samedi 29 avril 2023

Il n'y a pas d'amour facile

 



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Ce soir, il pleut dans la cour,
Des larmes de chagrin,
Comme des larmes d’amour,
Aux parfums incertains.
Sèche tes larmes, prends ma main,
J’te montrerai le chemin,
Pour, soigner nos blessures,
Jusqu’au dernier demain.
Il n’y a pas d’Amour facile.
Il pleut des silences
Dans le bruit de nos vies,
Nos cœurs dans l’abstinence,
D’un amour trop meurtri.
Il est des peines d’amour,
Dont on ne se remet pas.
Mais qu’importe, du jour,
Je sais qu’on se reverra.
Il n’y a pas d’Amour facile.
Ne pleure plus, ma belle
Tu sais bien que je suis là
N’aie aucune peine,
Serre-toi fort dans mes bras.
Entends les mots que je sème
Entends le souffle de ma voix.
Tu sais combien je t’aime,
Combien je tiens à toi.
Car, il n’y a pas d’Amour facile.
Allez viens, on va briser nos chaînes,
S’évader sur notre belle île,
Celle qui efface nos peines,
Et rend notre amour infini.
Nous construirons des jardins,
Où les fleurs seront nos baisers
Le soleil sera sur nos lèvres,
Pour illuminer nos rêves.
Mais, il n’y a pas d’Amour facile.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

mardi 11 avril 2023

Tu t'enfuis

 



Je t’imagine, toi, dans le nord,
Là-bas au froid, toi que j’adore,
Je t’imagine, ton doux visage,
Aux yeux si verts, que j’fais naufrage.
Dans mon radeau, je rame d’amour,
Je perds mes gammes, je perds toujours
Je t’attends là, comme chaque jour,
Fou de tes mots, folie qui saoule
Tu m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu t’enfuis…
Je reste là, seul dans l’oubli,
Je reste là, au bord de tes lunes,
Jusqu’au soir, de mes envies,
Lorsque la nuit, m’enivre et m’embrume.
Dans le noir de tes silences,
J’entends le vent, j’entends l’absence,
J’entends le cri, d’la solitude,
Elle m’accompagne, comme l’habitude.
Tu m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu t’enfuis…
Alors, je rêve, de tes mots bleus,
Que j’emportais dans mes bagages
Bien plus brûlant qu’un ciel en feu,
Tu me chavirais, mon cœur en cage.
Je rêve encore, de nos poèmes,
De ton parfum, de nos je t’aime,
Je rêve encore, si fort d’ivresse,
Que j’en boirai, chaque caresse,
Tu m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu t’enfuis…
Alors je guette, le moindre geste,
Le moindre mot, le moindre reste,
Je n’veux rien perdre, je garde tout,
Même les coups durs, les moments fous,
Et, je t’attends là, ma belle furtive
De blanches pivoines sur notre sentier
Elles ont le parfum de nos rives
Elles ont la sève de nos étés…

Tu m'écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m'oublies,
Je te dis combien je t’aime, combien tu me manques et puis, tu t’enfuis…


Paroles et musique : Robert Nicollet