Ils ont l’aiguille plus
grande que leur veine, Ils ont leurs tripes aux
limites de leurs rêves, Ils sont accrocs et leur vie
se fait chienne Ils ont la marque, d’une
histoire qui s’achève. Ils tremblent, ils crient,
ils traînent leur misère Sur les trottoirs du
boulevard de leur cimetière, Là où la mort, blanchit même
l’ébène. De
leur enfer. Ils ont d’l’amour, au fond de
leurs godasses, Comme s’ils cachaient des
trésors de Paname, Ils ont dans l’âme des cris
et des angoisses Leur cœur trop ridé, par trop
de quelques grammes. Qu’ils sniffent d’la coc’, du
crac, ou d’la morphine, On les retrouve, par terre,
ailleurs, nulle part, Leur drôle de soir, les jette
dans les abîmes, De leur enfer. Il faut du flouze, pour
gagner chaque dose, Qu’est-ce qu’on peut faire,
quand on n’a plus rien, Alors on quête, on vole, on
fait les poches Pour quelques sous, sur le
compte de nos voisins. Alors je crie, à l’amour
solidaire. N’avons nous pas quelques
grammes de coeur, Pour les sortir de leur
triste misère. De leur enfer. Et leur vie se craquelle, au
désert d’un futur, Où leurs fissures se
mélangent à l’éther Est-ce en dressant sur les
problèmes, des murs, Que nous soignerons, les camés
de l’enfer.
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