Des montagnes aux pics
saillants Jusqu’au désert d’Alexandrie De la chaleur de tes volcans Au
froid cruel de sibérie. Des étoiles dorées en
suspens, Dans ton ciel aux lumières
nacrées, Quand ta lune blanche se
balance Dans mes rêves les plus
secrets. Quand nos sentiers ici
s’achèvent, Sur les flots bleus de nos
baisers, Lorsque tes lèvres, contre
les miennes, Se font murmures de mots
sucrés. Quand le vent inonde mes
songes, Du souffle tendre, de ton
âme, Qu’il te sublime et qu’il me
plonge, Dans la chaleur de tes
flammes. Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime… Quand tes paroles se font
câlines, Que ton visage sur moi se
pose, Quand ta peau se fait
morphine, Et que ta poudre m’offre ses
doses. Quand le voyage, se fait
splendeur, Aux doux effets, de poivres
cendrés, Que ta nébuleuse, voyage au
cœur, De mes pensées, pour t’y
aimer. Aimer, jusqu’à ton infini, Infiniment pur, absolu. Lorsque la vie s’est embellie De la colombe qui s’est
perdue. Perdue d’amour, exclue du
nid, Perdue d’ici, et de nulle
part… Cette âme qui erre dans la
nuit, Brisant ses chaînes, un peu
trop tard. Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime… Et, tu es là, ma lune-étoile, Au ciel obscur, mélancolique, Ce ciel, qui s’entoure d’un
voile, Pour se cacher, des jours
maudits. Lorsque la pluie vient se
loger, Dans les bras de la solitude, Le cœur lavé, l’âme blessée, Abandonnant ses certitudes. Est-ce que l’amour existe
encore ? Quand le vide se fait
présent, Quand le silence enfin
écorche, Nos deux coeurs, nos
sentiments. Y a-t-il toujours le souffle
d’une vie, Lorsque nos âmes assoupies, Par trop d’attente et trop de
nuit, S’attendent sur ce quai de
l’oubli ? Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime…
Est-ce que l’amour, se
déshabille, Sur les lumières noires de
l’absence, Abandonnant jusqu’à son île Tous les déserts de nos
errances ? Est-ce que l’amour existe
encore ? Quand la distance couche
l’infini, Dans les draps aveugles de
nos ports,
Où
nos radeaux se sont meurtris.
Meurtris de tant de jours
rêvés,
Exaltés, lovés, magnifiés, Meurtris du manque de rosée, Sur les lèvres de nos
baisers. Meurtris des fissures d’un
ciel, Là où l’oubli souvent s’installe, Lorsque les heures sont
éternelles Et qu’elles se meurent
jusqu’au fatal ? Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime…
Ils enchaînent les poètes, aux durs maillons rouillés Des chaînes des prisons, qu’ils ont prostituées; Leurs barreaux de la honte te gardent prisonnier, Entre ces quatre murs, tes mots, ils ont tués. Ils ont brûlé tes vers, poètes ou écrivains. Tes belles idées se crèvent, comme une peau de chagrin. La liberté se meurt, ses larmes sont de tristesse. Sur le lit de la peur, c’est de l’amour qu’on blesse. La liberté est en danger La liberté est bafouée. Ils construisent leur monde, sur leur intolérance, Et leurs discours inondent, les trottoirs de vengeance. Ils baladent leur dégoût, les armes en porte voix Sur des êtres à genoux, couverts de désarroi. Ils disent que certains ont la peau qui dérange, Qu’à la couleur du teint, on sait de quoi est l’ange Ils savent fragiliser, les mots de la misère, Ces gens venus d’ailleurs, qui traînent leur galère. La liberté est en danger La liberté est bafouée. Ils te crachent à la gueule, sur ta fragilité, Un funeste linceul, empli de cruauté Et, si l’on chante encore, derrière les coups de feu, C’est que leurs armes ont tort, et nos mots merveilleux. Amis poètes rêvent, s’ouvrir les prisons, Amis poètes, rêvent, dans les rues les chansons, Cette nuit de clair de lune, où les étoiles se couvrent, Des mots de liberté, qu’en rêvant on retrouve, Des mots de liberté Qu’on aimerait retrouver. Paroles et musique : Robert Nicollet.
