vendredi 9 novembre 2018

Madame Lune




Un soir d'été, en bordure du canal de Sète, un homme rentre de voyage. Il rejoint sa péniche accostée prés du quai Philippe Le Bel...il marche lentement, sa valise est encombrante et lourde. Il s'arrête pour changer de main son bagage, et regarde le ciel étoilé... il découvre alors, une lune ronde et superbe...


Voici le conte dans sa totalité:




Ou en séquences plus courtes:


Une nuit, une rencontre...



La lune messagère



Le cri de la lune



Amour de lune



Madame Lune (la chanson)



Et, voici le texte du conte:


Une nuit, une rencontre...

J’ai posé mes valises, sur le bord du canal,
Les pieds dans une flaque d’eau, la tête dans les étoiles
Fixant  la lune, blanche comme la neve des cimes,
Vierge, pure, lumineuse, aux frontières de l’intime.
Elle était là, un soir, comme un mois de septembre,
A cacher ses humeurs, derrière l’ombre des pampres,
Que le vent chatouillait de sa douceur invisible,
Transparente, mais câline, savoureuse et sensible.

La lune ronde comme vénus, au fœtus nacré,
Se dressait dans le ciel, en déesse sacrée,
Elle semblait me parler, et je ne voyais qu’elle,
Ses formes envoûtantes, ses cratères en dentelles
On voyait derrière elle, des poussières de vie,
S’illuminant de feu, jaillissant de la nuit,
Que sa voix était douce, une caresse sur ma bouche,
Un discours en sourdine, une mélancolie qui accouche…

Chaque mot, chaque tirade, ponctué de sanglots longs,
Me parlait d’amour, de son être le plus profond,
Elle me contait son histoire, lorsqu’elle vivait sur terre,
Puis, la grande explosion, la rupture, son calvaire,
Séparée de sa sœur, devenue si lointaine,
L’une, la planète bleue, l’autre boule inerte,
Mais toujours attachée à cette sœur, pleine de vie,
A cette sœur, à sa beauté, ses merveilles en sursis.

« Ne m’oublie pas », disait-elle, la gorge serrée,
La voix tremblante, une angoisse aux étoiles, lâchée,
Dont l’écho bleu s’entendait dans tout l’univers
Loin, loin, là où la vie n’est que poussière…                             


La lune messagère


La lune fit silence, plus un bruit, autour d’elle
Pas même le sifflement du vent dans les tonnelles.                                                                            
Un épais nuage traversa le ciel étoilé,
Puis, la lune réapparut, toujours plus en beauté.

Magnifique sphère, parsemée de multiples cicatrices,
Ses milliers de cratères, en forme de calice,
Me fixaient ardemment, d’un regard aiguisé,
Tranchant, pénétrant, comme lame de l’épée.

Je restais là. La nuit. Captivé, fasciné,
Par son rayonnement et sa belle clarté,
Par sa fidèle présence, sa splendide féminité
Sublime message de tendresse et de paix.

Habillée d’un long voile, d’une tristesse, infinie,
Douces larmes de cristal, au bord de l’agonie,
Cette pluie fine d’amour, tombait sur notre planète,
Et, la lune me parlait, comme une âme de poète.

Discourant sur l’amour, l’harmonie et la vie,
Que la terre était belle, au grand noir de la nuit,
Mais qu’elle semblait si grise au soleil de midi,
Lorsque le zénith rayonnant sur le bleu assombri
La rendait si fragile, si malade, si meurtrie.
Madame lune portait tant de regrets dans son cœur,
Et l’univers tout entier écoutait ses pleurs,
Alors la frêle ondée, sous des cris de tempête
Se transforma en ouragan, inondant « nos peut être »
La lune criait, pleurait, implorait, suppliait,
Et ses larmes répondaient à nos folies humaines
Nous étions là, nous les hommes si bas, si minables,
Égoïstes inconscients devant l'instant inéluctable…
Et, nous en portions tous, la toute responsabilité.
Nous connaissions aussi, les causes de nos forfaits.
Notre lune, confidente, éclairait le chemin,
Celui d’une nouvelle vie, du respect des demains…

