vendredi 30 août 2019

Ailleurs est la lumiére.


Ce conte, je l’ai écrit sur un ressenti personnel...la poésie s’en va d’une époque où la technique est reine, où la vie n’en finit pas d’être normée, où tout est rigueur, force d’opposition, affrontements et sans fond humain réel... mensonges, courses à l’argent, au pouvoir, guerre, rien n’est oublié...

La poésie ne rapporte aucun revenu, dividende, ne prend aucun pouvoir sur quiconque... elle donne un peu d’Amour, de paix, de plaisir, de pensée à qui veut bien la lire...
La poésie vient là comme remède des maux des hommes... elle n’est pas que des mots, des vers...mais c’est une réelle façon d’aborder la vie par la beauté et l’harmonie...
C’est une grande oubliée de notre temps...


Vous pouvez visionner la totalité du conte ou en séquence en choisissant la partie qui vous intéresse...

Le conte en totalité:





Ou, choisissez la partie qui vous intéresse...


Première partie du conte, l’introduction...




Je pars.

Regarder le soleil, dans le bleu du ciel,
Les yeux grands ouverts à cueillir des merveilles,
S’illuminer l’esprit et la grâce du cœur,
De mille délices et de folles splendeurs.
Puis d’une voix décidée, dire aux temps qu’il s’arrête,
Il n’a plus sa place, ici, dans mon ultime quête.
Surtout, lâcher prise, partir dans l’ailleurs,
Loin du vent maraudeur, et des obscures rancoeurs,
Loin du silence des mots, et des mémoires déguisées.
Loin des faux discours, et des faillites organisées...

Je pars... Je pars...


Deuxième partie, le message du soleil et de la poésie...




Montre-moi...

Je fixe le soleil, il me rend sa lumière,
Il m’éblouit l’esprit, me vide de mes colères,
De mes tensions, mes guerres, mes grisailles, ma détresse,
Il me soigne de mes blessures, de mes folles ivresses,
Quand la lune se couche dans les draps de l’amour.
Et que les étoiles scintillent, pour s’éteindre du jour,
Quand la brume se fâche de la pluie du matin,
Que nos larmes se sèchent de somptueux desseins.

Montre-moi le chemin, bel astre flamboyant,
De tes éclats de beauté, sois mon guide bienveillant,
Montre-moi les sentiers garrottés, escarpés,
Les ruisseaux de cristal, caressant les rochers,
Montre moi, les montagnes enneigées d’éternelle,
Où l’azur se pose là, en fidèle sentinelle,
Montre moi le galop des chevaux sauvages,
Dans les steppes de Russie, sous de puissants orages,
Quand la foudre les éclaire, allumant leurs crinières,
Comme des drapeaux au vent, libres et volontaires.

Montre-moi les merveilles, celles que tu réchauffes,
De caresses insoumises, voluptueuses étoffes,
A l’enveloppe d’or, aux rubis et diamants
Aux rutilants reflets, aux magnifiques sarments,
Lumineuse explosion de vie et de clarté,
Où la mémoire se fiche des histoires du passé,
Seul le présent compte, pour un futur éclairé
Enfin l’amour s’affiche, comme unique grain de vie,
Et, le soleil est là, toujours il m’éblouit.
Quel étrange savoir que celui des lumières,
Quel étrange voyage suis-je entrain de faire




Troisième partie : La poésie reine de vie.




Les lumières

Cette céleste lumière, celle qui efface le temps,
Qui vous met vos minutes, vos heures, vos instants, 
Dans une poche intérieure, là, pas trop loin du cœur,
Pour entendre les battements, entendre vos ardeurs,
Celles des passions authentiques, des sublimes évidences,
De la libre émotion, de la soif de romance.
Cette lumière du splendide, cette étoile des splendeurs,
Elle est là, devant moi, et je la regarde,
Tous les deux, elle et moi, le reste est accessoire,
Elle me parle d’amour, de ses lumières d’amour,
Celles des petits mots écrits sur des grands toujours,
Celles qui déchaînent le soir, nos folies amoureuses,
Notre attirance charnelle, nos envies voyageuses.

