Le noctambule.
Ecrire des mots, sur tes
silences,
Tricoter des vers, en poème,
Poser ma plume sur tes
absences,
Ecrire de toi, comme un
« je t’aime ».
Fermer les yeux, pour mieux
te rêver,
Rêver de tes émeraudes
moirées
Dans ce brouillard en mal
d’aimer,
Mes sentiments, se sont
posés.
Et, quand la brise souffle le
soir,
Quand les étoiles, vibrent à
la lune,
Quand leurs lumières se font
espoir,
J’écris mes rêves, en
noctambule.
Je peints d’amour, ta
silhouette,
Les formes épurées de ton
corps,
Les doux pastels, sous nos
couettes,
Les fous baisers, que l’on
dévore.
Poser mes déliés, sur tes
cimes,
Déposer les couleurs du
temps,
Comme l’arc-en-ciel, elles te
subliment,
Aux frissons éternels du
vent.
Et, quand la brise souffle le
soir,
Quand les étoiles, vibrent à
la lune,
Quand leurs lumières se font
espoir,
J’écris mes rêves, en
noctambule.
Ecouter le souffle de ton
âme,
Quand dans ton cou, je me
faufile,
Sentir tes cheveux qui
s’enlacent,
Sur mes lèvres moites et
dociles.
Et ta soie blonde, se fait
maligne,
Elle s’enroule autour de mes
doigts,
Elle me charme, elle me
signe,
Jusqu’au plus fou des
nirvanas
Et, quand la brise souffle le
soir,
Quand les étoiles, vibrent à
la lune,
Quand leurs lumières se font
espoir,
J’écris mes rêves, en
noctambule.
Et je m’inonde de tes
parfums,
Dans tes contrées, aux terres
fragiles,
Je sens au bout de mes
chemins,
L’horizon fertile de tes
îles.
Je suis naufragé volontaire,
Et mon radeau, un mirador,
Où je t’admire, sur du
Schubert,
Où je m’anime, corps à corps.
Et, quand la brise souffle le
soir,
Quand les étoiles, vibrent à
la lune,
Quand leurs lumières se font
espoir,
J’écris mes rêves, en
noctambule.
Quand leurs lumières se font
espoir,
Quand les étoiles, vibrent à
la lune,
Et, quand la brise souffle le
soir,
J’écris mes rêves, en
noctambule.
Paroles et musique :
Robert Nicollet.
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