vendredi 8 octobre 2021

Le noctambule.

 



Ecrire des mots, sur tes silences,
Tricoter des vers, en poème,
Poser ma plume sur tes absences,
Ecrire de toi, comme un « je t’aime ».
Fermer les yeux, pour mieux te rêver,
Rêver de tes émeraudes moirées
Dans ce brouillard en mal d’aimer,
Mes sentiments, se sont posés.
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
 
Je peints d’amour, ta silhouette,
Les formes épurées de ton corps,
Les doux pastels, sous nos couettes,
Les fous baisers, que l’on dévore.
Poser mes déliés, sur tes cimes,
Déposer les couleurs du temps,
Comme l’arc-en-ciel, elles te subliment,
Aux frissons éternels du vent.
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
 
Ecouter le souffle de ton âme,
Quand dans ton cou, je me faufile,
Sentir tes cheveux qui s’enlacent,
Sur mes lèvres moites et dociles.
Et ta soie blonde, se fait maligne,
Elle s’enroule autour de mes doigts,
Elle me charme, elle me signe,
Jusqu’au plus fou des nirvanas
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
 
Et je m’inonde de tes parfums,
Dans tes contrées, aux terres fragiles,
Je sens au bout de mes chemins,
L’horizon fertile de tes îles.
Je suis naufragé volontaire,
Et mon radeau, un mirador,
Où je t’admire, sur du Schubert,
Où je m’anime, corps à corps.
Et, quand la brise souffle le soir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Quand leurs lumières se font espoir,
J’écris mes rêves, en noctambule.
Quand leurs lumières se font espoir,
Quand les étoiles, vibrent à la lune,
Et, quand la brise souffle le soir,
J’écris mes rêves, en noctambule.


Paroles et musique : Robert Nicollet.

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