes...



















De tes mains effilées, tu décrochais la lune,
Pour pouvoir éclairer le sable des dunes,
Qu’on recouvre d’un drap, quand la nuit s’éveille,
Quand l’amour prend sa place et devient éternelle.

Elle berçait les vagues, des mers tranquilles
Elle calmait les tempêtes, des océans fragiles,
Sur les ailes des mouettes, elle voyageait souvent,
Accrochée à leur coeur, prisonnière du temps.

Les nuages, blessés par ses yeux de soleil
Arrosaient les enfants de pluie au goût de miel,
Elle vivait dans la colline, loin de ces hautes futaies,
Son coeur était si grand que souvent elle s’y perdait.

Elle venait d’un pays, elle en rêvait parfois,
Où elle imaginait les chemins d’autrefois,
Quand les princes chevaliers se battaient pour elle,
 Se donnant tout entier, rien que pour toi ma belle.

Puis un jour, lassée, par trop de rêves déçus,
Par trop de souffrances et d’amour déjà vu,
Elle préféra partir, portée par le vent,
Libérant les étoiles, d’un fardeau brûlant.

Je sais que de là-haut, je sais que tu m’entends.
Je t’envoie de doux « bonjours », avec plein de choses dedans,
J’ai beau m’accrocher aux rocs de granit,
Ta voix, ton sourire, et ton corps les effritent.

De tes mains effilées, tu décrochais la lune,
Pour pouvoir éclairer le sable des dunes,
Qu’on recouvre d’un drap, quand la nuit s’éveille,
Quand l’amour prend sa place et devient éternelle.

Paroles et musique: Robert Nicollet. 




dimanche 5 mars 2017

Sonnet au jour nouveau...












La lune découpe les branches des arbres,
Le ciel les recouvre de lanternes océanes, 
Au gel du temps qui ce soir nous sabre, 
La nuit se couche, la lumière se fane...

L'azur macassar dort sur ce calme océan,
La brume si légère, au repli du vent, 
Quelques joncs jaunis par l'hiver finissant, 
Que la terre est belle, pour celle qui la ressent.

Tu en pénètres la grâce, la douceur charmante,
La force et la violence, l'éternelle beauté
Le jour nouveau se lève, en torche flamboyante
Né là pour embraser les âmes déchirées.

Relève les montagnes aux braises rougeoyantes,
Sublime la pensée, aux ardeurs assombries,
Un jour nouveau est là, il est à ta merci.


Robert Nicollet.