C’est une larme qui s’fait
sourire, Un jour de pluie, en plein
mois d’avril, Du vague à l’âmequi s’noie de plaisir. Sur le trottoir, d’un
boulevard des souvenirs. C’est du chagrin qui trouve
l’amour, Un soir, au bar, devant un
ballon d’rouge, C’est une ruelle, qui nous
emmène, Dans les sentiers de nos
« je t’aime ». C’est le désir, à l’angle
d’une rue, Dans les jarretelles d’une
inconnue. Un soir d’hiver, sous un
lampadaire Où deux tourtereaux
s’bécottent en pleine lumière. Les p’tits bonheurs, ça nous
réchauffent le cœur, Ça nous emmène, dans les
nuages, en douceur, Là où les rêves, effacent les
problèmes Le seul plaisir c’est d’se
dire des « je t’aime » C’est le père dodu, aux
vêpres du soir, Qui attend son verre de
blanc, pour le boire La mère Michelle qui a
r’trouvé son chat, Qui crie à tue-tête, mais qui
rit aux éclats. C’est le bonheur qui sourit à
Madame Avec aux mains un bouquet de
pivoines. Et les impôts qui vous
rendent de l’argent, Et ça, c’est une chose
qui arrive pas très souvent ! Les p’tits bonheurs, ça vous
chante des ballades Au coin d’une rue, ou bien
sous une arcade Un accordéon, une guitare et
une voix, De la poésie, des p’tits
mots, des p’tites joies. Les yeux verts tendres, d’un
amour en tempête, Qu’on rêve de revoir un jour,
à sa fenêtre, Ces p’tits bonheurs, ça vous
met du baume au cœur, Et, c’est c’qu’il faut, pour
une vie en couleurs. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Ils ont l’aiguille plus
grande que leur veine, Ils ont leurs tripes aux
limites de leurs rêves, Ils sont accrocs et leur vie
se fait chienne Ils ont la marque, d’une
histoire qui s’achève. Ils tremblent, ils crient,
ils traînent leur misère Sur les trottoirs du
boulevard de leur cimetière, Là où la mort, blanchit même
l’ébène. De
leur enfer. Ils ont d’l’amour, au fond de
leurs godasses, Comme s’ils cachaient des
trésors de Paname, Ils ont dans l’âme des cris
et des angoisses Leur cœur trop ridé, par trop
de quelques grammes. Qu’ils sniffent d’la coc’, du
crac, ou d’la morphine, On les retrouve, par terre,
ailleurs, nulle part, Leur drôle de soir, les jette
dans les abîmes, De leur enfer. Il faut du flouze, pour
gagner chaque dose, Qu’est-ce qu’on peut faire,
quand on n’a plus rien, Alors on quête, on vole, on
fait les poches Pour quelques sous, sur le
compte de nos voisins. Alors je crie, à l’amour
solidaire. N’avons nous pas quelques
grammes de coeur, Pour les sortir de leur
triste misère. De leur enfer. Et leur vie se craquelle, au
désert d’un futur, Où leurs fissures se
mélangent à l’éther Est-ce en dressant sur les
problèmes, des murs, Que nous soignerons, les camés
de l’enfer.