Le cri de la lune

Aux éclats de brume des étés de carbone,
Aux chaleurs brûlantes aux bords de l’amazone
Aux vagues déferlantes sur l’empire des îles
Aux cyclones en démence, sur nos cités, sur nos villes
Aux larmes des vivants, aux espèces ravagées,
Aux forêts décimées, aux fleuves asséchés
Aux rivières polluées, aux terres désertées,
Aux noirceurs du ciel, aux lourdeurs des nuages,
Aux dérives des idées, aux armes fossoyeuses
Aux guerres déployées, aux bombes ténébreuses
Aux glaces en péril, aux icebergs en errance,
Aux cris de la nature, aux morts par ignorance
A l’amour mutilé, où le cœur s’est perdu,
Aux déchirures du temps, aux espaces disparus
Aux discours synthétiques, aux mensonges acharnés,
Des grands de ce monde, des parlottes de palais,
Des schizophrènes aveugles, aux délires versatiles
Aux sinistres maîtres d’un monde en péril
Aux poètes en prison, aux consciences muettes,
Aux maquillages de raison, pour de l’argent à tue-tête…



Amour de lune

Reste près de moi ma lune, murmure moi des mots vrais,
Dis-moi que tout n’est pas fini, que l’on peut vivre en paix,
Sur la planète bleue, sur nos terres, sur nos mers,
Dans les villages, les forêts, dans les vallées, nos rivières.
Les lacs, les montagnes, les villes et les déserts,
Aux creux des canyons, aux plus hauts des belvédères.

Dis-moi un peu d’amour, réchauffe moi le cœur,
Serre moi fort dans la nuit, allume mes noirceurs,
Réveille les idéaux, fais jaillir la lumière,
Dessine le futur, aux nuances de l’éclair,
Qu’elles explosent dans le ciel, comme un feu d’artifice
Imagine une terre aux parfums de délice.
Imagine un ciel pur, aux vents de liberté,
Des colombes argentées, s’envolant, regroupées
J’entends déjà leurs cris, messagères de paix,
Une lettre d’amour à la vie, pour toute l’humanité.
Reste là, veille sur la terre, sur la folie des hommes,
Sur leur prétention, leur orgueil, et leur dogme
Qu’ils ne reprennent jamais, le pouvoir sur le monde.
Qu’ils ne reprennent jamais, le pouvoir sur le monde.

Marchons ensembles, unis, qu’importent nos différences,
Il est des chemins en balade vers l’espérance
Elles nous enrichissent, ce que je n’ai pas en moi,
Toi, tu me l’offres, et j’en ferai autant pour toi,
Comme pour tous, imagine, un monde d’harmonie,
Où l’on scellerait, le mot amour à l’infini.

Tu portes en toi,  la conscience, l’humanité
Chaque regard vers toi, c’est un message de paix,
De respect des vivants, de la vie, de l’amour,
Notre terre restera bleue, comme le bleu du toujours
Comme la clarté des mers, comme la force des océans,
Qu’on accroche ce message, dans le cœur des braves gens,
Tu es la conscience des hommes, la conscience des hommes,
Rappelle toi, Madame lune, la conscience des hommes…

Alors, lorsque la nuit se pose sur un ciel étoilé,
Et que la lune, te fixe, comme pour te parler,
Écoute la, elle a tellement d’amour à t’offrir,
Elle sait les mots, elle sait où te conduire…


Madame lune

Madame lune a le visage humide,
Elle se penche pour regarder la terre
Verse des larmes sur les hommes stupides
Elle a l’cœur, qui se met de travers.

Madame lune raconte la planète bleue,
La vie, juste avant qu’on en soit là
Lorsque le monde était harmonieux,
Quand les hommes marchaient à l’endroit,

Madame lune nous murmure à l’Amour,
A la vie, au respect du climat,
On répond par de faux discours,
Mais le monde ne nous appartient pas

Mais, madame lune, a tout le temps,
Il y a des millions d’années qu’elle attend,
Si elle pleure, c’est pour les vivants,
Et les hommes qui sont inconscients…

Madame Lune, s’endort maintenant,
Sa rondeur sur les épaules du jour
Peut être bien que je verrais vraiment,
Les hommes semer des graines d’amour.

Paroles et musique : Robert Nicollet.


vendredi 5 octobre 2018

La déchirure.




C'est une barque qui s'échoue,
Quelques mots au bout d'une larme,
Qui ruissellent, en coeur de voyou,
Dans le torrent de nos vacarmes.
C'est le matin gris, qui se lève,
Nue allongée, comme "Madame",
Les draps de soie hantés de rêves,
Et les froissures du vague à l'âme.

C'est le noir de ton rimmel,
Qui s'abandonne aux creux des yeux
Laissant la peine, en sentinelle,
Pour s'habiller d'un triste adieu.
C'est le blizzard qui s'est perdu,
Un drôle de soir, en plein hiver
Dans une impasse, une presque rue
Qui voit l'trottoir en plein désert.