Je savoure ses paroles, elle me grise de plaisir,
Elle m’emmène ailleurs, je me laisse conduire,
Plus rien n’existe au monde, que cette lumière profonde
Cette ivresse des lumières, où le bonheur m’inonde,
Suis-je entrain de rêver ? De quitter le réel ?
Je pars, décolle, m’envole, sur le dos, j’ai des ailes.
Je vois la terre s’éloigner, devenir si petite,
Bientôt minuscule, de la taille d’une pépite,
J’ai rejoint cet ailleurs, cet îlot d’harmonie,
Adieu Terre des hommes, adieu bout de vie...

Ici, tout est blanc, comme la virginité,

Il n’y a que les mots, pour nous emporter...



Quatrième partie : La poésie comme lumière, énergie puissance de paix.




La force des mots.

A l’ivresse de nos heures fécondes
Aux âmes furtives et vagabondes
Aux caresses de nos nuits solidaires
Aux cris d’amour, à nos enfers.
A l’éternel, à l’éphémère
A la tendresse, à nos colères,
A la force, à nos faiblesses
Devant les hommes qui nous oppressent

Dans les ténèbres de nos nuits,
Là où ta lune se blottit,
Aux noirs de ton corps dévêtu
Là où mes songes se mettent à nu.
Elles riment au vent qui les emmène,
Aux bords de tes lèvres souveraines
Lorsque ta langue sucrée câline,
Les mots, les vers, s’encoquinent.

J'entends encore ta poésie
Griffonner sur le bord du lit,
Là où nos cœurs se font la coure,
Là où nos corps se font l’amour.
Lorsque la nuit ouvre ses ailes,
Aux bienveillances de tes dentelles
Et qu'elle te picore de baisers,
Je sens tes lèvres frissonner.

Dans la constellation des mots,
Il y a des étoiles qui s'font la peau,
Et quand Vénus livre ses charmes,
Elles se rendent et posent leurs armes,
Les mots sont plus forts, que vos guerres,
Messieurs de la chose militaire,
La poésie, c’est l’âme sœur,

Celle qui vous touche avec le cœur.



Cinquième partie : La vision poétique, le monde, l’homme et leurs faiblesses...


Les prisonniers


Aux décolletés des nébuleuses,
Lorsqu’elles se pointent impétueuses,
Dans les bas-fonds souvent sordides,
Des argentiers de la morbide...
La beauté se grime le coeur,
Elle fricote avec des menteurs
Elle s’invente d’autres chemins,
Ton âme, c’n’est plus rien, plus rien,

Il restera les souvenirs...
Ceux dont on parle, dans un soupir.
Mais, c’est demain, qu’on marchera,
En file indienne, la tête en bas,
Le cœur en berne, muet, jusqu’au silence,
Jusqu’à la pensée, jusqu’à l’ignorance
Il ne restera rien, fini ! Fini !

Et notre Amour, la poésie,
La poésie... La poésie...

Ecoute la avec le cœur,
Brise tes chaînes, oublie tes pleurs
Ferme les yeux, ouvre les bras,
Et sur un poème, envole-toi,
Pars, ailleurs, tu te retrouveras,
La poésie c’est le miroir de ton âme
Laisse-toi porter par l’épigramme.

Réapprend le monde, la terre,
La douceur des printemps,
La chaleur des étés,
La froidure des hivers,
La beauté des automnes.

Admire ces célestes goélands
Tourbillonnant sur l’océan,
Au dessus des falaises de marbre.   
Redécouvre les fleurs, les arbres,
Les montagnes, aux sommets enneigées
Les rivières miroir de notre humanité
Nos lacs, nos mers, nos tendres passions,
L’amour, et sa valise d’émotions.

La liberté, la liberté,
Celle qu’on t’a volée, pillée,
Morte assassinée,

La poésie se meurt d’Amour,
Elle n’a plus de place pour s'asseoir,
Alors elle s'allonge dans une cour,
Comme les malades, dans les mouroirs
Comme les morts dans les cimetières
Le soir, une couverture sur ses vers.
Elle s'invente un peu d'espoir,
Les nuages sont trop bas, tu vois,
J'ai juste besoin d'un peu de toi...
Ici, chez moi, il fait si froid...

Pars, envole-toi, vas-y

J’entends le soir, hurler le vent,
La peur d’un grand chambardement,
Les hommes sont fous, ne les crois plus,
Ils t’ont fait tant de mal, ils t’ont vendue,
Ils ont marchandé ta pureté,
Ils t’ont violée, meurtrie, jetée,
Dans le caniveau, abandonnée,
La rue était ton seul foyer...