Je te rêve le jour, Lorsque la nuit se couche, Sur le lit de l’amour. Là, où nos corps se touchent. Je te rêve le matin, Lorsque tu es endormie, Dans nos draps de satin, Allongée, sur le lit. Tu me manques, mon amour, Dans ce lit, j’ai trop froid, Chaque nuit, chaque jour. Je ne pense qu’à toi. Je te rêve, je t’admire, Toi, qui est si loin d’ici, Je devine tes soupirs, Tes clins d’œil, tes envies. Je te rêve, je l’avoue, J’t’magine dans mes bras, La chaleur de tes joues, Dans mon cou, s’offre à moi Tu me manques, mon amour, Dans ce lit, j’ai trop froid, Chaque nuit, chaque jour. Je ne pense qu’à toi. Alors, je te rêve amoureux, J’entends le souffle de ta
voix, Je peints le vert de tes
yeux, J’sens ta peau, j’sens tes
doigts. J’pose mes lèvres sur les
tiennes, Mes frissons se souviennent, Ce baiser là m’emmène, Dans l’île de nos « je
t’aime ». Tu me manques, mon amour, Dans ce lit, j’ai trop froid, Chaque nuit, chaque jour. Je ne pense qu’à toi. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Ecrire des mots, sur tes
silences, Tricoter des vers, en poème, Poser ma plume sur tes
absences, Ecrire de toi, comme un
« je t’aime ». Fermer les yeux, pour mieux
te rêver, Rêver de tes émeraudes
moirées Dans ce brouillard en mal
d’aimer, Mes sentiments, se sont
posés. Et, quand la brise souffle le
soir, Quand les étoiles, vibrent à
la lune, Quand leurs lumières se font
espoir, J’écris mes rêves, en
noctambule. Je peints d’amour, ta
silhouette, Les formes épurées de ton
corps, Les doux pastels, sous nos
couettes, Les fous baisers, que l’on
dévore. Poser mes déliés, sur tes
cimes, Déposer les couleurs du
temps, Comme l’arc-en-ciel, elles te
subliment, Aux frissons éternels du
vent. Et, quand la brise souffle le
soir, Quand les étoiles, vibrent à
la lune, Quand leurs lumières se font
espoir, J’écris mes rêves, en
noctambule. Ecouter le souffle de ton
âme, Quand dans ton cou, je me
faufile, Sentir tes cheveux qui
s’enlacent, Sur mes lèvres moites et
dociles. Et ta soie blonde, se fait
maligne, Elle s’enroule autour de mes
doigts, Elle me charme, elle me
signe, Jusqu’au plus fou des
nirvanas Et, quand la brise souffle le
soir, Quand les étoiles, vibrent à
la lune, Quand leurs lumières se font
espoir, J’écris mes rêves, en
noctambule. Et je m’inonde de tes
parfums, Dans tes contrées, aux terres
fragiles, Je sens au bout de mes
chemins, L’horizon fertile de tes
îles. Je suis naufragé volontaire, Et mon radeau, un mirador, Où je t’admire, sur du
Schubert, Où je m’anime, corps à corps. Et, quand la brise souffle le
soir, Quand les étoiles, vibrent à
la lune, Quand leurs lumières se font
espoir, J’écris mes rêves, en
noctambule. Quand leurs lumières se font
espoir, Quand les étoiles, vibrent à
la lune, Et, quand la brise souffle le
soir, J’écris mes rêves, en
noctambule.
Tu
m’as envoyé Des mots d’amour Sur les pavés Du petit jour. Tu m’as enlevé De la noirceur, D’une vie hantée, De crèves cœur Et, si tu m’entends, saches
que je t’aime… Tu restes près de moi, dans
mes poèmes. Tu m’as parlé, Ta douce voix, M’a emporté, Loin des tracas. Et j’ai rêvé, Dans ma bohème, De doux baisers, De doux je t’aime. Et, si tu m’entends, je
n’t’oublie pas… Tu seras toujours là, tout
près de moi. Je t’imagine, Dans notre nid, Nos nuits divines A l’infini. Je sens ta peau, Puis, ton parfum, Je sens ton dos, Je sens tes mains… Et, si tu m’entends, je pense
à toi, J’aimerai tant, que tu sois
là. Ouvrir les yeux, S’faire des câlins, Jusqu’au plus bleu, De nos matins… Dire aux étoiles, Qu’elles s’illuminent, De blanc cristal Que tu sublimes. Et, si tu m’entends, reviens
vers moi, Car t’oublier, je ne peux pas, Et, si tu m’entends, reviens
vers moi, Car t’oublier, je ne peux pas, Paroles et musique : Robert Nicollet.