C'est du champagne qui coince la bulle,
Au fond d'un verre, le coeur à sec,
Qui jette l'amour au vestibule,
Dans un placard, sans un copeck.
C'est ta vertu pour trois fois rien,
Un verre de plus, au bar machin
Quand le patron quitte le turbin
Aux lueurs de nos petits matins...

C'est une idée, en noir de peau,
Que notre temps a trop tagué,
Une illusion en deux, trois mots,
Et, toi, fantasme d'une mal aimée.
C'est le temps d'l'amour qui s'fout d'la chute
Qui jouit du vide, juste un instant,
Ses heures qui s'mêlent à nos minutes,
Et nos secondes qui foutent le camp.

Ça brûle la gueule, ça crache du feu,
Ça vous emporte au septième der
Comme ces amants, perdus aux creux
De leurs plaisirs de l'éphémère.
C'est une nuit sans les étoiles,
Au ciel de nos derniers "je t'aime",
Le rêve en berne, le coeur en voile,
On s'cache derrière nos théorèmes,

C'est le chagrin, qui t'crève le coeur,
Quand  le soir, l'alcool t'embrumes,
T'as la bouteille qui change d'humeur,
Les verres qui défilent, qui t'enfument,
Puis tu t'endors, la nuit en vrac,
Dans les parfums d'la solitude,
Ta vie, elle tient juste dans un sac,
Mais tu l'oublies, comme d'habitude.

Alors les yeux comme des soupirs,
La tête penchée, sur les épaules,
Tu raccommodes, tes souvenirs,
Tu en rajoutes, et t'en rigoles...

Paroles et musique: Robert Nicollet.


dimanche 23 septembre 2018

Aimons nous donc plus fort





J’te parle tout bas, je suis près de toi,
Mais tu ne m’entends pas.
Je te murmure, tu me censures,
Jusqu’à l’usure,
Tu ne dis plus rien, plus de câlin,
Au petit matin
Y’a d’la routine, sur nos tartines
Qui dégouline.
Et le temps nous endort,
Comment s’aimer encore ?

Un café crème, sans un « je t’aime »
Et la vie nous enchaîne,
C’est une prison, sans grand frisson,
Un vrai piège à con.
Et, tu t’en vas, puis, je m’en vais,
Sans un petit secret,
Sans « A ce soir, travaille bien,
N’oublies pas d’acheter le pain »
Si le temps nous dévore,
Comment s’aimer encore ?

Il pleut dehors, l’amour s’endort,
Aux quatre coins d’nos corps,
C’est un désert, de sables, de pierres,
Sans dunes et sans lumières,
Il y a que le silence, le souffle du vent
Qui pillent nos sentiments.
Et, tu es là, ou bien ailleurs,
Tu n’es qu’un rêve, ou bien un leurre
Si le temps nous dévore,
Pourquoi s’aimer encore ?

J’suis au bistrot, après l’boulot
A boire des apéros,
Puis, te voilà, juste devant moi,
Une petite larme au bleu de toi.
Viens dans mes bras, embrasses-moi,
Parlons de toi et moi
Dis-moi le jour, dis moi la nuit,
Faisons l’amour, faisons la vie,
Et si l’temps nous dévore,
Aimons nous donc plus fort
Et si l’temps nous dévore,
Aimons nous donc plus fort
Aimons nous donc plus fort

Paroles et musique
Robert Nicollet

vendredi 31 août 2018

Entre deux rêves, entre deux îles.







Demain matin, je m’en irai,
Ma valoche chargée de regrets,
J’aurai sûrement une guitare,
Pour cacher mes coups de cafard.
Ô, oui, bien sûr, je garderai,
En souvenir, quelques secrets
Quelques mots doux, quelques mots tendres,
Des instants d’amour, à revendre…

Serrons nous fort une dernière fois,
Peut être qu’un jour on s’reverra.
Dans un autre monde proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

Sur les chemins, de l’aventure,
J’ai  toujours eu bonne fortune
Tu sais ici, l’ennui s’installe,
Alors j’préfère, changer d’escale.
Tu vois, il pleut, le ciel est gris,
Il n’y a pas grand-chose qui m’fasse envie,
Entre ton amour ou bien partir
J’ai beaucoup de mal à choisir.

Serrons nous fort une dernière fois,
Peut être qu’un jour on s’reverra.
Dans un autre monde, proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

J’aimerais t’emmener sous les tropiques
Oublier ce monde pathétique,
Croire qu’il nous reste des beaux jours,
Croire au soleil qui nous entoure.
Rallumer les flammes et l’envie,
Cueillir ton rire, peindre tes nuits,
S’envoler très haut dans le ciel,
Et croire qu’la vie est éternelle.

Serrons nous fort encore une fois,
Tu sais un jour, on s’en ira,
Dans un autre monde, proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

Mais il fait nuit et j’ai rêvé,
Avec toi, juste à mes côtés,
Deux heures du mat, c’est un peu tôt,
Pour aller reprendre le boulot.

Serrons nous fort, viens dans mes bras
Tu sais un jour, on s’en ira,
Dans un autre monde, proche des Antilles
Entre deux rêves, entre deux îles.

Paroles et musique : Robert Nicollet.

samedi 25 août 2018

J’irai là, chercher le bonheur




Dessine-moi un arbre qui ait des feuilles et des fruits
Un oiseau sur la branche, qui chante l’amour et la vie
Dessine-moi le ciel, un cœur, dans les nuages,
La chaleur du soleil, du sable fin sur la plage.
Je t’en prie, laisse moi rêver,
Au gré du vent, des marées
J’irai là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans mon cœur…

Parle-moi de la mer, quand elle fume à l’automne,
Que les marins reviennent fiers, d’une pêche qu’ils nous disent bonne
Parle-moi de tes rêves, le soir sur la lagune,
Lorsque tes yeux s’éclairent comme des éclats de lune
Je t’en prie, laisse moi rêver,
Au gré du vent, des marées
J’irai là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans mon cœur…

Quand la nuit se découvre, des lumières de pourpre,
Que le noir étoilé, nous fredonne à l’amour,
Quand la lune se fait belle, dans ses draps de soie, blancs,
Qu’elle caresse le ciel, jusqu’au plus beau des moments.
Je t’en prie, laisse moi rêver,
Au gré du vent, des marées
J’irai là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans mon cœur…

Peut-être qu’un jour, j’quitterai le port, sur un deux mâts, toutes voiles dehors,
Découvrir un nouveau monde, pour nos âmes vagabondes
On y verra, des sourires, aux visages des enfants,
On y verra du bonheur, dans le cœur des braves gens…
Je t’en prie, laisse moi partir,
Je t’emmène, si tu veux venir
On ira là, chercher le bonheur…
Parce qu’il n’est pas là, dans nos cœurs…

 Paroles et musique: Robert Nicollet.



jeudi 16 août 2018

Le blues du citoyen




Assis sur leur trône,
Le regard souvent méprisant,
Sur notre hexagone,
Ils ont l’air tout puissant,
La tête dans les étoiles,
Ils fricotent avec le vent,
Ils lèvent leur grande voile
Voyagent avec notre argent…
Ils aiment les nantis,
Et détestent les petites gens
Ceux qui s’lèvent le lundi,
Très tôt, pour une poignée d’argent.
Ils haient les retraités,
Ces vieux, qui sont leur désespoir
Ils préfèrent les ponctionner,
Pour donner aux jeunes, un peu d’espoir.

Ils nous grignotent
Ils nous taraudent
Ils nous barbotent,
Ils nous ballottent
Ils s’la jouent, à la 'despote'
Mais on n'a plus d’un sou dans la cagnotte

De droite à gauche,
Les cendres ont tout asphyxié,
Leurs projets, c’est bien moche,
Ont le goût du réchauffé,
Nos aristocrates
Ont perdu de la perruque,
Qu’ils nous narguent ou qu’ils se flattent,
Ils garderont leur statut…
Ils ont toujours le mot,
Pour critiquer un scandale
Des discours de bistrot,
Digne du roi du carnaval.
Alors devant les micros,
La télé ou la radio,
Ils nous parlent de haut,
De démocratie godillot.

Ils nous grignotent
Ils nous taraudent
Ils nous barbotent,
Ils nous ballottent
Ils s’la jouent, à la 'despote'
Mais on n'a plus d’un sou dans la cagnotte

Paroles et musique : Robert Nicollet.

vendredi 27 juillet 2018

Il pleut sur Avignon






(La petite goutte de pluie)

Errant seul, sous la pluie,
Un dimanche après-midi,
Sur les pavés du trottoir,
Des flaques d’eau comme des miroirs,
Reflétant les nuages,
Des amants de passage…
Pas un chat dans les ruelles
La ville est vide et sans soleil
Le bistrot de la rue
Accueillent les amants perdus
Aux vitrines de l’hôtel,
Une femme en aquarelle.
Si tu m’entends, petite goutte de pluie,
Mets du soleil, à ce jour maudit.
Et, si la tristesse, effleure tes pensées,
Ne cherche plus à les arroser.

