jeudi 6 mai 2021

L'invitation.

 


Pour les téléphones portables, cliquer sur ce lien


" Aux rêves et à l'utopie de l'Amour..."


Viens, je t'invite dans mon jardin,
Dans mon monde, mon univers, 
Là où le parfum des jasmins,
T'emporte dans les plus beaux rêves.
Il y a des fleurs, en forme de coeur,
Qui s'offrent au soleil de l'amour,
Où chaque pétale, livre ses couleurs,
Aux douces chansons des troubadours.
 
Viens, je t'invite dans mon jardin,
Je vois tes yeux comme l'émeraude,
S'ouvrir d'amour dans leur écrin.
Comme les lumières que tu brodes.
Elles s'habillent de blanches dentelles,
Fines comme des aiguilles de glace,
Elles laissent voler les ritournelles,
Sur ta peau fine, que j’embrasse.
 
Sur ce divin tapis de fleurs,
Nous volerons dans un ciel bleu,
Où notre amour voyageur,
Pourra chanter libre et heureux.
On s’arrêtera sur un cirrus,
Ce sont les nuages les plus hauts,
Enfin, nous détiendrons, ma muse,
Les clefs d’amour de nos joyaux.
 
Allez, viens, boire à nos vendanges,
Près du jardin de nos rêves bleus,
Viens murmurer, de ta voix d’Ange,
Tous les mots doux, les plus fiévreux.
Viens mordre dans les grains de raisins,
Que j’ai cueillis, de cette treille,
Viens le goûter, là dans mes mains,
C’est du muscat, une pure merveille.
  
Viens sur mes sentiers, musarder,
T’évader, t'enfuir à plaisir,
Entendre le gravier blanc crisser,
Sous les pas feutrés de nos désirs.
Dans cette échappée, où le temps,
Oublie sa mémoire, et ne s’occupe,
Que d’une poésie du présent,
Comme un poème qui exulte.
 
Laisse-moi donc te contempler,
Toi, ma déesse, aux lèvres en lys,
Toi qui me parles, comme des baisers,
Toi qui m’envoûte d’amour exquis.
Laisse-moi poser mon âme frêle
Dans ton foyer le cœur en feu,
Et que nos flammes alors se mêlent,
A la pure beauté de nos vœux.
 
Vois ce parterre de myosotis,
Accroché à leurs fines fleurs,
Des mots si bleus, et si complices,
Des mots aux sublimes couleurs.
Ils parlent d’amour et d’éternel,
Comme si le temps, n’existait plus,
Où seul l’espace est citadelle,
Aux amants des fous imprévus.
 
Regarde planer ces papillons,
Sur le pistil des coquelicots,
Ils en bécotent chaque bouton,
Ils s’en régalent, comme des marauds
J’aimerai que tu sois cette fleur,
Et moi, cet insecte butineur,
Que nous volions, tous deux, en cœur,
Loin de cet univers tapageur.
  
Je connais de splendides sentiers,
Où nos baisers seraient délices,
Où le parfum des alizés
Embaumerait notre oasis.
Il suffirait d'une courte balade
Dans ce jardin aux mille grâces,
Il suffirait qu'nos cœurs nomades
S'y posent un peu, là, à cette place. 

Mon jardin chante comme le silence,
Il n’a de voix que pour nous deux,
Il est muet à l’impuissance,
Du monde au pouvoir caverneux.
Des dictatures du sentiment,
Du despotisme de l’habitude,
De la rumeur du néant,
Du verbiage d’ingratitude.

C'est un jardin comme une merveille,
C'est un repère pour notre amour,
C'est notre île de Marö, la belle,
Celle qui nous accueille chaque jour.
C'est un pic qui crève le ciel,
Quand les nuages se font trop lourds,
Pour qu'il allume nos pleins soleils,
Des lumières chaudes de notre amour.
 
C'est une étoile, qui se faufile,
Dans le noir vide, de l'univers,
C'est un camouflet aux sibylles,
A leurs présages, mis à l'envers.
C'est la fontaine qui jaillit,
D'un rocher brun de l'innocence,
Une rivière, qui, dans son lit,
Accueille l'amour et la romance.
 
C'est cette chambre 322,
Le rendez-vous, du bout de la nuit,
Où l'on s'aimait, si fort tous deux,
Aux lueurs d'une lune blanchit.
C'est une chanson qui grime nos âmes,
A la mélodie des passions,
Une voix perlée qui fait ses gammes,
Devant le monde et ses prisons.
 
C’est un poème qui trouve ses vers
Dans les couloirs du crépuscule,
Là où nos cœurs, riment aux lisières
Du rêve, et de la majuscule,
Il vous secoue, la verve haute,
A déclamer ses cris d’amour,
A caresser chacune des notes
De la symphonie du toujours.
 
Mon jardin, est forteresse
Quand on y rentre, on y est bien,
On s’aimera, jusqu’à l’ivresse,
Des petits soirs aux doux matins.
Alors le temps s’endormira,
Sur les poèmes de nos chemins,
L’éternité succédera
Et, notre amour sera sans fin…
 
Viens, je t'invite dans mon jardin,
Dans mon monde, mon univers,
Là où le parfum des jasmins,
T'emporte dans les plus beaux rêves.
Il y a des fleurs, en forme de cœur,
Qui s'offrent au soleil de l'amour,
Où chaque pétale, livre ses couleurs,
Aux douces chansons des troubadours.
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire