dimanche 25 avril 2021

Poème jeté dans la mer des silences

  



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Dans l’épaisse brume de mes pensées,
J’entends les mots de tes silences
J’entends un cœur tant écorché,
Un manque d’amour, de trop d’absence.
Je sens ton cœur battre en bataille,
Dans cette guerre noire qui te ronge,
Je sens des ondes, comme des mitrailles,
Je sens une angoisse qui s’allonge.
 
Elle harponne ton âme, ton esprit,
Elle efface tout, nos souvenirs,
Elle sépare nos cœurs et nos vies,
Juste derrière elle, notre monde chavire.
Je me tiens là, mon bel amour,
Si loin du nord, si proche de toi,
Je reste là, les nuits, les jours,
J’aimerai tant vivre avec toi.
 
Le soir arrive et la lune s’installe,
Je devine dans ce ciel obscur
La lumière vivante de ses étoiles
Je fais un vœu, pour toi, bien sûr.
Le lit est froid, il manque de toi,
Je m’y installe, quand la nuit vient,
Le sommeil lui, n’arrive pas,
Et c’est de toi, dont j’ai besoin…
 
Alors je rêve en bleu, nous deux,
Sur l’île de Marö, notre belle île,
Courant, sur cette plage, heureux,
Celle qui abrite tous nos fragiles.
Notre amour et notre passion,
Nos douces envies puis nos plaisirs,
Nos caresses et nos frissons,
Nos baisers intenses du désir.
 
Mes mains qui voyagent au pays,
De ton corps, sur ta peau magnétique
Cette main qui adore ta chimie,
Ta silhouette en harmonique.
Cette main dont les doigts ont faim,
De sentir tes douceurs sucrées,
D’errer sur tes sublimes félins,
Sur tes sommets d’amour dressés.
 
Avides d’allégresse passionnées
Aux pourpres contours de nos flammes,
D’ivresses, aux essences boisées,
Qui nous emportent en oriflamme.
Quand nos corps deviennent esprit,
Lorsqu’ils s’envolent dans le vide,
Poussés par le vent d’Aphrodite,
Elevés au plus haut splendide.
 
Nous sommes unis, dans ce vertige,
Comme la vague à l’océan,
Submergés d’intenses plaisirs,
Noyés d’amour infiniment…
Quand les mouettes crient à l’horizon
Que le soleil s’ouvre à la lune,
Le ciel rougit de nos passions,
Aux chants d’amours et de fortune.
 
Nous sommes sur ce radeau errant,
Sur les courants de nos folies,
Affrontant les vagues et les tourments,
Les contraintes et la maladie.
Tu m’as parlé, tu allais mieux,
Fragile comme du baccarat,
Etincelante, majestueuse,
J’ai bu tes mots, comme du muscat.
 
Je t’ai retrouvée, toi que j’aime,
Je sais que c’est dur, mais je suis là,
Tu peux compter sur moi, ma douce reine
Viens te blottir dans mes bras.
Mon cœur a bercé ton prénom,
A chaque instant de ton silence,
Il a chanté à l’unisson,
Ta poésie, nos espérances.
 
Je rêve toujours d’un proche futur,
Où tu seras dans mon présent,
Ma plus belle histoire perdure,
Elle est d’amour, infiniment.
Elle est d’amour et je le chante,
Et je le dis, et je le crie !
Que son harmonie florissante,
Arrose ton cœur de mes écrits.
 
Qu’elle t’offre les plus beaux poèmes,
Poèmes d’amour aux vers agiles,
Aux mots agiles, aux lettres que sème,
Nos graines d’amour, les plus fertiles.
Que les étoiles m’entendent ce soir,
Je te déclare à l’infini,
Du plus haut cri bondé d’espoir
Tout l’Amour fou qui m’habite.
 
Je n’arrêterai pas de te le dire,
Te le chanter, le réciter,
Ne lassant pas de te l’écrire,
Jusqu’à l’ivresse, de mes pensées…
Je t’aime…. Je t’aime… Je t’aime…
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.

2 commentaires:

  1. Magnifique chanson affectueuse Merci Robert et douce nuit amities Domi

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    1. Merci Dominique, passe une excellente journée, amitiés, Robert.

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