A toutes les victimes de pervers(e) narcissique… Dans les rues d’ma vie, Y’a des ombres meurtries, Des arraches cœur, Des cris de douleur. Dans les rues d’ma vie, Faut pas s’balader, Les jours sont des nuits, Froides et solitaires. Et la vie s’en va, et le vent
l’emporte, Un jour, le soleil toqu’ra à
ma porte. Dans les rues d’ma vie, J’entends des mensonges, Ceux qui me déchirent, Et ceux qui me rongent. Dans les rues, des cris, Des menaces acides, D’odieuses duperies Où mes peurs se vident. Et la vie s’en va, et le vent
l’emporte, Un jour, le soleil toqu’ra à
ma porte. J’fais gaffe à ses mots, J’les entends de trop, C’est comme un tambour, Qui tonnerait toujours. J’fais gaffe à ses yeux, Ils mitraillent de haine, Les cœurs courageux, Qui briseront mes chaînes. Et la vie s’en va, et le vent
l’emporte, Un jour, le soleil toqu’ra à
ma porte. Elle charme pour piquer, Elle pique pour régner, Elle règne pour plier, Toutes mes volontés. Et je m’plie souvent, J’suis même pas conscient J’suis l’esclave vivant, A sa botte, tout le temps. Et la vie s’en va, et le vent
l’emporte, Un jour, le soleil toqu’ra à
ma porte. Seul, j’vis reclus, Plus d’amis d’hier, Plus d’parent non plus, Plus d’sœur, ni de frère. Plus de fils, de fille, De nièce, et de neveu Plus de p’tits enfants, Maintenant, ils sontgrands… Et la vie s’en va, et le vent
l’emporte, Un jour, le soleil toqu’ra à
ma porte. Mon r’fuge, mon studio, Où j’écris ces mots, Les menottes se brisent, Plus de pensée soumise. Elle se révolte, elle gronde, Elle crie, elle sanglote, Elle hurle dans sa tombe Libertés, sans faute… Et la vie s’en va, et le vent
l’emporte, Un jour, le soleil toqu’ra à
ma porte. Elle me fera chanter, Voudra me faire plier Mais je ne serai plus, Ce qu’elle a voulu. S’il me reste un peu, De temps pour vivre vieux, Je s’rai aux côtés, Des gens qui m’ont aimé. Car, la vie s’en va, et le
vent l’emporte, Ce jour, le soleil a toqué à
ma porte. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
J’voulais t’écrire un
semblant de poème, Des vers d’amour, aux rimes
langoureuses Des mots dentelles bordées de
« je t’aime », « Je t’aime » fous
sur des torrents fougueux. J’ai pris ma plume, comme je
pose un baiser, Lorsque tes déliés, font la
coure aux voyelles, Lorsque tes mots subliment
mes pensées Lorsque ton corps se pointe
en archipel. Dans mes virgules, y'a de
douces caresses Des fleurs d’amour, comme une
suite au peut être, Comme un voyage, utopie dans
l’ivresse, Une quête d’amour, une quête
du renaître. Je saurai être l’encre rose
des poètes Le papier blanc de tes
célestes dessins La toile tendue, posée sur le
chevalet J’en serai pinceau, couteau
dans tes mains. Je serai couleurs, de tes
douces harmonies, Lorsque la lumière, sur le
jour blanchit, Et qu’elle éclaire tes beaux
yeux ma jolie Sur les chefs d’œuvre de ta
poésie. Dans mes virgules, y'a de
douces caresses Des fleurs d’amour, comme une
suite au peut être, Comme un voyage, utopie dans
l’ivresse, Une quête d’amour, une quête
du renaître. Je serai ces jours, où la
clarté se libère, De ces nuages noirs, aux
violences amères, Lorsque le vent porte la
foudre, le tonnerre, Qu’il pleure si fort, dans le
ventre de la terre. Je serai torrent, dévalant
tes frontières, Ta silhouette, et le bas de
tes reins, Je me jetterais dans l’eau de
tes rivières, Me mélangeant aux liqueurs de
tes mains. Dans mes virgules, y'a de
douces caresses Des fleurs d’amour, comme une
suite au peut être, Comme un voyage, utopie dans
l’ivresse, Une quête d’amour, une quête
du renaître.
Je serai plume, oiseau de
passage, Les ailes posées sur le bout
de tes seins,
Errant d’amour, de caresses
en voyage, Jusqu’au plus beau moment du
matin. Je serai or pour me pendre à
ton cou, Mes bras ancrés, sur tes
épaules fragiles, Sur tes lumières, aux
faisceaux de bijou, Aux perles nacrés, des
huîtres du Brésil. Dans mes virgules, y'a de
douces caresses Des fleurs d’amour, comme une
suite au peut être, Comme un voyage, utopie dans
l’ivresse, Une quête d’amour, une quête
du renaître.
