vendredi 24 septembre 2021

Dans les rues d’ma vie,

 





A toutes les victimes de pervers(e) narcissique…
 
Dans les rues d’ma vie,
Y’a des ombres meurtries,
Des arraches cœur,
Des cris de douleur.
Dans les rues d’ma vie,
Faut pas s’balader,
Les jours sont des nuits,
Froides et solitaires.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Dans les rues d’ma vie,
J’entends des mensonges,
Ceux qui me déchirent,
Et ceux qui me rongent.
Dans les rues, des cris,
Des menaces acides,
D’odieuses duperies
Où mes peurs se vident.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
J’fais gaffe à ses mots,
J’les entends de trop,
C’est comme un tambour,
Qui tonnerait toujours.
J’fais gaffe à ses yeux,
Ils mitraillent de haine,
Les cœurs courageux,
Qui briseront mes chaînes.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Elle charme pour piquer,
Elle pique pour régner,
Elle règne pour plier,
Toutes mes volontés.
Et je m’plie souvent,
J’suis même pas conscient
J’suis l’esclave vivant,
A sa botte, tout le temps.
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Seul, j’vis reclus,
Plus d’amis d’hier,
Plus d’parent non plus,
Plus d’sœur, ni de frère.
Plus de fils, de fille,
De nièce, et de neveu
Plus de p’tits enfants,
Maintenant, ils sont  grands…
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
Mon r’fuge, mon studio,
Où j’écris ces mots,
Les menottes se brisent,
Plus de pensée soumise.
Elle se révolte, elle gronde,
Elle crie, elle sanglote,
Elle hurle dans sa tombe
Libertés, sans faute…
Et la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Un jour, le soleil toqu’ra à ma porte.
 
Elle me fera chanter,
Voudra me faire plier
Mais je ne serai plus,
Ce qu’elle a voulu.
S’il me reste un peu,
De temps pour vivre vieux,
Je s’rai aux côtés,
Des gens qui m’ont aimé.
Car, la vie s’en va, et le vent l’emporte,
Ce jour, le soleil a toqué à ma porte.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.
 

 

 

2 commentaires:

  1. Le soleil finit toujours par briller et réchauffe les coeurs mêmemeurtris/

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  2. Oui, le tunnel peut être long, mais la lumière apparait toujours avec le temps... Merci de votre commentaire... Passez une bonne journée, amicalement, Robert.

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