Le silence, s’habille,
De la fraîcheur, du bord de l’île,
Quelques feuilles, de platane
Sur le parterre du vague à l’âme,
Et le Rhône s’étire,
Entre quai et belle rive…
Les corneilles se baladent,
Aux dessus de Notre Dame,
Cherchant dans le clocher,
Un endroit pour s’abriter
Et, le soir, se fait proche,
A l’écoute des cloches…
Si tu m’entends, petite goutte de pluie,
T’as mis du soleil, à ce jour béni.
Et, si la tristesse, revient dans tes pensées,
Ne cherche plus à les arroser.

Le pont prend sa douche,
Devant les remparts, les bateaux-mouches,
Quelques mouettes
Sur les murs du châtelet, la pluie s’arrête,
Et le ciel est si bleu
De sourires amoureux…
Les touristes sont assis,
Aux terrasses des cafés,
Une chanteuse des rues,
Chante l’amour et la gaieté,
Et je pense à toi
Petite goutte de joie…

Si tu m’entends, ma petite goutte de pluie,
T’as mis du soleil, aux tempêtes de la vie,
Et, si la tristesse, erre dans tes pensées,
Pense toujours à t’en préserver.

Paroles et musique : Robert Nicollet


dimanche 22 juillet 2018

Un beau clin d’œil à l’Amour.




Partir, au p’tit matin
Dans la caresse, de nos lendemains
Et fuir, les hystéries,
Les vents maudits, de ces jours de pluie,
Et, faire de chaque jour
Un beau clin d’œil à l’Amour.

Partir, loin des infos,
Loin de la télé et de la radio,
De tous ces médias sinistres
Qui nous rendent triste
Et, nous envahissent.
Et, faire de chaque jour
Un beau clin d’œil à l’Amour.

Partir, dans les nuages,
Caresser le ciel, éviter les orages,
Naviguer sur les cirrus,
Prendre le frais, sur un cumulus,
Et faire de notre vie,
Un beau moment d’fantaisie
Et faire de notre vie,
Un beau moment de folie

Aller, viens donc danser,
Et profiter de nos congés
Et s’il fait chaud dans la journée,
Rien n’nous empêche de nous aimer
Puis faire de nos soirées,
De beaux moments de gaieté.

Ecrire des mots de velours
Sur le parfum de nos discours
Murmurer des mots sucrés,
Sur la douceur de l’oreiller,
Et, faire de chaque nuit,
Un bel écrin de nos envies
Et, faire de chaque jour
Un beau clin d’œil à l’Amour.

Paroles et musique: Robert Nicollet.

lundi 2 juillet 2018

C'est peut être demain



Entre un verre à moitié plein et un verre à moitié vide... il peut y avoir quelque chose qui s'installe... pour qu'on le voit plus plein que ce qu'il est vide...

C'est peut être demain
Que je devrais partir,
Ma valise à la main,
Pour un dernier avril.
C'est peut être demain,
Car le temps se fait court,
Pour finir, mon chemin,
Sur l'étoile du toujours.

C'est peut être demain,
Que ma lune s'éteindra,
Celle dont je rêve encore,
Au réveil, dans mes bras,
C'est peut être demain,
Si l'aurore s'affiche,
Que le jour finira,
Alors que la nuit s'enfiche.

C'est peut être demain,
Au coin d'une ruelle,
Que s'achèvera enfin,
La peur du lendemain
C'est peut être demain
Dans un endroit sinistre,
Une impasse sans lumière
Où accouchera ma nuit.



Mais, c'est peut être demain
Au bout de ma lorgnette,
Qu’un soleil attisera
Mon envie du peut être.
Et c’est sûrement demain
Accroché à ma planète,
Celle qui ne plie jamais,
Devant les tempêtes.
On sortira nos rêves,
Nous chanterons nos chansons
Nous allumerons les lumières,
Pour crier nos passions
Notre amour des matins
Le bonheur d’être ensemble
Et qu’importe nos demains,
Quand la vie nous rassemble.

C’est peut être demain,
Un matin, dans l’été,
Qu’après avoir été,
Vivant, je redeviens.
Et c'est bien aujourd'hui,
Dans la soie de nos nuits,
Dans le velours du jour,
Je me réveille à la vie.

Et levons nos verres,
Puis chantons nos chansons
Allumons les lumières,
Pour crier nos passions
Notre amour des matins
Le bonheur d’être ensemble
Et qu’importe nos demains,
Quand la vie nous rassemble.

Paroles et musique : Robert Nicollet