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Ta solitude, c’est du chagrin
Sur ton visage qui dégouline,
C’est le regard du lendemain,
Qui a peur que ton charme
s’abime,
Ta solitude, c’est un écho,
Aux carrefours des âmes
perdues,
Celles qui errent jusqu’à
plus trop,
Sur le boulevard de
l’inconnu.
Elle te dévore, toutes les
nuits,
Quand dans ton lit, tu
désespères,
Sous les draps froids des
insomnies,
L’satin du silence,
t’éclaire,
Alors, tu t’parles, c’est
toujours ça,
Tu mets ta poésie à nue,
Tes mots t’emportent, dans
les étoiles,
Ta lune, s’la joue à
l’ingénue.
Y’a d’la lumière dans tes
yeux verts,
Qui sublime tous les mots
d’amour,
Toutes les guerres, toutes
les colères,
Tous ces amants en abat-jour,
Qui s’noient au lac de ta
belle gueule
Là où le charme se pavane,
Devant l’obscur de tes nuits seules
Lorsque le noir se fait
Paname.
C’est le tic-tac du noir
foncé,
Quand seule la longue brune
s’allonge,
Sur le lit d’la grisaille
froissée,
Par le désert qui se
prolonge,
Les heures se passent des
minutes,
Le temps c’est d’la bohème
qui coule,
Ta liberté en parachute,
Et le vent qui craint la
houle.
Le bout de la nuit qui se
déhanche
Tes aventures sur bout
d’papier,
Tes mots scultés dans d’la
soie blanche
La poésie qui t’fait rêver,
Puis, quand la lune va faire
son deuil,
Tu la suis seule, à pas
feutrés,
Le ciel s’la joue un peu
bégueule,
Mais tu t’en fous, ça t’casse
les pieds.
Y’a d’la liqueur dans tes
bouquets,
Des fleurs qui font trembler
le soir
Et leurs pétales boivent en
secret,
Des lettres calligraphiées
d’espoir,
Ils se frottent à ta virgule,
Aux pointillés d’la voie
lactée,
Comme si leurs poussières, se
majusculent,
Au firmament de leurs
pensées…pensées…
Ces quelques mots en
filigrane
Sur ces notes blues, en la
mineur,
Comme un bouquet de blanches
pivoines,
Qu’on offrirait au juste cœur
Une drôle d’histoire, qui
sème le doute,
Aux violoncelles des
enchanteurs,
Qui vous enivrent, goutte
après goutte,
Comme si la vie était
ailleurs…
O doux mirage, en aquarelle
Couché sur cette vague en
brume,
Je t’imagine en sentinelle,
Sur les plages mornes de la
lagune,
Et les mouettes crient à
l’amour,
Sur le fond bleu de tes
chimères
Tes larmes se fondent de
velours,
Salies du noir de ton rimmel.
Ne pleure plus, laisse toi
rêver,
Au doux parfum des harmonies,
Ferme les yeux comme un
baiser,
Qu’tu déposerais là, en
alibi,
Les labyrinthes du chagrin,
Ça te séduit, puis
t’assassine,
Le temps s’en va au p’tit
matin,
Et t’as la vie qui crie
famine…
J’connais une île, en père
peinard,
Où les vents chauds se font
dociles,
Où la mer brille, comme un
miroir,
Sous le ciel bleu parfum
vanille,
Elle a un cœur comme
l’horizon,
Qui frotterait avec l’espoir,
Pour rallumer de belles
passions,
Sur le lit du jamais trop
tard.
Sur le lit du jamais trop
tard.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
Bonjour, merci à vous.
RépondreSupprimerMerci Jean Patrick de votre visite. Bonne soirée, amicalement,
RépondreSupprimerRobert.
Une merveille délicate comme comme une fleur harmonie des mots
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire...c'est un texte pour une personne qui m'est très chère... bonne journée, amicalement..
SupprimerC est des paroles formidables sur une musique extraordinaire,bravo!
RépondreSupprimerMerci, Raymond pour ton commentaire, passe une belle soirée, amitiés, Robert.
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