vendredi 5 novembre 2021

Les camés de l'enfer.

 


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Ils ont l’aiguille plus grande que leur veine,
Ils ont leurs tripes aux limites de leurs rêves,
Ils sont accrocs et leur vie se fait chienne
Ils ont la marque, d’une histoire qui s’achève.
Ils tremblent, ils crient, ils traînent leur misère
Sur les trottoirs du boulevard de leur cimetière,
Là où la mort, blanchit même l’ébène.
De leur enfer.    
Ils ont d’l’amour, au fond de leurs godasses,
Comme s’ils cachaient des trésors de Paname,
Ils ont dans l’âme des cris et des angoisses
Leur cœur trop ridé, par trop de quelques grammes.
Qu’ils sniffent d’la coc’, du crac, ou d’la morphine,
On les retrouve, par terre, ailleurs, nulle part,
Leur drôle de soir, les jette dans les abîmes,
De leur enfer.
Il faut du flouze, pour gagner chaque dose,
Qu’est-ce qu’on peut faire, quand on n’a plus rien,
Alors on quête, on vole, on fait les poches
Pour quelques sous, sur le compte de nos voisins.
Alors je crie, à l’amour solidaire.
N’avons nous pas quelques grammes de coeur,
Pour les sortir de leur triste misère. 
De leur enfer.
Et leur vie se craquelle, au désert d’un futur,
Où leurs fissures se mélangent à l’éther
Est-ce en dressant sur les problèmes, des murs,
Que nous soignerons, les camés de l’enfer.


Paroles et musique : Robert Nicollet.





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