Ils pourront citer Baudelaire,
Verlaine, Rimbaud, Apollinaire,
Pourront étaler leur culture,
Sur le divan d’leur imposture
Un verre de whisky à la main,
Devant leurs complices, leurs copains,
Leur p’tite cravate comme une chaîne,
Le maillon faible d’leur A.D.N.
Prisonniers ils sont,
Prisonniers, ils resteront,


Dernière partie: La poésie tombe dans l'oubli, elle se meurt, sa force sera de renaître de la folie des hommes...






L’enterrement d’un poème.

Ce poème d’Amour tombant sur le sol,
Dans cet automne endeuillé où se vide nos alcools
Comme un torrent en furie, comme un ultime soupir,
Le visage de larmes, et la vie qui se déchire.
Il tremble, grelotte, il n’a plus rien à me dire,
Il est nu, dépouillé, sans une rime, il chavire,
Il tombe, se meurtrit, dans cette flaque il se noie,
Poème d’un autre monde, où les poètes étaient rois.

Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Cet amour abandonné, au coin d’une rue,
Lorsque l’un s’en va, quand l’autre n’est plus,
Ce terminus de jour, qui drague mes nuits,
Qui en font des cauchemars, et des rêves engloutis,
Aux abords de mon port, où survit ta mémoire,
Où les chaloupes clapotent, en crachant notre histoire,
Mon amour naufragé, sur récif en tempête,
Poésie enivrante, à l’impuissante quête.

Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Dans les crachoirs des temples, où la conscience rôde,
Où les têtes se baissent, comme des saules en maraude
Où la honte se grise, et noircit nos pâleurs,
Habillant nos souvenirs de mensonges charmeurs...
Et, j’entends pleurer, dans le hall des silences
Des cœurs blessés, des cris de résistance
Des heures enlacées de sinistres déchirures
Où les rêves se meurent dans des cachots obscurs.

Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Mon amour, endormie, sur ce poème en dérive,
Où les mots se battent contre des vers en folie,
Où ton nom résonne comme des coups de tonnerre,
Le soir, arrivant, je compte les éclairs,
Ils me montrent la nuit, comme un jour sans fin,
Ton corps amoureux blotti contre le mien,
Tu me parles tout bas, comme une caresse de mot
Et moi je t’écoute, je te rêve en sanglot.

Mais vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Paroles et musique: Robert Nicollet.





jeudi 8 août 2019

L’enterrement d’un poème.




Ce poème d’Amour tombant sur le sol,
Dans cet automne endeuillé où se vident nos alcools
Comme un torrent en furie, comme un ultime soupir,
Le visage de larmes, et la vie qui se déchire.
Il tremble, grelotte, il n’a plus rien à me dire,
Il est nu, dépouillé, sans une rime, il chavire,
Il tombe, se meurtrit, dans cette flaque il se noie,
Poème d’un autre monde, où les poètes étaient rois.

Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Cet amour abandonné, au coin d’une rue,
Lorsque l’un s’en va, quand l’autre n’est plus,
Ce terminus de jour, qui drague mes nuits,
Qui en font des cauchemars, et des rêves engloutis,
Aux abords de mon port, où survit ta mémoire,
Où les chaloupes clapotent, en crachant notre histoire,
Mon amour naufragé, sur récif en tempête,
Poésie enivrante, à l’impuissante quête.

Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Dans les crachoirs des temples, où la conscience rôde,
Où les têtes se baissent, comme des saules en maraude
Où la honte se grise, et noircit nos pâleurs,
Habillant nos souvenirs de mensonges charmeurs...
Et, j’entends pleurer, dans le hall des silences
Des cœurs blessés, des cris de résistance
Des heures enlacées de sinistres déchirures
Où les rêves se meurent dans des cachots obscurs.

Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Mon amour, endormie, sur ce poème en dérive,
Où les mots se battent contre des vers en folie,
Où ton nom résonne comme des coups de tonnerre,
Le soir, arrivant, je compte les éclairs,
Ils me montrent la nuit, comme un jour sans fin,
Ton corps amoureux blotti contre le mien,
Tu me parles tout bas, comme une caresse de mot
Et moi je t’écoute, je te rêve en sanglot.

Mais vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...

Paroles et musique: Robert Nicollet.