Dans cette chambre, sur ce
grand lit, Tu étais là, endormie On s’est aimé, toute la nuit, Les étoiles comme seule
patrie. Tu m’as dit des mots tous
bleus, Des mots qui me rendent
amoureux. Tu t’es levée, belle à croquer Dans ton plus simple
appareil, Ta lune était là, les yeux
grands ouverts, Elle explorait tes
merveilles. Je t’ai dit des mots tous
bleus, Des mots qui te rendent
amoureuse. Dans cette chambre, tout près
du lit, Tu étais là, douce marquise… On a vogué, à l’infini, On a croisé les Marquises… On s’est dit des mots tous
bleus, Des mots qui nous rendent
amoureux. Sur mon épaule, ta joue posée Murmurant des mots pastels, Je te serrais, nous, enlacés De longs baisers en
aquarelle. Et toujours ces mots si bleus, Ces mots qui nous rendent
amoureux.
Dis-moi notre île, sur ce
radeau, Dis-moi cette plage, et ces
palmiers, Dis-moi ce sable, ces vagues,
cette eau, Où nous plongions, pour nous
aimer. Laisse-moi t’aimer encore une
fois, A l’ombre de nos rêves
embrasés, Laisse-moi, te serrer dans
les bras, Jusqu’au matin de nos
baisers. Dis-moi je t’aime dans le
creux de mon âme, Murmures moi des mots
vanille, Des mots sucrés lorsqu’ils
s’enflamment, Dans les méandres de tes
Antilles, Des mots qui vibrent sur
l’bout de tes lèvres, Qui me chavirent, me noient,
me libèrent, Des mots brodés, en maille
stellaire, Où chaque lettre, m’envoie en
l’air. Je poserai le bout d’mes
lèvres Là où l’soleil se fait
frisson Là où la mer devient mystère, Et se reflète sur l’horizon. Nous nous aimerons sur ce
miroir, Là où les vagues se sont
calmées, Et, nos baisers seront
nectar, Des fruits d’amour, au doux
bouquet. Emporte-moi, dans tes
ailleurs Dans tes îles qu’on dit,
nordiques, Dans une poche de
l’intérieur, De ton blouson en acrylique. J’ai des ivresses à
rattraper, Ivresses d’Amour, et de
passion, Lorsque l’alcool de tes
baisers, Me grise l’esprit, et ma
raison. Je bois tes yeux, au clair du
vert, Dans l’émeraude, de tes
prunelles, J’en admire les cristaux de
lumière, Ces phares dressés au bout du
ciel. Et leurs faisceaux se font
étoiles, Du nord au sud elles nous
éclairent, Que l’on voit Vénus, ou bien
Mars Je vois tes yeux, aux doux
éclairs. Les nuits filantes aux pluies
d’étoiles Nous arrosent de leurs
étincelles, Et leurs lueurs enfin
s’exaltent, Sur nos corps nus, grains
d’éternel. Prête-moi ton souffle,
prête-moi ta bouche, Prête-moi tes torrents de
richesse, Que je m’y plonge, que je m’y
douche, Que je t’emporte jusqu’à
l’ivresse. Et nous reviendrons à notre
île, Parce que c’est là, qu’est
notre vie, Parce que l’amour est chose
subtile Qu’il est total sans
compromis. Et nous reviendrons à notre île, Parce que c’est là, qu’est notre vie, Parce que l’amour est chose subtile Qu’il est total sans compromis. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Ils ont la gueule, des
ivrognes du coin, Un sac écorché de jours sans
lendemains, Sur le trottoir, assis près
de leur chien, Y’r’gardent passer dans les
yeux, les voisins. Ils mettent une tasse, un
gobelet, une casquette, Sur le goudron du trottoir,
font la quête, Et quand on leur donne une
pièce, une cigarette Leur sourire monte, à s’en
crever la tête. Ils n’ont plus de toit, ils
s’endorment sans un rêve, Ils se sont posés là, tout
près des oubliettes, Ils connaissent du passé, tout
ce qu’ils ont oublié Echangés du bonheur contre
des parts de crève cœur. Ils dorment chaque soir, sur
le bout de ce banc, Au bout d’la nuit, sans
