L’amour, c’est vache, ça sert
à rien, Ça me ronge le cœur, toute la
journée Ça me traîne là, sans
lendemain, Quand mon soleil, s’en est
allé. Le noir s’engouffre, comme la
mer Et dégouline, jusqu’à mes
pieds, Y’a une odeur de blues amer, Dans les couloirs de mes
pensées… Y’a d’l’amour qui traîne sa
gueule, Dans les ruelles de mes
faubourgs, Là où l’alcool coule, je
dégueule, Toute ma peine, jusqu’au
p’tit jour… J’ai le cœur des terres
arides, Tout craquelé, tout fissuré, Y’a pas un mot que je puisse
dire, Sans un sanglot dans le
gosier. L’amour ça lézarde, ma vie, Et, puis, ma passion me
dévore Je veux y croire, ma fois
tant pis, Chez moi l’amour, c’est bien
trop fort, Elle est là, au fond d’mes
tripes, Comme un trésor en mal
d’aimer Peut être la peur, peut être elle
flippe Peut être qu’elle croit à nos
étés. Je bois d’l’absinthe c’est tout
mon miel J’ai bien trop peur, qu’elle
ne m’oublie, Elle n’m’a rien dit, mais
c’est pareil, Y’a plus d’mots doux dans ses
écrits, L’amour ça tire une drôle de
gueule, Ça me déchire, ça me crève la
vie, Ma vie, c’est rien, juste un
linceul, Qui m’ fout le spleen de
minuit. Je vois dehors, y’a du
soleil, Des lumières à vouloir aimer, Mais je m’en fous, ce n’est
pas celle, Que je voudrais là embrasser. L’désert avance, comme la
marée, Il va bientôt tout m’engloutir, A quoi ça sert de tant aimer, Si je suis seul, sur le
navire. O mon amour, dis-moi des
mots, Dis-moi que rien là, n’est
fini Que j’me remette sur notre
radeau, A s’aimer fort dans nos
folies, Quand nos lèvres se font
étoiles, Qu’elles illuminent toutes
nos envies, Que je caresse ta peau de
graal, Et que l’on s’aime à
l’infini… Quand nos lèvres se font
étoiles, Qu’elles illuminent toutes
nos envies, Que je caresse ta peau de
graal, Et que l’on s’aime à l’infini… Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Très jolies
RépondreSupprimerMerci Vince pour votre commentaire, passez une bonne fin de journée... amicalement, Robert.
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