fortune, sans argent, Au bout du rouleau, qu’aurait
plus de présent, Plus de passé, de futur, ni
le temps. L’hiver les vêtit de la force
des vents froids L’été ce n’est pas facile,
lorsque l’argent est roi Y’a pas saison pour le
bonheur de leur pomme Y’a qu’la douleur, du sans
rien qui fredonne. Ils n’ont plus de toit, ils
s’endorment sans un rêve, Ils se sont posés là, tout
près des oubliettes, Ils connaissent du passé,
tout ce qu’ils ont oublié Echangés du bonheur contre
des parts de crève cœur. On les r’trouve près d’une
place, près d’un square, A bouffer l’temps, à coup de
bières, de pinards, Juste exister, sembler vivre,
sembler croire. Se créer un monde où traîne
un peu d’espoir. Et puis, y’a l’soleil qui
éclaire les beaux yeux, De sa copine, aux couleurs
d’un doux bleu, Y’a que l’amour qui pourrait
les sortir, De ce néant que la vie leur
fait vivre. Ils n’ont plus de toit, ils
s’endorment sans un rêve, Ils se sont posés là, tout
près des oubliettes, Ils connaissent du passé,
tout ce qu’ils ont oublié Echangés du bonheur contre
des parts de crève cœur. Dans un élan, d’amour
canadair Elle se serre fort, contre
lui, pour lui plaire Ils ont leur jeunesse pour
tout bagage, Et des brins de baisers, dans
leur cœur pour voyage. Je vois plein de jeunes, sur
le bord du chemin, Un peu perdus, comme un jour
sans demain, Je vois aussi, leur fièvre
d’amour, et de joie, Une main tendue, pour les
sortir de là. Ils n’ont plus de toit, ils
s’endorment sans rêve, Ils se sont posés là, tout
près des oubliettes, Ils connaissent du passé,
tout ce qu’ils ont oublié, Echangés du bonheur contre
des parts de crève-cœur. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Quand les vagues s’allongent
vers l’infini, Que l’horizon ferme les yeux L’onde se fait belle, comme
un rubis Le soleil s’allonge dans son
pieu. Il s’enfonce dans les draps
froissés, Des lèvres que la mer a
fendues Tel un amant fou, passionné, Il offre un baiser à la nue. Dans les profondeurs de la
nuit, J’entends ta voix, qui me
murmure, Des mots d’amour au goût
exquis, Des mots de miel, du miel si
pur. C’est un écho qui s’amplifie, Un hymne à nos âmes blessées, Une romance en symphonie Qui viendrait là pour s’y
percher. Tel un oiseau, aux blanches
ailes, Symbole d’amour, symbole de
paix, Cette colombe, toute en
dentelle, Qui vient ce soir, nous
éclairer. Les ondes sommeillent au gré
des vagues La lune se fond dans ce
miroir, Des reflets argentés
divaguent, Sur un ciel étoilé et noir. Tout est si calme, quiétude
marine, Je perçois seul, ta douce
présence Je ne te vois pas, je
t’imagine… Je t’imagine, je t’imagine,
je t’imagine. Je ferme les yeux, comme des
silences. Alors je rêve, je te sublime. Dans cette étrange harmonie Tu es la brume qui se hisse, Aux cieux d’amour, aux cieux
de vie. Je vois tes yeux, tu vois mes
lèvres, Je sens ta bouche, tu sens ma
fièvre, Tu es ma source, je suis ta
sève, Nos âmes s’envolent, nous
soulèvent. Un léger voile s'évapore Sur ta silhouette presque
nue, Ton corps s’habille en éclats
d’or, Et tes émeraudes me
rassurent. Sur les blancs nuages de
lune, Aux doux éthers magnifiés Notre colombe pose ses
plumes, Juste sur ton bras vient se
dresser.7 Je t’imagine, je t’imagine,
je t’imagine. Elle nous parle d’un temps
d’ailleurs, Un temps d’amour, où les
amants, Se rencontraient, à la lueur, Des nuits d’été, le cœur
flambant. Il pleuvait des pétales de
fleurs Dans ce ciel d’ébène
constellé. Et leurs baisers portaient
bonheur, Aux amoureux d’éternité. Nous étions là, les mains
soudées, Les doigts agrippés,
enserrés, A boire ses paroles rythmées, D’une voix douce et lactée. Notre amour s’incarnait en
nous Plus fort, plus beau,
emprunte de paix Il se nourrissait des bijoux, Que la colombe nous contait. Et, nous valsions, sur cette
magie Seuls, sur la piste de nos
rêves Nos yeux fixes, comme
éblouis, Par la vitesse de ce manège… Nos esprits grisés se mêlant, Dans une immense volupté Nos corps tournoyant,
s’envolant, Dans une tornade endiablée. Soudés par l’absolu désir, Par l’envie suprême d’aimer Par l'irréductible élixir De nos âmes envolées, Unis par la soif de nos
coeurs, Par l’addiction de nos
baisers, Troublés par nos souffles
envoûteurs, Emportés sur les plus hauts
sommets. Là où le calme se fait azur, Au paradis des songes
d’amour, Là où les nuages sont si
purs, Que nos lumières sont des
« toujours ». Nos certitudes sont
immortelles Elles posent leurs empreintes
dans le temps, Nos passions sont éternelles, Elles sont portées au
firmament. Les vents toxiques, n’auront
pas prise Là où les anges se font
rebelles, Sur les terrains de la
traîtrise De leurs pervers mots en
scalpel. Ils finiront tous dans
l’oubli, La mémoire n’en voudra pas, Le mal finira sous la pluie, Enterré comme il se doit. Et, même si le temps fait la
guerre J’irai jusqu’au bout du
voyage, Là où nos âmes bâtissent nos
vers, Loin des barreaux, loin de
nos cages. Le sable humide de nos
pleurs, Porté par l’innocence des
vents. Séchera, bercé par nos cœurs Par nos sourires, par nos
chants. Sous le regard bleu des
étoiles, Nous voguerons sur le grand
large Notre radeau fier de sa
voile, Sous les zéphyrs de nos
adages. La lune pleine, se fera
belle, Illuminera chaque cratère, Des mots d’amour, en aquarelle, Peints sur la soie de nos
« je t’aime ». L’amour est immense, le monde
petit, Rejoins-moi donc sur ce
navire, Les vagues se feront si
fébriles, Et le vent ne pourra que
frémir. Nous partirons loin, dans
notre île, Tu la connais, ma belle, son
nom ? L’île de Marö, l’île de
l’amour, L’île de notre amour, de nos
passions, Celle qui nous protège, nous
entoure. Celle qui s'érige en
citadelle, Pour nos baisers et nos
caresses, S’allongeant sur les nues
vermeilles, De l’innocence de nos
ivresses. Elle porte un manteau de
laine Pour les nuits froides de nos
hivers Elle nous abrite de la haine, De la semence de nos
contraires, Elle sait nous porter la
lumière, Là où le noir se fait
vicieux, C'est un soleil qui nous
éclaire, Qui nous embaume l'esprit
heureux. Portés par le bonheur, la
joie, Le sourire, les éclats de
rire, Par la brillance de nos voix, Et l'insolence de nos
délires. Tes émeraudes seront étoiles, Et ton regard sera magie. Je le boirai dans du cristal Jusqu'à ce que survienne la
nuit. Puis je rêverais, toujours à
toi, Mon bel amour, mon bout de
vie. Nous nous aimerons sur toutes
les lunes, Aux plages où bronze notre
amour Sur le sable fin de la
lagune, En haut des dunes, au plein
du jour. Quand le soleil posera ses
lèvres Sur la mer calmée du désir, Nous unirons les nôtres, mon
Êve, Pour s'endormir dans nos
soupirs. Nos corps aux nuages
enveloppés, De la douceur de l'instant, Nos bras, insignes entrelacés De notre amour, comme le plus
grand. j’imagine… j’imagine…
j’imagine…
Dialogue interne
Serai-je aux limites du
rêve? Aux frontières de l'imaginaire? Dans un fantasme
allégorique? Qui habiterait toute ma sphère... Serai-je dans ma réalité?
Dans le sous vide de mon histoire? Dans un sublime voyage
d'amour? Un pathétique mensonge d'espoir? Une brume levée déjà trop
tard, qu'on aurait mis là par hasard. Un dernier réveil du
soleil, avant qu'il ne soit bien trop tard... Peut être ne le saurai-je
jamais… Peut être ne le saurai-je
jamais… L’amour… La mort L'amour ou la mort, c'est
pareil, ça vous claque fort dans les
doigts, ça vous poignarde, le coeur
ouvert, Chargé d'un sac de désespoir. ça vous défonce au fond du
noir, La tête à l'envers, l'âme
bue L'esprit chavirant, dans le
soir, Titubant jusqu'à l'ultime
mue.... On ne meurt pas, on s'envole... On se libère du poids de la
vie... On ne meurt pas, on caracole, Dans l'entre soi de nos
abîmes On ne meurt pas, on s'endort Le corps couvert de rêves et
d'utopie, Derrière les vagues du
remord, Caché, au monde du soi et du
mépris, De ses agressions systémiques. Des mensonges en traîne
savate, Des images pantagruéliques, Qui vous bouffent, jusqu'à la
cravate. On ne meurt pas, on plane, On survole, on s'illumine..., On rayonne, on se pavane, On aime, on chavire, On s'étourdit, on s'enivre, On se saoule, on se grise, On ne meurt pas... on
s'oublie... Quand les trottoirs
s'habillent d'ébène, Les lampadaires s'allument de
noir! Au fond d'une ruelle, seul,
elle t'enchaîne Te met la gueule dans un
placard. Te met la gueule dans un
placard. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
L’amour, c’est vache, ça sert
à rien, Ça me ronge le cœur, toute la
journée Ça me traîne là, sans
lendemain, Quand mon soleil, s’en est
allé. Le noir s’engouffre, comme la
mer Et dégouline, jusqu’à mes
pieds, Y’a une odeur de blues amer, Dans les couloirs de mes
pensées… Y’a d’l’amour qui traîne sa
gueule, Dans les ruelles de mes
faubourgs, Là où l’alcool coule, je
dégueule, Toute ma peine, jusqu’au
p’tit jour… J’ai le cœur des terres
arides, Tout craquelé, tout fissuré, Y’a pas un mot que je puisse
dire, Sans un sanglot dans le
gosier. L’amour ça lézarde, ma vie, Et, puis, ma passion me
dévore Je veux y croire, ma fois
tant pis, Chez moi l’amour, c’est bien
trop fort, Elle est là, au fond d’mes
tripes, Comme un trésor en mal
d’aimer Peut être la peur, peut être elle
flippe Peut être qu’elle croit à nos
étés. Je bois d’l’absinthe c’est tout
mon miel J’ai bien trop peur, qu’elle
ne m’oublie, Elle n’m’a rien dit, mais
c’est pareil, Y’a plus d’mots doux dans ses
écrits, L’amour ça tire une drôle de
gueule, Ça me déchire, ça me crève la
vie, Ma vie, c’est rien, juste un
linceul, Qui m’ fout le spleen de
minuit. Je vois dehors, y’a du
soleil, Des lumières à vouloir aimer, Mais je m’en fous, ce n’est
pas celle, Que je voudrais là embrasser. L’désert avance, comme la
marée, Il va bientôt tout m’engloutir, A quoi ça sert de tant aimer, Si je suis seul, sur le
navire. O mon amour, dis-moi des
mots, Dis-moi que rien là, n’est
fini Que j’me remette sur notre
radeau, A s’aimer fort dans nos
folies, Quand nos lèvres se font
étoiles, Qu’elles illuminent toutes
nos envies, Que je caresse ta peau de
graal, Et que l’on s’aime à
l’infini… Quand nos lèvres se font
étoiles, Qu’elles illuminent toutes
nos envies, Que je caresse ta peau de
graal, Et que l’on s’aime à l’infini… Paroles et musique :
Robert Nicollet.